Les news

Bienvenue sur notre espace "infos"

La « nature » féminine n’existe pas

Je reçois chaque jour des hommes, des femmes. Ils ont décidé de faire une analyse. Chaque fois qu’ils s’allongent sur le divan, ils vont s’efforcer d’obéir à la règle, terriblement exigeante, de dire tout ce qui leur passe par la tête. Ils vont parler d’eux, de leur relation à l’autre, que cet autre soit réel ou imaginé. Ces hommes, chacun à leur façon, parleront d’une femme, qu’elle soit mère ou amante, sœur ou épouse, copine ou collègue, ils parleront de leur ignorance de cette femme, ou de leur savoir théorique qui ne coïncide pas avec les faits. Ils se demandent ce qu’est une femme. Ce qu’ils sont, eux, en face d’elle. Ils se sentent souvent exclus d’un état, d’une vérité particulière attribuée aux femmes et dont elles garderaient jalousement le secret. Ils compensent parfois ce sentiment inconfortable d’être « hors du coup » en se persuadant de leur supériorité. Mais dans l’intimité du cabinet et de la relation analytique, cette autopersuasion s’effrite. Le mode d’emploi des femmes qu’ils côtoient leur échappe. Ils ont peur de rater, d’être à côté, de dire ou de faire ce que surtout il ne fallait pas dire ou faire.Lire la suite Lire la suite

Le fantasme de la femme

Interroger les fantasmes des femmes, c’est interroger ce qu’elles veulent, ce qu’elles aiment, ce à quoi elles rêvent, ce qui les inspire. Connaître leurs fantasmes, c’est peut-être comprendre, et savoir enfin, comment naît le désir de ces femmes, comment il surgit et comment il s’exprime. Un savoir que beaucoup d’hommes aimeraient posséder, et que beaucoup de femmes, qui se demandent ce qu’il en est de leur désir, aimeraient maîtriser.Lire la suite Lire la suite

Des femmes sur le divan...

Des femmes viennent me voir, elles s’étendent sur mon divan et parlent. Je les écoute. Elles disent leurs doutes, leurs culpabilités, leurs envies – leurs peurs de ces envies –, leurs peurs des jouissances qu’elles éprouvent ou que leur corps réclame. Elles racontent leurs fantasmes, ou leur incapacité – croient-elles – à fantasmer. Elles s’interrogent : « Est-il normal d’avoir des rêves si violents, si obscènes ? Les autres sont-elles comme moi ? Ont-elles des pensées incongrues, inavouables ? Si violentes parfois ? Si peu morales... ? »Lire la suite Lire la suite

Pages