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L’intensité du présent : la force du souvenir

Ce qui donne la force aux souvenirs d’enfants c’est justement le moment de cet investissement total de l’être, dégagé d’un avant et d’un après et engagé totalement dans ce qu’il vit pour l’occuper si pleinement que, parfois, il ne reste de place pour rien d’autre. C’est une empreinte. C’est elle qui confère l’intensité, c’est elle qui marque. D’autant plus intensément que l’événement surgit sur le terrain vierge, ou presque, de l’enfance.Lire la suite Lire la suite

Une confusion du temps – entre passé et présent

Les personnes traumatisées vivent une confusion du temps – entre passé et présent –, mais aussi une intrusion vivace du passé dans le présent. Cette manifestation récurrente chez mes patients souffrant de traumatismes a retenu ma plus vive attention. Par conséquent, je suis convaincue de l’importance d’un double accès – psycho- logique et philosophique – essentiel à la compréhension du trau- matisme. Cette notion est capitale chez les philosophes antiques, plus particulièrement chez Épicure et Épictète. Ceux-ci faisant de la compréhension du présent la clé de la santé. Aujourd’hui, nous redécouvrons, avec l’apport des sciences cognitives, l’importance de la place du temps dans le fonctionnement cérébral. Je vous invite donc à m’accompagner dans cette enquête.Lire la suite Lire la suite

Une empreinte qui arrête la vie et empêche d’être présent à soi et aujourd’hui

« Une empreinte qui arrête la vie et empêche d’être présent à soi et aujourd’hui. » C’est en ces termes que je définissais le traumatisme en introduction à mon ouvrage sur le sujet 1. Cependant, au fil des jours et après avoir décortiqué le traumatisme, il m’a semblé qu’il restait encore bon nombre de zones d’ombre. Rien de plus normal, compte tenu de la nouveauté de cette approche. Certaines caractéristiques me sont apparues à l’évidence comme des constantes constitutives de la notion de trauma. Les traumatisés vivent les événements avec des perceptions 2, des ressentis identiques ou presque. Eux, les incompris qui ont tant de mal à traduire et exprimer ce qu’ils ressentent, pourraient aisément communiquer avec les autres victimes dans un langage « codé ».Lire la suite Lire la suite

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