MODE DE PRÉPARATION D’UN EXTRAIT GEMMOTHÉRAPEUTIQUE

 
Des bourgeons frais ou des jeunes tissus végétaux sont hachés et mis à macérer dans un mélange d’eau, d’alcool et de glycérine, cette solution apparaissant comme le meilleur solvant et le meilleur support des qualités du végétal.

Après trois semaines de trempage (temps qui apparaît nécessaire pour que les qualités actives du tissu se libèrent), on filtre.

On dilue ensuite dix fois ce même mélange qui doit correspondre à un vingtième du poids des tissus récoltés.

On dynamise alors homéopathiquement ce liquide afin de réaliser une dilution de première décimale, nommée D1, que l’on conserve et qui sera utilisée thérapeutiquement.

Cela dit, le produit obtenu nommé “ macérat ”, contient une quantité relativement importante d’alcool, raison pour laquelle certains chercheurs comme Philippe Andrianne ont préféré utiliser directement le macérat de base, sans le diluer.

Les qualités actives du produit obtenu restent néanmoins les mêmes, mais l’apport moindre en teneur alcoolique le rend plus acceptable par certains sujets, ce qui permet également d’en diminuer le nombre de gouttes lors de la prise du produit.

Cette préparation s’appelle un macérat concentré.
Ces deux préparations (macérat D1 ou macérat concentré) s’utilisent par voie orale sous forme de gouttes, généralement de la manière suivante :
- Macérat D1 : 50 à 100 gouttes dans de l’eau deux fois par jour.
- Macérat concentré : 5 à 15 gouttes deux fois par jour dans un peu d’eau.
L’utilisation du macérat D1 peut se faire également sous forme de spray buccal, le traitement se réalisant alors sous forme d’applications de gouttes sur la muqueuse de la langue une à trois fois par jour.

Ces différentes formes sont aussi efficaces les unes que les autres, et leur choix n’est qu’une question de pratique, les bourgeons et jeunes pousses en pleine croissance témoignant d’une intense force de vie.

Ils sont pourvus de tout le bagage génétique de la plante et concentrent indéniablement en eux de nombreux facteurs de croissance (les gibbélines) qui vont stimuler les forces de régénération et le potentiel vital de l’organisme, lui permettant de retrouver sa capacité à éliminer ses toxines et à gérer de façon optimale ses fonctions physiologiques.

Liste des bourgeons actuellement utilisés en gemmothérapie :
L’airelle L’aubépine L’aulne
Le bouleau La bruyère
Le cassis
Le cèdre
Le charme
Le châtaignier Le chêne
Le citronnier
Le cornouiller sanguin L’églantier
L’érable sycomore
Le figuier
Le framboisier
Le frêne
Le genévrier
Le lilas
Le marronnier d’Inde Le noisetier
Le noyer royal L’olivier
L’orme champêtre
Le pin sylvestre
Le romarin officinal La ronce
Le saule blanc
Le séquoia géant
Le sorbier
Le tamarin
Le tilleul
La vigne
La viorne

 

                                                                                   Dr Roger Halfon

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