La pratique sportive à nouveau en recul chez les femmes

Baromètre Sport Santé FFEPGV / Ipsos – 10ème édition

 

Les françaises consacrent à l’activité physique 30 minutes de moins que l’année dernière et 48 minutes de moins que les hommes 

 

Montreuil, le 1er mars – A l’occasion de la journée internationale des femmes qui se déroulera le 8 Mars prochain, la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire, livre quelques indicateurs clés sur la pratique sportive au féminin issus de la 10e édition du baromètre Sport-Santé, réalisé en collaboration avec l’institut IPSOS. 

Il en ressort que la crise sanitaire creuse d’avantage les inégalités d’accès à la pratique sportive : les femmes déclarent pratiquer 2h30 de sport par semaine, soit 30 minutes de moins que l’année dernière ( en 2019 : 3h01) et 48 minutes de moins que les hommes ( 3h18 pour les hommes en 2020). 

 

 

Les femmes fortement impactées par le manque d’activité physique

Avec la crise sanitaire, 67 % de femmes déclarent avoir eu plus de difficultés à pratiquer une activité physique. En conséquence, elles déclarent être plus fortement impactées par le manque d’activité physique : 79% d’entre elles ont ressenti au moins un impact négatif sur leur bien-être physique, psychologique ou leur état de forme général parce qu’il leur était plus difficile d’avoir une activité physique :

  • Sur leur bien-être physique : 62% d’entre elles ont ressenti un impact vs 55% des hommes
  • Sur le bien-être psychologique : 59% d’entre elles impactées vs 42% des hommes 
  • Sur les relations sociales : 44% d’entre elles le ressentent  
  • Sur l’état de forme en général : 57% des femmes sont à nouveau plus impactées vs 47% chez les hommes

 

 

Les Françaises convaincues du rôle essentiel du sport pour la santé

Durant la crise, les restrictions sanitaires ont réduit les possibilités de pratiques sportives mettant ainsi en exergue l’importance de celle-ci. 28% des Françaises déclarent être totalement convaincues du rôle essentiel du sport(vs 19% d’hommes). Elles sont d’ailleurs 65% à considérer que dans une optique de fin de l’épidémie en 2021, une reprise des activités physiques et sportives leur est indispensable. 

 

Portrait de la pratique sportive des femmes : 

  • 58% privilégient une pratique individuelle
  • 62% privilégient une pratique plutôt chez soi ou sur Internet
  • 57% privilégient la pratique en extérieur 

 

« Depuis sa création, la Fédération Française d’Éducation Physique et de Gymnastique Volontaire a réuni des générations entières autour d’activités physiques non compétitives et autour de fortes valeurs humanistes. À ce titre, la FFEPGV ne cesse de défendre la place des femmes dans le champ sportif puisque ces dernières sont surreprésentées dans nos clubs : 90,6% de femmes pratiquantes contre 9,4% d’hommes en janvier 2021 soit 209 031 femmes licenciés contre 21 775 hommes. Elles occupent également un rôle majeur au sein de notre Fédération avec des responsabilités importantes 11 453 femmes parmi les dirigeants, contre 1 397 hommes ; ou encore 15 femmes dans le comité directeur, contre 3 hommes.» explique Patricia Morel, présidente de la FFEPGV.

 

*Enquête réalisée par l’institut IPSOS pour la FFEPGV auprès de 2 004 personnes de 16 ans et plus, du 10 au 15 Décembre 2020.

 

A propos de la FFEPGV

Issue d’un mouvement sportif créé en 1888 pour améliorer la santé publique par la démocratisation de la pratique sportive, la FFEPGV voit le jour en 1971, avec la réunion de plusieurs structures fédérales sportives. La Fédération a pour vocation d’organiser des activités physiques et sportives, orientées vers les loisirs et le bien-être. Elle est reconnue d’utilité publique depuis 1976, et compte près d’un demi-million de licenciés et pratiquants à travers 5 600 clubs. Les cours sont délivrés dans chaque club par des animateurs sportifs formés et diplômés par la Fédération.

 

Pour information  www.sport-sante.fr