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Début 2016, une enquête du hors-série 60 millions de consommateurs jetait un pavé dans la mare : sur les 61 médicaments sans ordonnance les plus vendus en pharmacie – pour traiter le rhume, le mal de gorge, la grippe ou encore les troubles intestinaux – seule une minorité d’entre eux serait efficace. Pire : près de la moitié serait à éviter en raison d’un rapport bénéfice/risque défavorable. Ils présenteraient des contre-indications et des effets indésirables disproportionnés pour soigner des maux bénins et passagers. Mauvaise nouvelle pour les millions de Français qui ont le réflexe de passer à la pharmacie au premier éternuement !Lire la suite
Les progrès de la médecine ont été tels dans la deuxième moitié du xxème siècle (découverte de la structure en double hélice de l’ADN, des antibiotiques, des psychotropes, de la cortisone, révolution des techniques d’imagerie et d’endoscopie, possibilité puis banalisation d’une cardiologie interventionnelle non invasive, large utilisation du laser en chirurgie, greffes d’organes...) et encore au début du xxieme (diffusion et recours à la thérapie génique et aux anticorps monoclonaux, séquençage du génome, avancées en cours prometteuses sur la connaissance du microbiote intestinal...) qu’ils ont mis entre les mains des médecins un arsenal thérapeutique puissant. Malheureusement, celui-ci est surtout adapté aux pathologies lourdes, plus dignes d’être prises en considération par la majorité du corps médical, qu’aux banals maux du quotidien dont souffrent à des degrés divers une bonne partie de nos concitoyens. Ceux-ci subissent ce que nous appelons une triple peine : 1) des symptômes qui leur empoisonnent généralement l’existence ; 2) une écoute peu attentive et peu empathique par beaucoup de médecins pour lesquels ces troubles fonctionnels, c’est-à-dire dont l’exploration ne montre rien, sont véritablement mineurs ; 3) la prescription de médicaments non seulement peu efficaces dans ce cas, mais générateurs de trop nombreux effets secondaires.Lire la suite
Les hommes utilisent empiriquement les huiles essentielles depuis des millénaires, notamment sous forme de fumigations ou de frictions. En Égypte antique, 4000 ans avant J.-C., on embaumait déjà les morts avec ces précieux composés végétaux : c’est grâce aux huiles essentielles que les corps des pharaons ont traversé le temps dans un état de conservation aussi excep- tionnel ! Mais l’Histoire a préféré retenir le procédé de fabrication de la bière, dont les Égyptiens étaient là aussi passés maîtres... C’est en 1887 seulement que Chamberland a étudié l’activité des huiles essentielles d’origan, de girofle et de cannelle sur le bacille du charbon (Bacillus anthracis). Les travaux qui suivirent ont toujours confirmé le pouvoir antibactérien et antifongique (antichampignons) des huiles essentielles, et ce sur de très larges « spectres » : une seule petite huile peut combattre efficacement de très nombreux germes redoutables !Lire la suite