La ville de Saint-Denis en course pour les Jeux Olympiques 2024
La ville de Saint-Denis s’engage pour la candidature de Paris aux Jeux Olympiques et Paralympiques 2024. Représentante de la France jeune, populaire et multiculturelle ses atouts sont indéniables pour accueillir le premier événement sportif mondial.
Un regroupement stratégique autour d’un axe fort Paris / Saint-Denis
> Le Stade de France au cœur des jeux
Avec la Coupe du Monde de Football de 1998 et la construction du Stade de France, la commune de Saint-Denis connait une renaissance extraordinaire. Depuis, forte de son expérience, la ville a accueilli de nombreux événements sportifs, comme les mondiaux d’athlétisme (2003) ou de rugby (2008). Elle se prépare d’ailleurs à renouveler l’expérience l’an prochain pour l’Euro 2016.
Dans le projet de candidature de Paris, au prix de rénovations, le stade est destiné à devenir olympique.
> Des terrains disponibles
Mais en complément, trois infrastructures majeures doivent encore être positionnées. Il s’agit du village olympique, des centres aquatiques (d’un côté water-polo et de l’autre natation) et du centre des médias. La candidature doit porter sur une stratégie de regroupement territorial des équipements afin de minimiser les déplacements des athlètes et des journalistes et de garantir les dimensions économiques et écologiques du projet.
Le territoire de Plaine Commune est en position stratégique pour accueillir tout ou partie de ces équipements. Saint-Denis affirme son souhait de faire du secteur Pleyel – Berges de Seine le pilier central de la candidature.
> Des coûts maîtrisables
Dans le contexte budgétaire actuel, le coût et l’héritage d’un tel événement sont essentiels. Dans le projet présenté par Paris, il s’agit avant tout de valoriser l’existant ou d’accélérer ce qui est déjà en projet. Les sites envisagés sur Saint-Denis permettraient de mutualiser les dépenses et d’optimiser le calendrier de :
- La gare du Grand Paris Express qui verra le jour à Pleyel et qui constitue une porte d’entrée majeure pour accueillir les 10.000 athlètes de plus de 200 pays et plus de cinq millions de spectateurs.
- Le franchissement des voies ferrées qui reliera Pleyel (métros) et la Plaine (RER D).
- L’effacement des bretelles autoroutières de l’A86 et de l’A1.
- Le prolongement du T8 au sud.
- La rénovation de la gare Saint-Denis RER.
La candidature des Dionysiens
Les atouts du territoire sont multiples :
- un maillage de transports en commun exceptionnel (RER B et D, métro 13, tramway 1, 5 et 8, et bientôt 14, 15, 16 et 17 du Grand Paris Express),
- des infrastructures routières stratégiques (A1, A86 et périphérique),
- de la disponibilité foncière,
- une expérience solide dans l’accueil des grands événements sportifs.
L’accueil des Jeux à Saint-Denis permettrait de réduire les fractures territoriales et sociales qui existent au sein de la métropole. Au-delà de la dimension sportive, il s’agit d’impacter positivement la France dans plusieurs domaines : jeunesse, cohésion sociale, innovation, engagement environnemental, développement économique et territorial.
Le message que la mairie de Saint-Denis porte est celui de Jeux solidaires, populaires et écologiques, avec une appropriation de l’évènement par les habitants, les salariés, les acteurs culturels, associatifs et sportifs.
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