Expo : Quatre peintures de Jean Fautrier

À l’occasion de sa participation à la TEFAF Maastricht du 9 au 18 mars 2018
Applicat-Prazan présente  quatre peintures de Jean Fautrier

Provenance : Jeanne Castel, Paris Galerie Breckpot, Bruxelles Galerie Christophe Gaillard, Paris Cette œuvre sera incluse au catalogue raisonné en préparation par Madame Marie-José Lefort Jean Fautrier fait la rencontre de Jeanne Castel en 1923 à la galerie Fabre qui l’expose rue de Miromesnil à Paris. C’est elle qui le présentera à Paul Guillaume qui l’exposera chez Bernheim en 1928. Elle deviendra l’une parmi ses principaux marchands.

Jean FAUTRIER (1898 - 1964)

Tête noire (portrait de Jeanne Castel),
vers 1926 Huile sur toile
Signée en bas à droite
32 x 27 cm*

Courtesy Galerie Applicat-Prazan, Paris © Adagp, Paris 2018

 

 

« Aucune forme d’art ne peut donner d’émotions s’il ne s’y mêle une part du réel. »
Jean Fautrier

 

Parallèlement à la rétrospective Jean Fautrier qui vient de commencer au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris et qui présente notamment six toiles en courtesy de la galerie, Applicat-Prazan exposera sur son stand du 9 au 18 mars 2018 à la TEFAF de Maastricht quatre œuvres de ce peintre majeur de l’abstraction d’après-guerre, maître de l’informel.

Jean Fautrier :
La peinture de Fautrier est unique et immédiatement reconnaissable. Elle résulte d’une recherche personnelle sur la matière et se divise en périodes distinctes. En 1926, des randonnées dans les Hautes-Alpes, dans le Tyrol ou en Savoie, inspirent à Fautrier des paysages de glaciers. Par le traitement de la matière et de la lumière, ces tableaux annoncent la «période noire ». Cette peinture figurative est une évocation simple du sujet, abordé de manière frontale avec l’application raffinée de quelques empreintes colorées dans un monochrome sombre. Chardin est, dès cette époque, une grande source d’admiration et d’inspiration pour Fautrier, qui fait référence aux natures mortes de la peinture française du XVIIIème siècle. En 1927, la peinture de Fautrier évolue du noir vers un gris plus doux («période grise»). Les formes deviennent plus suggestives comme dans ses nus monumentaux qui émergent dans une semi-pénombre. De cette période, Applicat-Prazan présente une Tête noire de 1926 (ou portrait de Jeanne Castel) et un Vase de fleurs de 1928. L’artiste rencontre en 1923 à la galerie Fabre, Jeanne Castel, grande amatrice de peinture, qui commence à lui acheter des tableaux et qui lui présente deux ans après le marchand d’art Paul Guillaume. En 1928, chez Jeanne Castel, Fautrier rencontre André Malraux, qui l’invite à illustrer pour les éditions Gallimard un texte littéraire de son choix: Fautrier se décide pour L’Enfer de Dante, qui marque le début de son œuvre informelle.

En 1940, Fautrier revient à Paris. Durant les années de guerre, l’artiste ne traite que peu de sujets et ne peint plus au sens traditionnel du terme. Il conçoit l’image comme une construction matérielle. Avec le couteau, il appose une masse d’enduit blanc sur le papier et la modèle librement. Sur cette base fraiche, Fautrier répand des pigments de couleur et esquisse avec le pinceau les contours qui encerclent la forme sculptée et la font disparaître. Il ne travaille alors pas contre un mur mais pose le papier devant lui sur une table. Dans ses célèbres séries Otages (1943-1945), Objets (1955), Nus (1956) et Partisans (1957), Jean Fautrier crée des empâtements et des textures, inventant une peinture dite « informelle ». La série des Otages aura un écho retentissant lors de sa présentation en octobre-novembre 1945 à la galerie René Drouin. Applicat- Prazan propose Objets en verrerie de 1945 et, enfin, illustrant la dernière période de la vie de Fautrier, Cubes de glace de 1961 provenant de la collection Günter Sachs et la plus grande composition de l’artiste que nous ayons eue en mains.

