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L’affaire Judas est le résultat d’un lent processus de réflexion, accéléré par la publication d’un premier ouvrage, Dans les cercles de Jésus, analysant la vie du maître, sa mort et les liens l’unissant à ses disciples comme à ses ennemis. L’histoire se déroule en Palestine, pays du peuple juif, comptant alors environ un million d’habitants. Depuis 63 avant notre ère, il est inclus dans le vaste Empire romain dont les légions ont imposé, par la force et la discipline, une domination s’étendant à tout le pourtour méditerranéen. Les Juifs supportent mal la présence romaine. D’abord parce que c’est une armée d’occupation, avec tout ce que cela comporte (exactions, impôts...). Ensuite, parce que les Romains sont des adorateurs d’idoles, des goyim. Or, le peuple juif est très croyant et méprise les autres religions. Il adore un dieu unique, invisible et créateur de l’univers et de l’homme.Lire la suite
Reprenons ces qualificatifs de la féminité, montrons leur dimension fantasmatique. Soulevons leurs contradictions, leurs incohérences : cette polyvalence des femmes, si fameuse qu’on pourrait la croire inscrite dans leurs gènes, est-elle si naturelle ? Les femmes naissent-elles avec cette aptitude que les hommes, définitivement, n’ont pas ? Ne serait-ce pas plutôt la continuation d’un modèle, hérité de nos mères ? Un modèle que les hommes, évidemment, se gardent bien de contester !Lire la suite
Je reçois chaque jour des hommes, des femmes. Ils ont décidé de faire une analyse. Chaque fois qu’ils s’allongent sur le divan, ils vont s’efforcer d’obéir à la règle, terriblement exigeante, de dire tout ce qui leur passe par la tête. Ils vont parler d’eux, de leur relation à l’autre, que cet autre soit réel ou imaginé. Ces hommes, chacun à leur façon, parleront d’une femme, qu’elle soit mère ou amante, sœur ou épouse, copine ou collègue, ils parleront de leur ignorance de cette femme, ou de leur savoir théorique qui ne coïncide pas avec les faits. Ils se demandent ce qu’est une femme. Ce qu’ils sont, eux, en face d’elle. Ils se sentent souvent exclus d’un état, d’une vérité particulière attribuée aux femmes et dont elles garderaient jalousement le secret. Ils compensent parfois ce sentiment inconfortable d’être « hors du coup » en se persuadant de leur supériorité. Mais dans l’intimité du cabinet et de la relation analytique, cette autopersuasion s’effrite. Le mode d’emploi des femmes qu’ils côtoient leur échappe. Ils ont peur de rater, d’être à côté, de dire ou de faire ce que surtout il ne fallait pas dire ou faire.Lire la suite