Les news

Bienvenue sur notre espace "infos"

Burn-out : les conséquences sur la relation mère-enfant

Si le burn-out maternel se doit d’être reconnu à sa juste importance, c’est bien sûr parce qu’il a des conséquences potentiellement graves sur la mère, mais aussi parce qu’il se répercute sur l’enfant et sur leur relation à tous les deux. Le mal-être maternel permanent a logiquement une incidence sur l’enfant qui tente alors de se débattre et de résister. Plus l’enfant sent que sa mère est indisponible et dans l’évitement, plus il réclame qu’elle s’occupe de lui. Il en fait des tonnes, se montre agité, exigeant, car en fait il n’a qu’un seul but : la sortir de sa léthargie. Mais ce e attitude épuise encore un peu plus la mère, qui rejette alors la faute sur l’enfant, qu’elle juge « difficile ». Ce qui entre- tient un cercle vicieux.Lire la suite Lire la suite

Qu’est-ce que le burn-out ?

Le terme de « burn-out » est utilisé pour la première fois en psychologie dans les années 1970 pour désigner la conséquence d’un stress chronique au travail. Le premier à l’employer et à le décrire est le psychologue et psychothérapeute américain Herbert Freudenberger (1926-1999). « Je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles. Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe, leurs ressources internes en viennent à se consumer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte », écrit-il dans L’Épuisement professionnel : la brûlure interne (traduction littérale du mot anglais burn-out), en 1980. Depuis, d’autres définitions sont venues compléter son approche.Lire la suite Lire la suite

Lire : Quand les mères craquent

« Ce matin, la directrice de l’école de mes enfants m’accueille sur le pas de la porte avec son habituel air revêche : “Madame, vous êtes en retard, j’allais fermer la porte...” Cette phrase, je l’ai déjà entendue des dizaines de fois depuis la rentrée. Alors cette fois, je craque et je lui rétorque : “Oui, Madame, je sais que je suis en retard. De toute façon, je le suis dès que je me réveille le matin. Un peu de pitié pour les mamans tout de même !” Car ce que la directrice ne semble pas soupçonner, c’est que l’angoisse m’envahit dès que j’ouvre l’œil. J’ai déjà en tête l’ampleur des tâches qui m’attendent ! Il faut que je dépose les enfants à l’école puis que je coure prendre le métro (en croisant les doigts pour qu’il n’y ait pas de souci sur la ligne parce que j’ai une réunion importante au travail) ; ce midi, pas de pause déjeuner car il faut que je passe à la CAF régler quelques formalités ; et ce soir, c’est à nouveau la course parce que le grand a rendez-vous chez le dentiste, et puis il y a les devoirs à superviser, le repas à préparer, le salon à ranger car des amis viennent dîner demain... Pas une minute à perdre, et pas une minute pour souffler non plus ! Sans compter qu’avec les enfants, c’est une sorte de bataille permanente, un face- à-face sans fin : “Non, je ne veux pas mettre de manteau aujourd’hui, il fait trop chaud” (Léonie, 3 ans et demi, en plein hiver) ; “Maman, c’est moi qui décide si je vais dormir ou pas chez Léo, pas toi” (Niels, 7 ans). Résultat : je suis tellement fatiguée que, souvent, j’en arrive à me dire que la vie aurait été tellement plus simple sans enfants... »Lire la suite Lire la suite

Pages