Les news

Bienvenue sur notre espace "infos"

La course à l'abondance

L’obsession du toujours plus est une respiration humaine, nous expliquerons pourquoi dans la deuxième partie de ce livre. Cela arrange bien nos industriels et nos commerçants puisque nos marchés sont basés sur la croissance et que, tel un organisme vivant, nos sociétés occidentales ne sont pas capables de changer de programmation. Pour ne surtout pas risquer de prendre conscience de l’obsolescence de cette façon de fonctionner et ne pas entendre le langage de nos corps qui souffrent ou s’épaississent régulièrement, de nouveaux produits inondent sans cesse le marché, tous plus sophistiqués les uns que les autres, afin que le consommateur n’ait pas le temps de se lasser. Et les vieux schèmes mentaux continuent de tourner sur eux-mêmes dans l’obsession meurtrière du « toujours plus » qui nous ensevelit sous les acquisitions de toute sorte. Avec la complicité de leurs ouailles encore incapables de se « contenir », les États cherchent toujours à augmenter ou à maintenir leur PNB, ne réussissant pas à échapper à l’absurde fatalité des relances à la consommation.Lire la suite Lire la suite

Economie : les grands prédateurs

Il n’est pas simple de sauter d’un train en marche, surtout lorsqu’il est le résultat d’une technologie de pointe qui permet d’aller où l’on veut, à toute vitesse, et que l’on se croit apparemment protégé malgré le bruit et le chaos. Beaucoup de nos grandes entreprises ressemblent à ces trains prodigieusement puissants et efficaces, qui roulent de plus en plus vite vers leurs destinations strictement financières.Lire la suite Lire la suite

Un monde économique brutal

Silence et consommation ne font pas bon ménage. Le confort apparent des légèretés de principe ou de compromissions, les fuites en avant dans la compétition, la compulsion de consommation ambiante, les ego surdimensionnés, l’affolement comportemental pour être le meilleur, le plus beau, le plus riche, le premier, le plus malheureux, le plus intéressant, le plus désintéressé, le plus... enfin bref « le toujours plus » décliné à l’infini, tout cela n’incite guère à s’offrir des temps de face-à-face avec soi-même. Pour qui veut échapper au tourbillon social du « toujours plus », à ses pressions et à l’aliénation inévitable qui s’ensuit, et pour celui qui préfère vivre sa vie en être éveillé plutôt qu’en passant autiste, épuisé ou égaré, des temps d’arrêt et de questionnements sont indispensables. « C’est tellement important ce que nous venons de vivre, cette occasion enfin de s’arrêter et de prendre du recul... », me disent tant de médecins ou de managers, après s’être donné la permission institutionnelle, lors de séminaires ou de séances de coaching, de s’arrêter un moment et de se poser des ques- tions profondes ou légères jusqu’à ce que les bonnes arrivent, celles qui concernent chacun individuellement. Seulement voilà, faire du zapping de temps en temps ne suffit pas, c’est d’une véritable démarche dont il s’agit. Mais le jeu en vaut la chandelle.Lire la suite Lire la suite

Pages