Sur les pas de la Mère Divine

S’il est un pays où la Mère Divine est particulièrement vénérée et adorée, c’est bien en Inde. Encore aujourd’hui dans une société pourtant de plus en plus technologique, l’Inde nourrit toujours une spiritualité vivante habitée par la Mère Divine. On La présente comme épouse d’un dieu ou comme Mahadevi, la Mère suprême, qui est aussi l’Absolu inconditionné. Elle se retrouve aussi en tant que déesse locale de très nombreux villages. Elle a inspiré les poètes et les religieux de toutes les époques et de tous les courants philosophiques, même l’Advaita-védanta.

S’il est un pays où la Mère Divine est particulièrement vénérée et adorée, c’est bien en Inde. Encore aujourd’hui dans une société pourtant de plus en plus technologique, l’Inde nourrit toujours une spiritualité vivante habitée par la Mère Divine. On La présente comme épouse d’un dieu ou comme Mahadevi, la Mère suprême, qui est aussi l’Absolu inconditionné. Elle se retrouve aussi en tant que déesse locale de très nombreux villages. Elle a inspiré les poètes et les religieux de toutes les époques et de tous les courants philosophiques, même l’Advaita-védanta.

Tous les grands sages de l’Inde insistent sur le fait qu’on peut connaître la Mère Divine par expérience mystique. Je dis bien « connaître », et pas « réfléchir sur un concept ». Cela signifie qu’Elle a une réalité... avec bien des manières de se manifester.

En Extrême-Orient, Kwan yin (Chenresig ou Tara au Tibet), bodhisattva féminin, représente la Mère Divine, dans la mythologie du bouddhisme mahayaniste.

En Occident, le Dieu-Père, image de Yahvé, s’est largement imposé. Cependant dans les mondes catholiques et orthodoxes, une recherche d’équilibre a contribué à cultiver le côté féminin de la dévotion avec Marie : « la mère de Dieu ».

Personnellement, c’est en Inde que j’ai ressenti l’appel de la Mère Divine. Et cet appel m’a emporté dans un parcours que je ne pouvais imaginer. L’Inde n’est pas un pays qui se visite, c’est un pays qui se vit. Par ce livre, aujourd’hui, je souhaite transmettre mon témoignage de ce chemin que j’ai parcouru. Cet écrit a été inspiré directement par ce que j’ai vu et expérimenté. Ce fut un véritable voyage de découverte ou plutôt de dévoilement de la Mère Divine qui se fit très progressivement. Il a fallu que ma conscience personnelle évolue afin de se préparer à reconnaître une réalité qui était là, mais que je ne pouvais percevoir.

Je devins yogi. Alors les yeux du cœur se sont ouverts. Et je vis que derrière les limites des formes et derrière leurs multiplicités, il y a la Conscience et les énergies. Illusoires sont les limites mais réelles les énergies divines.

Alors, bien plus tard, après avoir préalablement rencontré diverses sages appelées «Mère», j’ai ressenti qu’il me fallait confronter cette perception nouvelle à la connaissance de la tradition. Ainsi j’ai cherché, dans les textes sacrés et chez les mystiques, des références à la Mère Divine. Recherche passionnante : c’est comme après avoir trouvé un trésor, on a besoin d’en connaître l’origine...

 

 Patrick Vigneau

 

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