Quantum touch : corps et matrice

Nous sommes des êtres complexes, intégrés à la matrice de l’Univers. Nous nous ajustons, nous nous adaptons et nous changeons. Ce qui nous donne accès à tout cela, c’est l’ensemble de notre moi, que nous ressentons à chaque instant, et qui grandit, s’ouvre et devient.

Nous sommes des êtres complexes, intégrés à la matrice de l’Univers. Nous nous ajustons, nous nous adaptons et nous changeons. Ce qui nous donne accès à tout cela, c’est l’ensemble de notre moi, que nous ressentons à chaque instant, et qui grandit, s’ouvre et devient.

D’après le dictionnaire1, le mot matrice désigne :
1. Une substance dans laquelle quelque chose est imbriqué ou enfermé.
2. Une situation ou un ensemble de circonstances qui permet ou encourage la création, le développement ou l’épanouissement de quelque chose.
3. La substance qui se trouve entre les cellules et à partir de laquelle les tissus (par exemple les cartilages ou les os) se développent.
4. Un lit ou encadrement de matériaux qui protège ou absorbe une force.


Biologie du corps-matrice
Le corps « matrice » peut être pensé comme une structure qui est soit liquide soit cristalline. Au sein de cette matrice, il existe d’innombrables et minuscules tubes qui parcourent tout le corps. L’ensemble de ces tubes est appelé « cytosquelette ». Ces tubes sont en réalité des microfilaments qui peuvent être considérés comme le plan subcellulaire. Ils font partie d’une nouvelle vision de la fonction du corps en biologie moléculaire.

La taille d’un microfilament est de 4 à 6 nanomètres. (Imaginez- vous une bille de taille moyenne : la bille est à la Terre ce que le nanomètre est au mètre.) Ces microfilaments se trouvent dans chacune de nos cellules : ils conduisent des protéines à des destinations précises, ils déplacent des organites dans leur cellule de façon ordonnée et transportent même les molécules d’ARNm depuis le noyau jusqu’à des zones spécifiques, effectuant ainsi les mouvements de translation. On pensait au départ que cet ensemble de microfilaments, le cytosquelette, ne jouait qu’un rôle mineur dans le maintien de l’intégrité des cellules, la division cellulaire et la cyclose, mais récemment, les scientifiques ont découvert que le cytosquelette était également impliqué dans la communication cellulaire, le métabolisme et le transport moléculaire.

Un point de vue biologique sur les blocages énergétiques
Dans l’idéal, le corps se trouve dans un état constant de fluidification et de réorganisation ; c’est grâce à cet état qu’il se maintient en bonne santé. Les problèmes de santé prenant la forme de blocages énergétiques sont dus à une inhibition du flux à travers le cytosquelette. Cette inhibition peut avoir toutes sortes de causes, du problème émotionnel à la blessure physique. La tension et/ou le stress comptent parmi les facteurs les plus fréquents d’inhibition du flux car ils engendrent une compression dans le système du corps. Dans le milieu médical, on pense aujourd’hui qu’environ 80 % des maladies de tout type seraient liées au stress, et d’après les recher- ches les plus récentes, le chiffre exact serait en réalité plus proche de 95 %.

Le corps accepte mieux le changement quand il est ouvert, relaxé et fluide. Si on cherche à provoquer un changement dans un corps ayant une forme cristalline ou rigide, ce corps se déchire ou se fend. Les filaments du corps fonctionnent comme un réseau de pailles – si l’une des pailles est bouchée ou tordue, le flux ne peut plus circuler. L’efficacité de la guérison par la Transformation profonde repose sur sa capacité à créer ou à rétablir un état liquide, un flux ou un ensemble de flux à travers le corps. En fluidifiant notre système, on renforce les pailles comprimées ou obstruées afin de faciliter le flux. Dans cet état liquide, on permet au corps de se transformer en une nouvelle matrice ayant un potentiel de santé optimal.


