La gemmothérapie, la santé par les bourgeons

Nous sommes à une époque d’évolution et de mutation, et depuis ces dernières années, de nouvelles technologies sont apparues, que ce soit en électronique, en chimie ou en biologie.


Nous sommes à une époque d’évolution et de mutation, et depuis ces dernières années, de nouvelles technologies sont apparues, que ce soit en électronique, en chimie ou en biologie.

La médecine n’échappe pas à ce courant, et ainsi de nombreuses thérapies se sont développées, avec un intérêt particulier pour les techniques dites “ naturelles ”, accompagnant un certain retour à la nature, sans délaisser pour autant l’apport chimique de ces dernières décennies.

La phytothérapie – autrement dit l’emploi des plantes – fait partie de cet ensemble.
Comme on le sait, l’utilisation du monde végétal a toujours été l’une des bases de soin de l’être humain, et ce, depuis la nuit des temps.

Progressivement, l’homme a diversement utilisé les racines, la tige et les fleurs du végétal sous de multiples formes – en boissons (tisanes), en application, en ingestion, en bain...

Cependant, au XXIe siècle où nous sommes, certaines considérations font de ce corps de connaissance un savoir poussiéreux à dépasser, voire à oublier, d’autant plus que notre monde actuel exige justement des dosages précis, contrôlés, ce que ne peut proposer la phytothérapie traditionnelle en dépit de ses qualités.

C’est pourquoi des chercheurs se sont penchés progressivement sur cet aspect, comme le Dr Pol Henry qui, à partir des années 1950 s’intéressa particulièrement à l’utilisation d’extraits embryonnaires végétaux (bourgeons et jeunes pousses), à la suite des travaux du Dr Niehans portant sur le règne animal.

Les bourgeons pouvant être comparés de par leur forme extérieure à des pierres précieuses (gemma en latin), le Dr Max Tetau désigna ce travail qui allait devenir un corps de savoir et une thérapie la gemmothérapie, lançant ainsi un mouvement d’étude et de pratique qui se développa progressivement autour de recherches biologiques rigoureuses, menées entre autres par le Dr Julian et le Dr Flament.

On peut considérer que la forme embryonnaire (qu’elle soit animale ou végétale) contient indéniablement les éléments les plus actifs de l’espèce, aboutissant à la formation complète de l’individu, plante, arbuste, arbre ou animal.

On connaît l’importance de l’apport des cellules embryonnaires animales pour l’être humain et il faut citer ici le travail de Paul Niehans autour des années 1930.

Consistant en injections intramusculaires de broyats cellulaires pro- venant de fœtus animaux, cette thérapie a fait l’objet de multiples publications mettant toujours en évidence ses qualités de stimulations du potentiel vital de l’organisme.

Elle nécessite néanmoins un protocole complexe et la mise à disposition d’un cheptel particulièrement contrôlé.

Non autorisées en France, mais encore pratiquées en Suisse et aux États-Unis dans certains établissements, les injections de cellules et d’organes embryonnaires (ou embryothérapie) se sont révélées une excellente thérapie qui permet, après drainage de l’organisme, de re- lancer les fonctions immunitaires de l’être et d’aboutir à ce que l’on appelle une action de rajeunissement.

Il se trouve que l’utilisation des bourgeons et des jeunes pousses de végétaux (embryo-thérapie végétale ou gemmothérapie) offre en fait les mêmes possibilités thérapeutiques mais sans en présenter des effets secondaires.

Nulle injection ici, et ainsi nulle possibilité de rejet, de choc, voire d’infection, puisqu’il s’agit d’une simple absorption buccale.

D’autant plus que, de cette manière, d’autres activités de la plante et d’autres possibilités apparaissent, contribuant ainsi à une meilleure connaissance et surtout à une plus grande action thérapeutique du végétal.

Il ne s’agit pas de renier pour autant les données déjà connues de la phytothérapie (tisanes, aromathérapie, élixirs du Dr Bach...) mais d’en souligner et d’en découvrir d’autres.

Le figuier, par exemple, n’était connu et utilisé que pour ses propriétés laxatives.
Et l’on découvre que ses bourgeons ont une action sur l’axe cortico-hypothalamique, ce qui fait d’eux des anxiolytiques utiles dans toutes les affections psycho-somatiques.

Le cassis, quant à lui, était surtout connu et utilisé pour ses baies avec lesquelles on confectionne un apéritif devenu célèbre grâce à un certain chanoine de Dijon...
Et pourtant, ses bourgeons dévoilent une action anti-inflammatoire puissante voisine de celle de la cortisone.

Comme on le voit, la gemmothérapie se révèle une thérapie nouvelle dans ses indications et ses applications.

Elle permet par ailleurs un drainage de l’organisme à un moment où nos corps sont de plus en plus gorgés de substances chimiques encombrantes voire dangereuses.

C’est pourquoi l’embryothérapie végétale – ou gemmothérapie – mérite d’être considérée avec attention et paraît s’intégrer parfaitement aux possibilités médicales actuelles.

Le but de l'ouvrage présenté ci-dessous est de la faire connaître afin que chacun puisse en bénéficier.
Mais il faut rappeler ici que, comme toute thérapeutique active, la gemmothérapie doit être pratiquée sous le contrôle et l’aide d’un médecin.


                                                                                   Dr Roger Halfon

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