20 novembre 2015
A l’occasion de la Journée internationale
des droits de l’enfant,
l’UNICEF France réaffirme que l’éducation à la paix
est la clé d’un monde meilleur
Paris, le 20 novembre 2015 – A l’occasion de la Journée internationale des droits de l’enfant qui a lieu chaque année le 20 novembre, et suite aux terribles événements survenus à Paris le 13 novembre dernier, l’UNICEF France réaffirme le rôle crucial de l’éducation à la paix, pour construire un monde meilleur et digne des enfants.
« Les événements tragiques, qui ont frappé le cœur de chacun d’entre nous, rappellent cruellement la tragique situation dans laquelle se trouvent des millions de gens victimes de la guerre partout dans le monde. Aujourd’hui, plus d’un enfant sur 10 dans le monde, soit 230 millions, vit dans un pays ou une zone touchés par un conflit armé ! C’est pourquoi nous tenons à réaffirmer à quel point le combat pour la paix et les droits de l’enfant est crucial et d’actualité pour construire un monde meilleur et digne des enfants, » explique Sébastien Lyon, Directeur général de l’UNICEF France.
Partout dans le monde, l’UNICEF promeut chaque jour, auprès de chaque enfant, mais aussi de tous les Etats, le refus de toutes formes de violence. Après les attentats qui ont visé une nouvelle fois le cœur des valeurs républicaines, en France, l’UNICEF France reste plus que jamais mobilisé pour réaliser sa mission d’éducation auprès de chaque enfant, dont les fondements sont l’éducation aux droits de l’enfant, la transmission des valeurs républicaines, de la laïcité, l’éducation à la citoyenneté, la lutte contre les inégalités et pour la mixité sociale, le droit à la différence mais aussi la culture de l'engagement.
L’éducation doit être placée au cœur de toute stratégie d’édification de la paix. C’est par l’éducation que peut et pourra être dispensée le plus largement possible une initiation aux valeurs, aux aptitudes et aux connaissances qui fondent le respect des droits de l’homme et des principes démocratiques, le rejet de la violence, la compréhension et l’appréciation mutuelle entre individus, groupes et nations, comme le rappellent les Nations unies.
La Convention internationale de droits de l’enfant proclame dans son préambule « la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine ainsi que l’égalité et le caractère inaliénable de leurs droits » comme « fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ».
« Cette année, le 20 novembre, la grande fête des Droits de l’Enfant, est plus triste qu’à l’accoutumée mais notre engagement sans faille pour la paix et les droits de tous les enfants doit en ressortir plus fort et plus vigoureux que jamais, » appelle Sébastien Lyon.