 

Provenance : Paul Rosenberg, New York (inv. n° 5547) Ancienne collection Edward A. Bragaline, New York (1957) Exposition : New York, Knoedler Galleries, Twentieth century masters from the Bragaline Collection, 6 – 23 nov. 1963, cat n° 44, rep. Bibliographie : Douglas Cooper, Roger van Gindertael, Nicolas de Staël, Beyeler, Bâle 1966, n° 40, rep. p. 65 Jacques Dubourg, Françoise de Staël, Nicolas de Staël, Catalogue raisonné des peintures, éditions Le Temps, Paris 1968, n° 701, rep. p. 299 Françoise de Staël, Nicolas de Staël, Catalogue raisonné de l’œuvre peint, Ides et Calendes, Neuchâtel 1997, n° 636, rep. p. 439 Cette œuvre fait l'objet d'une demande de prêt en vue de l'exposition Nicolas de Staël en Provence qui se tiendra à l'Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence du 27 avril au 23 septembre 2018. L'acquéreur sera invité à honorer cette demande de prêt. Une fiche descriptive de cette exposition est disponible sur demande.
Nicolas de STAËL (1914 - 1955)
Arbres et maisons (Paysage), 1953
Huile sur toile
Signée en bas à gauche; Signée, datée et inscrite au dos 65 x 81 cm*

Courtesy Galerie Applicat-Prazan, Paris © Adagp, Paris 2018


Nicolas de Staël :
Acquise à l’époque chez Paul Rosenberg à New York par le grand collectionneur Edward A. Bragaline, Arbres et Maisons est une sublime composition, très audacieuse et saturée de couleurs, de Nicolas de Staël réalisée en 1953 en Provence par l’Artiste, alors dans sa période la plus intensément créative. Elle fait actuellement l’objet d’une demande de prêt en vue de l’exposition Nicolas de Staël en Provence prévue du 4 mai au 23 septembre 2018 à l’Hôtel de Caumont à Aix- en-Provence. L’année 1953 marque un tournant dans la vie et l’œuvre du peintre : la découverte de la lumière du midi permet à l’artiste de saisir des paysages au plus près de leur motif avec une attention portée sur l’évolution de la lumière au fil de la journée. Le peintre confiera à son marchand de tableaux Paul Rosenberg le 12 février 1954 « Si vous êtes content de l’exposition, c’est que j’ai pu travailler ici dans le midi et en Sicile. »

 

Bram VAN VELDE (1895 - 1981) Sans titre, 1964 Huile sur toile 130 x 195 cm Provenance : Allbright-Knox Gallery, New-York Collection K.L. Sijmons, Amsterdam Galerie Bernard Cats, Bruxelles Expositions : New York, Knoedler Gallery, 27 oct. – 14 nov. 1964 ; Minneapolis, Walker Art Center, 8 déc. 1964 – 10 janv. 1965 ; San Francisco, San Francisco Museum of Art, 3 fév. – 7 mars 1965 ; Colorado Springs, Colorado Springs Fine Art center, 1er avr. – 1er mai 1965 ; Bram Van Velde New-York, Knoedler Gallery, Bram van Velde, paintings 1957 – 1967, 2 – 27 avr.1968 Paris, Musée national d’art moderne, Bram van Velde, 1er déc. 1970 – 9 janvier 1971 Saint-Paul-de-Vence, Fondation Maeght, Bram van Velde, 21 déc. 1973 – 30 janvier 1974 Bibliographie : Jacques Putman et Charles Juliet, Bram van Velde, Maeght éditeur, Paris 1975, rep. p. 99 Catalogue de l’exposition Bram van Velde au Musée national d’art moderne, Centre d’art et de culture Georges Pompidou, Paris, octobre 1989, rep. p. 214 en situation lors de l’exposition à la Galerie Knoedler en 1968 Bram van Velde a exécuté une centaine de tableaux dans sa vie.
Bram VAN VELDE (1895 - 1981)
Sans titre, 1964 Huile sur toile 130 x 195 cm

