
Bienvenue sur notre espace "infos"
C’est clair : notre tube digestif est le lieu de plusieurs alchimies croisées. Dès les premières semaines de notre vie terrestre, nous avons reçu deux sortes de nourriture : l’une bien palpable, que nous portions à notre bouche et laissions transiter le long de notre tube digestif ; l’autre impalpable, tissée d’émotions que nous recevions au cours des repas. Dès le début, la faim tiraillant notre ventre nous mettait dans un état de tension très inconfortable. Mais le lait coulant dans notre gorge nous apaisait rapidement. Cette alternance de désagrément et de plaisir a rythmé notre relation à l’alimentation dès nos premiers jours. Par la suite, c’est encore dans le ventre qu’ont résonné de manière privilégiée nos émotions les plus élaborées. Dès la petite enfance, plaisir, frustration, joie, peur, malaise, tristesse... passent par des sensations corporelles abdominales. Plus tard, lorsqu’il s’est agi de devenir autonome, c’est en acquérant la propreté que nous avons effectué le premier pas décisif. Encore une histoire d’abdomen.Lire la suite
Vous trouvez le système digestif complexe et performant ? Vous n’êtes pas au bout de vos surprises ! Car il renferme aussi des cellules qu’on ne s’attendrait pas à trouver dans notre ventre : des neurones. Identiques à ceux qui constituent notre cerveau. Les parois de notre tube digestif donnent asile à quelque 200 millions de ces cellules nerveuses. Certes, c’est peu comparé aux 100 milliards qui occupent notre boîte crânienne. Mais c’est tout de même davantage que le cerveau d’un petit chien ou d’un chat. Et c’est suffisant pour que des informations s’échangent entre ces deux « cerveaux ».Lire la suite
Dans l’intestin grêle, et plus encore dans le gros intestin, nous abritons une population bactérienne très importante. Brrrr... Des microbes dans notre corps ? Oui ! Et ils nous veulent beaucoup de bien. Le tube digestif n’est pas le seul abri que nous offrons aux bactéries. Nous en avons aussi dans la bouche, sur la peau, dans le nez... En tout, cette population représente jusqu’à 300 000 milliards de créatures microscopiques, soit trois fois plus que notre corps compte de cellules.Lire la suite