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Covid-19 : la mission de suivi de la commission des lois du Sénat analyse les premiers textes pris au titre de la loi d’urgence sanitaire

La commission des lois du Sénat, a constitué, le 25 mars 2020, une mission pluraliste de suivi afin de contrôler les mesures mises en œuvre par le Gouvernement pour lutter contre l’épidémie de Covid‑19. Présidée par Philippe Bas (Les Républicains – Manche), cette mission est composée de 11 sénateurs, représentant l’ensemble des groupes politiques du Sénat, majorité comme opposition. Cette initiative s’inscrit dans une démarche coordonnée de l’ensemble des commissions permanentes du Sénat destinée à assurer un suivi concret et exigeant de l’action du Gouvernement dans le cadre de la crise sanitaire.Lire la suite Lire la suite

LA TUBERCULOSE MALADIE EN FRANCE EN 2018. FAIBLE INCIDENCE NATIONALE, FORTE INCIDENCE DANS CERTAINS TERRITOIRES ET GROUPES DE POPULATION

La situation de la France au regard de la tuberculose est marquée par une baisse constante des cas notifiés depuis des décennies. Cependant, les données nationales cachent une situation hétérogène marquée par d’importantes disparités. À partir des données de la déclaration obligatoire (DO), nous décrivons briève- ment les principales caractéristiques épidémiologiques de la tuberculose maladie en France en 2018, et faisons un focus sur les territoires et les groupes plus particulièrement atteints. En 2018, 5 092 cas de tuberculose maladie ont été déclarés, soit un taux de déclaration de 7,6 cas/100 000 habitants. Les taux de déclaration les plus élevés ont été observés en Guyane (25,7/100 000), en Île-de-France (16,1/100 000) et à Mayotte (11,5/100 000). Le taux de déclaration était près de 17 fois plus important chez les personnes nées à l’étranger que chez celles nées en France (respectivement 40,1/100 000 et 2,4/100 000). Le taux de déclaration était de 249/100 000 dans la population sans domicile fixe et de 76,0/100 000 chez les détenus. Malgré l’amélioration globale de la situation concernant l’épidémiologie de la tuberculose en France, les fortes incidences dans certains territoires et groupes de population nécessitent la poursuite des actions de lutte et la plus grande vigilance. Une adaptation des mesures tenant compte des situations épidémiologiques particulières est nécessaire, afin d’atteindre l’objectif d’élimination de la tuberculose en France et en Europe.Lire la suite Lire la suite

TUBERCULOSE ET INÉGALITÉS DE SANTÉ

n France, comme dans la plupart des pays de l’Ouest de l’Europe, la tuberculose, qui fut dans les siècles passés une cause majeure de morbidité et de mortalité, a régulièrement diminué depuis la fin du 19e siècle, à l’exception des deux périodes de guerre mondiale. Cette diminution a débuté notam- ment avec l’amélioration des conditions de vie dans certains groupes de population et s’est accélérée avec l’arrivée des traitements combinés d’anti- biotiques dans les années 1950, qui a permis de réduire fortement la mortalité et la transmission de la maladie. Ainsi, en France métropolitaine, certaines études font état d’une incidence de 155 cas de tuberculose pour 100 000 en 1946, elle n’atteint plus que 60,3 en 1972 et moins de 20 à partir de 19861,2. Alors que la maladie était considérée en voie d’éli- mination, la fin des années 1980 a été marquée par une stabilisation, voire une augmentation des cas dans certains pays de l’Ouest de l’Europe et aux États-Unis et les premiers foyers de multirésistance aux antituberculeux sont identifiés. Les principaux facteurs évoqués pour expliquer cette inversion de tendance ont été la détérioration des conditions de vie de certains groupes de population, l’impact de l’épidémie de sida (syndrome d’immunodéficience acquise), la baisse de vigilance et de moyens face à une maladie souvent considérée comme en voie d’élimination, le développement des résistances aux antituberculeux et l’impact des migrations internationales.Lire la suite Lire la suite

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