PARIS-NICE 2022 : ÉQUILIBRE ET VARIÉTÉ

C’est la moindre des choses pour une course qui fêtera en mars sa 80e édition d’avoir trouvé le juste équilibre et Paris-Nice s’emploie à le conserver jalousement en le peaufinant chaque année. Si la Course au soleil a jadis eu des scrupules à tester trop durement les coureurs en début de saison, elle n’hésite plus aujourd’hui à leur proposer un menu aussi varié qu’équilibré, donc, et il y en aura une fois de plus pour tous les goûts, même les plus affirmés, du 6 au 13 mars entre Mantes-la-Ville et la Promenade des Anglais.
C’est la moindre des choses pour une course qui fêtera en mars sa 80e édition d’avoir trouvé le juste équilibre et Paris-Nice s’emploie à le conserver jalousement en le peaufinant chaque année. Si la Course au soleil a jadis eu des scrupules à tester trop durement les coureurs en début de saison, elle n’hésite plus aujourd’hui à leur proposer un menu aussi varié qu’équilibré, donc, et il y en aura une fois de plus pour tous les goûts, même les plus affirmés, du 6 au 13 mars entre Mantes-la-Ville et la Promenade des Anglais.

 
Qu’on en juge : si les Yvelines accueillent pour la 13e fois d’affilée la première grande course par étapes de la saison, le département recèle encore suffisamment de coins et de recoins pour surprendre à nouveau les coureurs. L’objectif est une fois de plus de ne pas rendre la partie trop facile aux sprinters et les zones exposées au vent du côté d’Houdan devraient permettre de favoriser les escarmouches tandis que le raidillon de Breuil Bois Robert, à 6 km de l’arrivée, paraît idéal pour les puncheurs ambitieux.


La question des deux étapes suivantes est de celles que l’on se pose à chaque édition lors du passage dans les plaines du Bassin parisien, de la Beauce et cette fois de l’Indre puis de la Creuse – où la course n’était pas venue depuis 1996 : bordure ou sprint massif ? Les deux ne sont pas incompatibles, mais la météo décidera, sachant que la belle arrivée de la 2e étape à Orléans paraît plus taillée pour les sprinters que celle de Dun-le-Palestel, qui accueille le peloton après 44 km d’un circuit vallonné.

 
C’est l’Allier qui reçoit cette année le traditionnel chrono de milieu de semaine. Un parcours aussi court que vallonné de 13,4 km entre Domérat et Montluçon et un final très pentu rue Buffon, avec un passage atteignant 14%.

 
Si ce contre-la-montre ramassé esquissera les grandes la lignes de la hiérarchie finale, celle-ci devrait se préciser le lendemain dans le gros morceau de cette édition, une redoutable étape de 188,8 km entre Saint-Just-Saint-Rambert, à 19 km de Saint-Étienne, et un final ardéchois à Saint-Sauveur-de-Montagut. Avec 3 350 m de dénivelé positif et trois cols de 1e catégorie – la classique Croix de Chaubouret (9,8 km à 6,6%), la côte de Saint-Romain-de-Lerps (6,5 km à 7,3%) et le col de la Mure (7,6 km à 8,3%) –, cette équipée s’annonce propice aux scénarios les plus divers et les plus alléchants.


Le cap sera mis sur la Méditerranée dès le vendredi pour la plus longue étape de cette édition entre Courthézon, dans le Vaucluse, et Aubagne, aux portes de Marseille. Avec encore 2 900 m de dénivelé positif et le franchissement du difficile col de l’Espigoulier avant la descente finale, le peloton aura de quoi se mettre en jambes avant un week-end traditionnellement relevé.

 
Depuis quelques années, Paris-Nice prend de la hauteur le samedi, et la course retourne en 2022 au Turini (14,9 km d’ascension à 7,3%), qui avait consacré en 2019 deux Colombiens, Dani Martinez pour l’étape et Egan Bernal pour le général. Ce sera une véritable course de côte avec une seule bosse, la montée de Coursegoules, avant le final.

 
Le dimanche sera marqué, chacun l’espère, par des retrouvailles avec la Promenade des Anglais et un parcours d’apparence classique, mais épicé d’une modification majeure : le col d’Èze, théâtre de tant d’arrivées historiques de Paris-Nice, sera franchi par une partie inédite, plus courte mais aussi plus raide, qui fera passer le pourcentage de l’ascension de 6,1% à 7,6%. On vous l’avait dit : de la continuité, mais toujours du changement !

 
Ø  Les étapes de Paris-Nice 2022

Dimanche 6 mars, 1ère étape : Mantes-la-Ville > Mantes-la-Ville, 159,8 km

Lundi 7 mars, 2ème étape : Auffargis > Orléans, 159,2 km

Mardi 8 mars, 3ème étape : Vierzon > Dun-le-Palestel, 190,8 km

Mercredi 9 mars, 4ème étape : Domérat > Montluçon, 13,4 km (contre-la-montre)

Jeudi 10 mars, 5ème étape : Saint-Just-Saint-Rambert > Saint-Sauveur-de-Montagut, 188,8 km

Vendredi 11 mars, 6ème étape : Courthézon > Aubagne, 213,6 km

Samedi 12 mars, 7ème étape : Nice > Col de Turini La Bollène-Vésubie, 155,4 km

Dimanche 13 mars, 8ème étape : Nice > Nice, 115,6 km

 
Ø  Les 22 équipes sélectionnées :

Conformément au règlement de l’Union Cycliste Internationale, les dix-huit équipes UCI WorldTeams suivantes sont engagées d’office :

AG2R Citroën Team (Fra)

Astana Qazaqstan Team (Kaz)

Bahrain Victorious (Brn)

Bora – Hansgrohe (Ger)

Cofidis (Fra)

EF Education – NIPPO (Usa)

Groupama – FDJ (Fra)

Ineos Grenadiers (Gbr)

Intermarché – Wanty – Gobert Matériaux (Bel)

Israel Start-Up Nation (Isr)

Jumbo-Visma (Ned)

Lotto Soudal (Bel)

Movistar Team (Esp)

Quick-Step Alpha Vinyl Team (Bel)

Team BikeExchange - Jayco (Aus)

Team DSM (Ned)

Trek – Segafredo (Usa)

UAE Team Emirates (Uae)

 
Par ailleurs, les deux premières équipes au classement UCI ProTeams en 2021 participeront de droit à Paris-Nice 2022 :

Alpecin-Fenix (Bel)

Team Arkéa – Samsic (Fra)

 

Les organisateurs invitent les équipes suivantes :

B&B Hotels - KTM (Fra)

TotalEnergies (Fra)