Courtesy Galerie Applicat-Prazan, Paris © Adagp, Paris 2018



Bram van Velde :
D’une famille modeste hollandaise, Bram van Velde, né en 1895, est le second de quatre enfants dont trois se consacreront à l’art : son frère cadet Geer sera peintre et Jacoba, sa jeune sœur, écrivaine. Homme du Nord, il est, comme ses compatriotes de la Hollande du siècle d’or, infiniment sensible à la lumière dans ses « paysages-autoportraits » de 1922 où il rejoint l’expressionnisme de Munch. A Paris, en 1924, il développe une série de « natures mortes à la fenêtre » à partir du schéma cubiste. Puis, sur la voie ouverte par Matisse et la confrontation avec le monde méditerranéen, il abandonne peu à peu sa vision réaliste. Produisant peu, dix à douze toiles par an, Bram Van Velde, pendant près de trente ans, se soumet à un geste quasi automatique, de plus en plus ample, et s’abandonne à un pinceau qui dessine, sans profondeur ni relief, des formes en décomposition jusqu’à leur effondrement et leur effacement. En.1964, est organisée une exposition de vingt-deux œuvres récentes à la galerie Knoedler, présentée ensuite dans des musées, dont ceux de Minneapolis et San Francisco. La grande huile sur toile ici dévoilée faisait partie de cette présentation.

 

Provenance des oeuvres présentées :

"Tête noire" (portrait de Jeanne Castel), :
Jeanne Castel, Paris
Galerie Breckpot, Bruxelles Galerie Christophe Gaillard, Paris
Cette œuvre sera incluse au catalogue raisonné en préparation par Madame Marie-José Lefort
Jean Fautrier fait la rencontre de Jeanne Castel en 1923 à la galerie Fabre qui l’expose rue de Miromesnil à Paris.
C’est elle qui le présentera à Paul Guillaume qui l’exposera chez Bernheim en 1928. Elle deviendra l’une parmi ses principaux marchands.

 

Nicolas de STAËL (1914 - 1955)
Arbres et maisons (Paysage), 1953
Huile sur toile
Signée en bas à gauche; Signée, datée et inscrite au dos 65 x 81 cm

Provenance :

Paul Rosenberg, New York (inv. n° 5547)
Ancienne collection Edward A. Bragaline, New York (1957)

Exposition :
New York, Knoedler Galleries, Twentieth century masters from the Bragaline Collection, 6 – 23 nov. 1963, cat n° 44, rep.
Bibliographie :
Douglas Cooper, Roger van Gindertael, Nicolas de Staël, Beyeler, Bâle 1966, n° 40, rep. p. 65
Jacques Dubourg, Françoise de Staël, Nicolas de Staël, Catalogue raisonné des peintures, éditions Le Temps, Paris 1968, n° 701, rep. p. 299
Françoise de Staël, Nicolas de Staël, Catalogue raisonné de l’œuvre peint, Ides et Calendes, Neuchâtel 1997, n° 636, rep. p. 439
Cette œuvre fait l'objet d'une demande de prêt en vue de l'exposition Nicolas de Staël en Provence qui se tiendra à l'Hôtel de Caumont à Aix-en-Provence du 27 avril au 23 septembre 2018. L'acquéreur sera invité à honorer cette demande de prêt. Une fiche descriptive de cette exposition est disponible sur demande.

 

Bram VAN VELDE (1895 - 1981)
Sans titre, 1964 Huile sur toile 130 x 195 cm

Provenance :

Allbright-Knox Gallery, New-York Collection K.L. Sijmons, Amsterdam Galerie Bernard Cats, Bruxelles

Expositions :
New York, Knoedler Gallery, 27 oct. – 14 nov. 1964 ; Minneapolis, Walker Art Center, 8 déc. 1964 – 10 janv. 1965 ; San Francisco, San Francisco Museum of Art, 3 fév. – 7 mars 1965 ; Colorado Springs, Colorado Springs Fine Art center, 1er avr. – 1er mai 1965 ; Bram Van Velde
New-York, Knoedler Gallery, Bram van Velde, paintings 1957 – 1967, 2 – 27 avr.1968
Paris, Musée national d’art moderne, Bram van Velde, 1er déc. 1970 – 9 janvier 1971
Saint-Paul-de-Vence, Fondation Maeght, Bram van Velde, 21 déc. 1973 – 30 janvier 1974

Bibliographie :
Jacques Putman et Charles Juliet, Bram van Velde, Maeght éditeur, Paris 1975, rep. p. 99
Catalogue de l’exposition Bram van Velde au Musée national d’art moderne, Centre d’art et de culture Georges Pompidou, Paris, octobre 1989, rep. p. 214 en situation lors de l’exposition à la Galerie Knoedler en 1968
Bram van Velde a exécuté une centaine de tableaux dans sa vie.


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