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Les bâtisseurs de cathédrales ont-ils laissé un message dans la pierre ? Que sont ces « marques lapidaires » ?

Lors de sa visite d’un de nos beaux monuments du Moyen Âge, qu’ils soient civils ou religieux, le promeneur est parfois surpris de voir d’étranges marques gravées en profondeur sur les pierres d’un mur, d’un pilier, d’un escalier ou dans l’embrasement d’une fenêtre. Variant à l’infini, ayant les formes les plus diverses, mais étant toujours de petite dimension (< 10 cm), elles ne manquent pas de nous surprendre ! Quelle est la raison de leur existence ? Elle est professionnelle au départ. Il y avait tout d’abord ce que l’on appelle les « marques de pose ». Ce sont les plus simples, elles n’ont peu ou pas de caractère symbolique, elles servaient tout simplement à donner l’indication de l’endroit où elles devaient être placées sur un édifice. Il ne faut pas oublier que les pierres étaient taillées à même le sol et qu’ensuite elles étaient montées à l’emplacement désiré. Toutes les pierres ayant la même marque devaient donc être placées à un emplacement déterminé.Lire la suite Lire la suite

Quel pouvait être le chantier d’une cathédrale à la fin du Xll ème et au Xlll ème siècle ?

Brossons rapidement « l’atmosphère » qui régnait sur un chantier de cathédrale au Moyen Âge. Le chœur de la cathédrale n’est pas encore achevé. Lorsque ce sera chose faite, il sera immédiatement livré au culte. Déjà, l’archevêque s’impatiente, envoie ses chanoines en émissaires. Ceux-ci pressent l’architecte de terminer les travaux au plus tôt, car le chantier a pris du retard sur les délais prévus initialement et chaque jour supplémentaire coûte de l’argent à la fabrique ; enfin, le jour de la dédicace a été fixé depuis longtemps !...Lire la suite Lire la suite

Les bâtisseurs de cathédrales ont-ils été les précurseurs du Compagnonnage et de la Franc-maçonnerie ?

Si l’on regarde avec attention où ont été construites les cathédrales, on s’aperçoit qu’elles l’ont toujours été dans des aires géographiques privilégiées, comme s’il existait une prédestination de telle zone géographique plutôt que telle autre. Selon Jean Phaure3, « la prédestination géographique d’un lieu semble souvent n’être que le visage visible d’une intention plus secrète et plus divine, que les hommes sont par la suite, et presque toujours inconsciemment, amenés à accomplir ». Quant à Louis Gillet4, il écrira : « Comme un arbre jaillit d’un lit de feuilles mortes, la cathédrale repose sur un lit de cathédrales ensevelies. » D’un autre point de vue, certains ont même prétendu que les cathédrales Notre-Dame du domaine royal, celles dédiées à la Vierge, seraient une projection sur le sol de la disposition des étoiles constituant la constellation de la Vierge5 ! Vraie ou fausse, cette affirmation montre au moins une chose, c’est que ces édifices sacrés doivent se trouver en harmonie avec le reste de l’univers. Ce qui est normal puisqu’une cathédrale est une représentation du monde en réduction. Elle est orientée selon les quatre points cardinaux, et du zénith au nadir. On peut faire une seconde constatation : c’est qu’en un lieu donné, les cathédrales ont toujours été rebâties à l’emplacement de celles qui les précédaient. Lire la suite Lire la suite

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