Autonomie protéines végétales - Cantines durables - Accompagnement de terrain pour la transition d’une nouvelle agriculture

Le 7 octobre 2020,


Alors que le projet loi de finance (PLF) 2021 a été présenté au Parlement ce 28 septembre, plusieurs Organisations environnementales, de solidarité ou  organisations d’agriculteurs se mobilisent pour :

 
Une autonomie Protéines végétales pour l’alimentation humaine et animale
L'autonomie de la France en matière de protéines végétales est un levier de santé publique, de transformation des modes d’élevages, de production et de consommation, de vitalité territoriale et de préservation de l’environnement.
Le plan de relance publié le 3 septembre annonce la sortie prochaine de la stratégie protéines végétales, discutée et annoncée depuis plus d’un an. Le budget de 100 millions d’euros prévu pour développement des filières légumineuses (sur un budget de 100 milliards d’euros pour le plan de relance) est largement sous-dimensionné par rapport aux besoins de transformation de ce secteur.

Pour répondre à ces carences, le Réseau Action Climat formule des recommandations et interpellent nos élus.
La coalition d’organisations estime ainsi que les ressources dédiées doivent non seulement être augmentées par rapport à l’enveloppe actuellement prévue par le Gouvernement, mais qu’elles doivent aussi être principalement allouées aux territoires et aux  filières de qualité, particulièrement sous agriculture biologique.

La prochaine échéance est celle du 26 octobre 2020, vote à l’Assemblée nationale.


Vers des cantines plus durables dans la restauration publique

Mieux manger en gaspillant moins aussi dans les Ehpads, Hôpitaux….

50 Millions d’euros sont prévus dans le projet de loi de finances pour soutenir la transformation des cantines scolaires des petites communes. Pourtant les lycéens, les étudiants, les résidents des Ehpads ou les patients des hôpitaux ont aussi droit à une alimentation de qualité. La Loi EGALIM (2018) fixe des objectifs ambitieux pour tous ces convives et pourtant le PLF ne prévoit pas de soutien spécifique pour les accompagner.   .

 

La prochaine échéance est celle du 26 octobre 2020, date des discussions à l’Assemblée nationale.

Depuis plus 2 ans par la Fondation Nicolas Hulot, le Secours Catholique et le Réseau Restau’Co, réseau interprofessionnel de la restauration collective en gestion directe demandent une “prime à l'investissement” pour tous les lieux de restauration collective publique, soit 330 millions d’euros annuels sur trois ans pour atteindre les objectifs de la loi Egalim.

Leur demande se décline pour le PLF dans les propositions suivantes :

-          Elargir l’assiette du soutien public à la restauration collective pour l’étendre aux lycées, université, Ehpad, administratif, etc.

-          Renforcer le budget de la formation pour la restauration collective (la formation de cuisiniers aux menus végétariens par exemple).



Un accompagnement de terrain pour la transition d’une nouvelle agriculture : l’importance du rôle des organismes nationaux à vocation agricole et rurale (ONVAR) et leurs impacts à l’échelle des territoires.

Les ONVAR agissent pour la transformation des pratiques agricoles vers l’agroécologie, pour une  redynamisation des liens entre agriculteurs et avec leurs territoires.


Les organisations, comme Terre de liens et le Réseau CIVAM (centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural) ne reçoivent actuellement pas assez de ressources par rapport à l’impact de leurs actions (impacts en terme d’emplois, de vitalité rurale, de santé publique, de protection de l’environnement).

De même, dans le cadre du plan national pour renforcer l’indépendance de la France dans son approvisionnement en protéines végétales pour l’alimentation humaine et animale, il sera nécessaire de distribuer une grande partie de l’enveloppe aux territoires, via des acteurs locaux agissant sur le terrain, dont les ONVAR et les collectivités territoriales.   


Les négociations sont en cours entre les ONVAR et le Gouvernement pour évaluer l’enveloppe annuelle de leur principale source de financement, le CASDAR 2021-2025, afin de permettre aux associations territoriales de poursuivre leurs activités à l’avenir.