Si, à votre travail, par exemple, quelqu’un ou quelque chose vous dérange, votre corps entre dans une réaction de stress. Ce qui provoque davantage de stress dans votre système et engendre des dommages physiques et mentaux. La tension corporelle tend à restreindre les microfilaments (le système de transport du corps), et, quand la tension est constante, le corps se met à se désagréger len- tement. Pour conserver la santé, il est absolument essentiel que le système du corps ne soit pas comprimé par une quelconque pression ou tension – l’état cristallin – et puisse affluer librement – l’état liquide. Avec le travail de Transformation profonde, vous allez apprendre à guider votre corps pour qu’il retrouve son état liquide en rétablissant le flux autour des cellules et à travers les cellules et en permettant un meilleur échange de nutriments et une élimination plus efficace des toxines. Il s’agit là d’une étape du processus de la reconstruction de votre structure et de celle de votre consultant.

Corps et flux : un regard énergétique
Le flux du corps peut être comparé à une rivière en mouvement, qui coule facilement et sans effort. Ce flux est connecté à un flux plus vaste, tout comme les petits systèmes de rivières et de lacs alimentent les grands océans du monde. Ce flux plus vaste est une énergie qui paraît externe mais qui, en réalité, nous alimente et afflue à travers nous de façon constante. C’est l’énergie de la Force vitale, chi, ou prana (telle qu’elle est décrite dans Quantum-Touch : Le Pouvoir de guérison). Chacun d’entre nous est une expression individuelle de l’énergie de la Force vitale ; c’est la façon dont elle afflue qui fait de nous ce que nous sommes sur tous les plans. L’univers est un exemple de rivière, ou flux, dans un état d’accep- tation totale : il ne réclame rien mais se montre disponible pour tous les êtres. Quand vous pratiquerez la Respiration profonde, vous commencerez à prendre conscience de la qualité du flux qui est en vous, et vous aurez accès aux flux de l’énergie externe qui sont bénéfiques pour nos consciences et nos corps.

Servir de modèle : comment la relaxation et le flux qui sont en vous améliorent la santé de votre consultant
Nous sommes tous des champs d’énergie. Si je me trouve à côté de quelqu’un, cette personne peut ressentir mon état d’esprit parce qu’elle se trouve à côté de mon champ. Si je pense à un ami ou un proche, je peux avoir un impact sur lui parce qu’il n’y a pas de séparation entre nous sur le plan énergétique. Il nous est tous déjà arrivé de rentrer dans une pièce et de sentir que tout allait très mal, ou même que tout allait très bien. Si je demande à mon champ énergétique de vibrer d’une certaine façon, je me mets à influer sur ceux qui se trouvent autour de moi à l’aide de cette vibration. En ajustant mon intention concernant cette vibration, j’affecte encore davantage ceux qui se trouvent autour de moi (ainsi, si je modifie ma vibration en la dirigeant ou en la dotant d’une intention spécifique, j’ai plus d’influence que quand je n’ai pas d’intention du tout). L’énergie suit la pensée. Mon intention guide ma vibration de sorte qu’elle puisse être partagée avec ceux qui font attention à moi et ceux à qui j’accorde une attention particulière. C’est de cette façon que l’on utilise les méthodes de Transformation profonde dans le travail de guérison – via l’intention et l’entraînement.

Quant nous pratiquons le travail de Transformation profonde, nous obtenons un accès non seulement à nous-mêmes, mais aussi à toute personne avec qui nous choisissons d’interagir. Si cela peut se produire, c’est parce que la Respiration profonde crée chez le praticien un état qui amène son champ énergétique à devenir fluide et calme. Si, par exemple, je laisse mon champ énergétique fluide et calme interagir avec une personne, je peux, par contraste, juger la qualité de son flux, car je suis (à ce moment-là) un modèle d’état d’ouverture et de fluidité. La plupart des gens ont un flux qui « sau- tille », un peu comme une balle dans un flipper. Quand le flux est sujet à ce type de tressautement, on parle de système « bruyant » ou déséquilibré. Quand je suis dans un état de calme intérieur, je peux ressentir ou traiter les zones qui ne sont pas fluides ou qui sont bruyantes, et ce, par le biais de l’intention. En rendant mon flux har- monieux tout en pensant à l’autre personne, je me mets à agir sur le système de cet autre. C’est la partie « entraînement » du processus. Quand je suis le flux d’un consultant et que je me retrouve face à un obstacle, j’applique une technique de Transformation profonde.


 

  Alain & Jodys Herriott                          
                                                                              

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 Quantum touch - La transformation profonde