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Bouddha aurait été un chef spirituel. Si les sources diverses semblent lui attribuer une durée de vie de quatre-vingts ans, la période durant laquelle il vécut varie de plusieurs siècles. Entre 961 et 881 av. J.-C. selon la chronologie tibétaine et autour de 623-543 av. J.-C. pour la tradition Theravada. Quant à la majorité des spécialistes du début du xxe siècle, ils ont situé sa naissance entre 563 et 483 av. J.-C. Mais les recherches les plus récentes dégagent désormais un consensus pour une naissance plus proche de nous et qui serait intervenue entre 411 et 400 av. J.-C.1. En revanche, tout le monde s’accorde pour dire qu’il serait né à Kapilavastu 2, une petite ville située dans le sud de l’actuel Népal.Lire la suite
es grandes lignes de l’épopée de Moïse étant bien connues, nous nous contenterons d’en rappeler les points essentiels. Jusqu’au xvie siècle, les traditions juive et chrétienne ont considéré que Moïse était l’auteur du Pentateuque, tandis que l’islam lui reconnaissait un rôle prophétique majeur sous le nom de Moussa. Selon la Bible, la vie de Moïse se découpe en trois parties d’une quarantaine d’années. Dans la première, nous assistons à la découverte par la fille du pharaon d’un berceau qui flottait sur le Nil et dans laquelle elle trouva un nourrisson. Elle le recueillit et, quoique se doutant de son origine hébraïque, l’adopta en lui donnant le nom de Moïse, que l’on pourrait traduire par « celui qui est né des eaux ». Lire la suite
Pour la plupart des archéologues, historiens et chercheurs spécialistes de la Bible1, Moïse, comme d’ailleurs Abraham, Isaac et Jacob, est considéré comme une figure légendaire, pour plusieurs raisons. La première est qu’ils n’ont trouvé aucune trace objective de l’existence de ces patriarches. Ainsi, par exemple, rien ne permet d’attester qu’Abraham a effectivement entrepris, sur l’ordre de Dieu, une pérégrination qui l’aurait amené de sa ville d’Harare, en Mésopotamie, vers le pays de Canaan. Tout ce que l’on peut attester est que vers 1200 av. J.-C., une tribu d’origine sémitique se serait sédentarisée autour du Jourdain. Elle y aurait apporté des pratiques nouvelles, comme la non-consommation de porc, ou aurait donné à la circoncision, qu’elle pratiquait déjà, le sens d’une alliance avec son Dieu. La seconde raison est que les textes qui y font référence ont été rédigés au vie siècle av. J.-C. alors que la communauté juive était déportée à Babylone. Cette déportation faisait suite à la révolte des Judéens contre la domination babylonienne, qui se traduisit par un premier exil en 598 av. J.-C. Celui-ci fut suivi d’un second en 586 av. J.-C., après la victoire de Nabuchodonosor sur Sédécias, le roi de Juda, et la première destruction du temple de Jérusalem. Ce nouvel exil dura jusqu’à 538 av. J.-C, date de la conquête de Babylone par Cyrus, le roi des Perses. Il ne concerna qu’une minorité du peuple juif, celle qui en constituait l’élite intellectuelle. Face aux problèmes auxquels ils étaient confrontés, ces religieux éprouvèrent le besoin de mettre par écrit, à partir de documents en leur possession, des textes qui les aideraient à affronter ces difficultés et surtout à leur donner un sens. C’est ainsi que leur exil se vit transmuté en la manifestation d’une punition de Dieu envers son peuple qui n’avait pas respecté les termes de l’alliance conclue. Fut aussi clairement réaffirmé le concept de monothéisme, qui était encore une conception récente. Tout cela permit à ce peuple déraciné de se reconstruire une identité en cultivant sa mémoire. De sorte que, les textes ainsi mis en forme, firent peu à peu office de « temple », de fédérateur, puis de marqueur identitaire.Lire la suite