Comme chaque année, la période des fêtes de fin d’année s’accompagne inexorablement de la reprise de nombreux repas de famille. Mais ces derniers sont souvent synonymes de questions indiscrètes, voire intrusives, auxquelles il est parfois compliqué de répondre en toute sérénité, nous donnant presque l’envie de retourner à la table des enfants. Babbel, la plateforme premium d’apprentissage des langues, décrypte les 5 répliques si souvent entendues et vous aide à y réagir de manière diplomate, pour éviter tout conflit entre le fromage et le dessert.
1 - Et alors, tu n’es encore pas venu accompagné cette année ?
La situation sentimentale de chacun est bien souvent l’une des questions de prédilection de l’entourage lorsque l’on passe à table. La réponse devient complexe lorsqu’elle s’accompagne d’une négation : « non, je n’ai toujours pas rencontré quelqu’un ». Bien qu’il n’y ait aucune honte à venir seule aux fêtes ou réunions de famille, peu importe l’âge, le tact manque parfois lorsqu’il faut répondre à une question jugée « sensible », remuant parfois des pensées que l’on aurait préféré éviter pendant les fêtes. Au lieu de monter immédiatement sur ses grands chevaux en prônant l’indépendance de chacun, il vaut mieux préférer une réaction modérée « non, je n’ai pas encore trouvé chaussure à mon pied, mais je suis heureuse comme ça, et comme on dit Tata, mieux vaut être seule que mal accompagnée ! ».
2 - Les enfants c’est pour quand ?
C’est aussi l’un des sujets favoris abordés durant les interminables repas de famille. Agrémentées de réflexions quelques peu vieux jeu « à ton âge, il serait temps d’y penser… », illusions à l’horloge biologique, il en faut parfois peu pour transformer une question simplement polie en crise diplomatique et portes qui claquent… Afin de maintenir une bonne ambiance jusqu’à la fin du réveillon, on privilégie les réponses calmes mais argumentées « Cela n’est pas prévu pour l’instant, nous ne sommes pas pressés et préférons profiter de la vie à deux avant de l’envisager à trois. Mais le jour où le sujet vient sur la table, je ne manquerais pas de te prévenir. En attendant, je te ressers du champagne ? »
3 – Tu es sûre de vouloir en reprendre ? // Après ce soir, c’est régime !
Si les fêtes de fin d’année, et plus particulièrement de Noël, sont si appréciées des Français, c’est entre autres, pour l’éventail de mets gourmands et spécialités festives disposés sur la table… Entre foie gras, dinde, saumon fumé, huîtres ou plateau de fromage et bûches fourrées, il est pour tous souvent probable de commencer l’année en janvier avec 1 ou 2 kilos en trop. Mais quoi de plus normal ? Afin de profiter des joies gustatives de ces repas sans aucune limite, on souffle un bon coup avant de s’énerver et on renchérit simplement : « Noël ce n’est qu’une fois par an. Pourquoi se priver ? Si tu veux te limiter, libre à toi, moi, j’en profite. Le poids, on s’en préoccupera l’année prochaine ! ».
4 – Nous à Noël quand nous étions petits, nous avions une orange sous le sapin et nous étions déjà bien heureux !
Phrase bien souvent prononcée par les anciennes générations, cette remarque, un tantinet moralisateur, ressort régulièrement d’une année sur l’autre à l’heure d’ouvrir les cadeaux. Cette petite réflexion entraîne parfois une légère exaspération, voire un lever d’yeux au ciel. Au lieu de rétorquer à Mamie que les temps ont changé depuis son enfance et que désormais, l’orange ne satisfait plus personne, on privilégie les réponses axées sur l’humour : « alors je suis adepte de fruits, certes, mais je t’avoue que pour ma part, je ne suis pas contre un bon massage aux huiles essentielles pour cadeau de Noël ».
5 – Et vous les élections, alors ?
La politique demeure toujours LE sujet clivant à éviter lors des fêtes de fin d’année. Si vous croyez pouvoir comparer tranquillement les différents programmes des candidats entre le plat de résistance et le dessert, c’est se mettre « le toast au foie gras dans l’œil ». Ce type de discussion est définitivement source de tensions, si les opinions de vos convives diffèrent. Afin d’éviter un débat houleux et garder le souvenir de fêtes réussies, on répond avec modération et diplomatie, et on change tout de suite de sujet grâce à un audacieux « On ne va quand même pas encoooore parler politique, on a toute l’année pour le faire ! Dis donc Jeanne, ton comté est excellent! ». Si vos compagnons de table semblent faire la sourde oreille, une seule solution : changer de place !