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Enseignement de la médecine chinoise

L’enseignement de la médecine chinoise en Chine a pris des formes très diverses tout au long de l’histoire13. Jusqu’au début du XXe siècle, le principal mode de formation reposait sur une transmission de maître à disciple, le plus souvent dans un cadre familial, l’élève étant formé par son père, son oncle ou une personne auprès de laquelle il avait été introduit à travers un réseau informel. Si le contexte social de la Chine a bien changé, le mode de transmission actuel de la médecine chinoise repose encore, dans une certaine mesure, sur deux types de rapports bien distincts. Un professeur peut avoir des xuesheng 學生 [étudiants] et des tudi 徒弟 [disciples]. Les plus jeunes enseignants universitaires n’ont souvent que des étudiants tandis que les médecins exerçant en dehors d’une structure institutionnelle transmettent leur expérience à des disciples. Mais beaucoup de laozhongyi 老中醫 [vieux 14 médecins chinois] qui exercent à l’hôpital ou à l’université ont à la fois des disciples et des étudiants. Les modes d’apprentissage sont totalement différents. Un étudiant suit un programme collectif, passe des examens, obtient des diplômes, devient parfois lui-même enseignant. L’intrusion de l’enseignement dans sa vie personnelle et les exigences en matière de comportement se limitent au respect des règlements collectifs de l’université. Lire la suite Lire la suite

Médecine chinoise : domaines d’application et recherche scientifique

Le champ des applications de la médecine chinoise est extrêmement étendu : de la pharmacopée à l’acupuncture, de la diététique à la chirurgie oculaire, des massages à la gynécologie, de la médecine interne aux méthodes de réanimation... En fait, on rencontre pratiquement les mêmes spécialités qu’en médecine occidentale avec, cependant, un cloisonnement beaucoup moins contraignant et restrictif du fait de l’approche plus globale de la maladie et de ses causes. Par exemple, un dermatologue traitera, en même temps que le problème cutané pour lequel il est consulté, les troubles digestifs, psychiques ou tout autre forme de déséquilibre interne qu’il suppose être à l’origine de la maladie. Cela permet d’éviter la démultiplication des actes et des prescriptions, parfois peu compatibles, qu’on rencontre si fréquemment en médecine occidentale et le patient a le sentiment d’une prise en considération de la totalité de sa personne plutôt que d’un regard impersonnel sur sa pathologie.Lire la suite Lire la suite

Particularités de la médecine chinoise

Si la médecine chinoise ne peut pas être amalgamée à la médecine occidentale, elle se distingue tout aussi sûrement du large éventail de pratiques qu’on qualifie couramment de parallèles, complémentaires ou alternatives2. La Chine possède, en effet, cette double particularité, exception historique et anthropologique, d’être le berceau d’un système médical qui s’est pratiqué dans la longue durée avec une remarquable continuité épistémologique et de l’avoir conservé ou, plus précisément, réimplanté, en tant que médecine d’État, dans les années 1950. La médecine chinoise partage donc avec la biomédecine un statut officiel. Ceci n’est pas seulement vrai en Chine : dans la seule région du Pacifique occidental, elle fait l’objet de documents de politique gouvernementale dans 75 % des pays, il existe des cursus universitaires dans 62,5 % d’entre eux et, dans 69 %, des instituts nationaux de recherche3. Lire la suite Lire la suite

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