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D’où vient le mot « rêver ? »

En français le verbe rêver est extrêmement équivoque. Lorsque Rousseau écrit : « J’aime encore mieux rêver éveillé qu’en songe », il veut dire qu’il préfère faire des rêveries pendant la journée, du type des Rêveries d’un promeneur solitaire, que d’avoir des rêves pendant son sommeil. Rêver peut signifier avoir un rêve nocturne pendant le sommeil, faire une rêverie, réaliser un rêve éveillé, imaginer ce qu’il y a de plus beau, croire à l’impossible, etc. Les substantifs sont plus précis: la rêverie se fait éveillé alors que le rêve a lieu pendant le sommeil. Freud oppose le rêve diurne (Tagtraum) au rêve nocturne (Nachtraum); on devrait distinguer clairement le rêve éveillé, le rêve endormi et la rêverie. La même distinction se fait dans le verbe rêver, par les particules : rêver à, n’est pas rêver de. Rêver à (l’avenir) se fait éveillé en principe dans la journée, alors que rêver de (sa mort) a lieu dans le sommeil, en principe la nuit.Lire la suite Lire la suite

L’importance vitale du rêve

Le rêve occupe plus de la moitié de notre vie. Il constitue le monde mystérieux de la vie nocturne, le royaume de la fantaisie, du ballet et du dérèglement, le prodigieux bal masqué de l’obscurité. Le rêve est une source inépuisable de ravissement. Il est le cadeau et la récompense. C’est le suprême refuge où autrui ne peut nous suivre. Là, nous sommes chez nous, entre nous. Nous l’utilisons surtout comme processus de compensation. Tous nos échecs de la journée se rattrapent dans les rêves de la nuit. En compensant, nous nous récompensons. Ce cadeau inespéré nous fait sentir un avant-goût du bonheur véritable.Lire la suite Lire la suite

Les rêves sont des énigmes

« En l’année 1525, entre le mercredi et le jeudi faisant suite au dimanche de Pentecôte, je vis pendant la nuit cette image dans mon sommeil : un grand nombre de colonnes d’eau tombant du ciel. La première toucha la terre à six kilomètres environ de moi avec une force terrifiante, un bruit et une clameur formidable, noyant la terre. Je fus envahi d’un effroi si insupportable que je me réveillai avant que l’eau ne rencontrât de nouveau la terre. Et les eaux étaient tombées en quantités très abondantes. Certaines tombaient plus loin, d’autres plus près, et elles venaient toutes de si haut qu’elles semblaient tomber avec une égale lenteur.Lire la suite Lire la suite

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