Le bonheur du désir mutuel
© istock
L’idéal, c’est que les deux partenaires soient en phase au niveau du désir, de l’envie de dévorer l’autre ! C’est bien souvent le cas durant les premiers temps de la relation : les premiers jours, semaines, mois... années ! On se jette l’un sur l’autre n’importe quand, n’importe où (enfin, presque n’importe où, il ne s’agirait pas de contrarier la maréchaussée !) Et puis... Et puis... Au fil du temps, de la routine, du stress quotidien, il se peut que le désir se fasse moins intense, moins animal, bestial, pulsionnel... C’est dans l’ordre des choses, et je connais peu de couples qui se jettent littéralement l’un sur l’autre au quotidien après vingt ans de vie commune ! Lorsque le couple est non-cohabitant, c’est-à-dire que chacun vit chez soi, ce désir « incontrôlé » peut durer plus longtemps, voire perdurer des années ; c’est également le cas dans les relations « adultères », « extraconjugales », bref, les relations secrètes, où la transgression, le plaisir de l’attente, le fantasme de la prochaine rencontre, sont des boosters de libido ! Mais attention, je ne prône pas un type de relation en particulier, ni un modèle que votre morale personnelle réprouve : je veux juste dire que oui, dans de nombreux couples, la routine agit comme un tue-l’amour... C’est pour cela que de nombreux couples veulent l’éviter à tout prix... Et ce guide va vous donner des pistes pour donner du plaisir à votre homme... et vice-versa... pour le plus long- temps possible et pourquoi pas, pour toujours !
Toutefois, même si le désir n’est pas aussi débordant, déferlant et incontrôlable qu’au début – un tsunami de pulsions – le temps qui passe apporte bien d’autres avantages : chaque partenaire connaît mieux l’autre : son corps, ses zones érogènes, les caresses qui le font grimper aux rideaux, les horaires où il est davantage réceptif, les endroits de la maison (de la ville, de la forêt !) qui lui plaisent tout particulièrement. Et donc, on peut dire que la déferlante de libido du début, comme elle est moins intense, est en quelque sorte « complétée » par la connaissance du corps et des envies de l’autre ! On est également davantage en phase avec ses propres attentes. Car, si vous avez eu, dans votre vie, plusieurs partenaires, vous avez peut-être eu des envies, des désirs différents avec chacun ! On ne fait pas l’amour de la même façon avec Éric et avec Gwenaël, on raffole de la fellation avec Mathias, là où c’est moins attractif avec Bryan, on ne souhaite pas forcément recevoir un cunnilingus de la part de Karim, alors que c’était le top avec Dimitri ! Donc le temps ne joue pas forcément contre nous : il est un bon indicateur pour nous orienter, l’un et l’autre, vers une vie sexuelle où chacun y trouve son compte, dans la recherche d’un plaisir partagé !
Bien évidemment, que ce soit tout au début d’une relation ou un peu plus tard, il peut arriver que le désir de l’un et de l’autre des partenaires ne survienne pas au même moment. Monsieur peut être anxieux et stressé parce qu’il vient juste de commencer un nouveau job, Madame peut se « prendre la tête » car elle est en pleine période de choix pour l’évolution de sa carrière... Il existe évidemment mille raisons de ne pas avoir envie de faire l’amour au même moment ! Et alors ? Pas de panique ! Messieurs, Mesdames, nous ne sommes pas (toujours) des animaux ! Si l’autre n’est vraiment pas réceptif, vous pouvez tenter une technique d’approche pour arriver à vos fins (eh ! eh !) Petit massage, coupe de champ’ en dégustant innocemment quelques amuse- gueules aphrodisiaques (cf. mon précédent ouvrage : Mes petites recettes magiques aphrodisiaques, chez le même éditeur), fellation impromptue quand Monsieur sort de la douche... Et si vous voyez que non, vraiment, rien n’y fait... Soyez tolérante ! Plutôt que d’appeler « S.O.S. mon ex » ou « Allo escort boy », rangez vos envies dans un petit coin de votre tête ou... allez vous faire plaisir discrètement en solo dans un petit coin secret de la maison – petit coin discret, ou moins discret, à votre guise : si vous vous caressez sur le lit, et que vous appelez Monsieur pour un motif lambda (Oh ! l’horrible guet-apens !) il y a fort à parier que Monsieur ne résistera pas à venir vous prêter main-forte... Vous pariez ?
Servane Vergy
Si cet extrait vous a plu, vous pouvez en lire plus
en cliquant sur la couverture du livre ci-dessous :
