LA PRIÈRE POUR ÉLEVER NOTRE CONSCIENCE

À longueur de journée, notre vie tourne autour des préoccupations quotidiennes. Quand vais-je parvenir à boucler ce dossier? Que préparer à dîner ce soir? Comment faire pour être mieux aimé ? Eh bien la prière sait nous faire sortir immédiatement du petit cercle égocentrique qui se referme sur nous-même, pour nous projeter dans un autre cercle vaste comme un souffle libéré. Et comme cela fait du bien! Il n’est rien de plus apaisant que se sentir relié à l’absolu, à l’univers, aux autres.
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À longueur de journée, notre vie tourne autour des préoccupations quotidiennes. Quand vais-je parvenir à boucler ce dossier? Que préparer à dîner ce soir? Comment faire pour être mieux aimé ? Eh bien la prière sait nous faire sortir immédiatement du petit cercle égocentrique qui se referme sur nous-même, pour nous projeter dans un autre cercle vaste comme un souffle libéré. Et comme cela fait du bien! Il n’est rien de plus apaisant que se sentir relié à l’absolu, à l’univers, aux autres.

ALLER MIEUX
Que ce soit sur le plan de la santé, du mieux-être ou de la spiritualité, il n’y a qu’une différence de niveau où l’on situe la prière, mais quoi qu’il en soit, cela fait du bien à notre cerveau et le corps s’en souvient, cela restaure notre «âme» même pour ceux qui ne pensent pas à elle. Une étude scientifique récente du Religious Brain Project (publiée en 2016) a démontré l’effet de la prière intense sur le cerveau. L’équipe de chercheurs neuro-scientifiques, dirigée par le docteur Jeff Anderson, neuroradiologue, a soumis à l’IRM 12 hommes et 7 femmes, en les plongeant dans une situation « religieuse ». Les participants se sont donc prêtés à des activités spirituelles qui leur permettaient de retrouver le lien avec « Dieu ».

Au programme, lecture de la Bible, prières, écoute de citations... Pour chaque expérience, ils devaient dire ce qu’ils ressentaient. La plupart ont rapporté un sentiment de paix et une sensation de chaleur. Plus intéressant encore : ils ont constaté, en observant les clichés de l’IRM, que la prière renforçait dans le cerveau le circuit de la récompense. Retenons le fait que prier rend heureux, « satisfait », et surtout annihile ce terrible sentiment de solitude qui nous étreint souvent dans nos sociétés occidentales. En priant, nous sommes reliés au monde (religion, étymologiquement, vient du latin religare, « relier ») et nous échappons à l’isolement, à condition de nous investir totalement.

NOUS AMÉLIORER
En priant, nous sommes plus calmes, plus apaisés, cela nous rend meilleurs avec les autres, cela améliore nos relations. Nous sommes plus souriants, l’œil plus lumineux... Je vous assure, prier à l’intérieur se remarque... à l’extérieur, et cela fait du bien aux autres !

À ce moment nous portons en nous tout l’amour du monde baigné dans l’univers. Et nous qui sommes en permanence habités par des « microguerres intérieures », des petits conflits bien récurrents, des émotions pas toujours joyeuses, cela nous apaise.

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La santé et la maladie
L’énergie de la vie est toujours réparatrice, à l’instant même où elle est endommagée elle n’a de cesse de se reconstituer. En cas de maladie, il n’est pas une seule fibre de l’être qui ne soit à l’œuvre de guérison. Un seul obstacle, mais de taille: celui de votre esprit. Êtes-vous prêt mentalement à guérir ? Un simple souhait ne suffit pas, il faut un engagement total dans la démarche de renoncement à la croyance que tous les symptômes qui se manifestent sont issus de causes étrangères à vous. Ce qui porte le nom de maladie n’est qu’une réalité temporaire, le reflet d’un état d’être sur lequel vous pouvez agir. Mais cela ne se résume pas à une seule attitude, c’est un ensemble d’éléments dont la prière fait partie, qu’il vous faut réunir si vous voulez guérir. En évoquant la maladie, on comprend que les soins nécessaires vont devoir dépasser largement le comportement habituel en cas de rhume, ou autres petits problèmes facilement traitables. Il sera donc hors de question d’ignorer les conseils de son médecin traitant et de s’abstenir de prendre les médicaments prescrits sous prétexte qu’ils sortent du cadre bio et de la médecine naturelle. Cela étant, il est à considérer avec beaucoup d’attention l’importance d’une nourriture saine et régulière, sans ajouts chimiques et le respect d’un mode de vie équilibré. Reste à présent le point crucial de l’état d’esprit au travers duquel chacun organise son quotidien. Face à la maladie, c’est bien cet état d’être qui permettra à l’énergie vitale de faciliter le rétablissement ou au contraire de la dégrader. La prière sollicite ce qu’il y a de meilleur en vous au point d’élever la conscience au-delà des souffrances. C’est à ce niveau-là qu’elle permet de guérir, à condition de maintenir en soi en permanence le calme et la confiance qu’elle aura induits.
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À CRÉER UN MONDE MEILLEUR
Les prières savent déplacer les montagnes! Quand elles sont nourries d’intention (prier pour la paix dans le monde, pour les défunts, les victimes des attentats...) et si on les « vit » de tout son être, loin de réciter comme un perroquet, elles entraînent une vibration positive d’une réelle efficacité sur la fixation de la matière. Les physiciens étudient depuis longtemps maintenant la relation entre la conscience humaine et la structure de la matière. Depuis qu’ils ont compris que tout dans l’univers est fait d’énergie, que les atomes sont constitués de tourbillons d’énergie qui s’animent constamment, les choses ont considérablement bougé.

Les pensées, les intentions influencent directement notre monde matériel. Notre conscience est un facteur déterminant pour créer des changements sur notre planète. Envoyer des pensées d’amour, une intention de soigner, les prières qui nous relient au meilleur de tout ce qui est en nous comme chez les autres, permet, à plus ou moins long terme, de transformer le monde qui nous entoure. Prier de cette manière, c’est évoluer en soi, améliorer sa conscience individuelle en exerçant un effet bénéfique sur la conscience collective.


 


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Couverture de livre

 

Davina Delor est connue pour l’incroyable duo de fitness qu’elle formait dans les années 1980 à la télévision avec Véronique dans l’émission Gym Tonic. Depuis, loin des plateaux de télévision et de la célébrité, Davina a continué de tracer un chemin spirituel singulier et intense.

Elle devient nonne bouddhiste dans les années 2000 et se retire dans un monastère près de Poitiers. Elle transmet des enseignements spirituels basés sur la pratique de la prière et de la méditation et anime des ateliers de yoga. Plus d’informations sur le site internet de Davina : www.chokhorling.com