Alors que les étudiantes dans le domaine informatique sont encore trop peu nombreuses, quels sont les avantages à être une femme aujourd’hui dans l’IT ?
Aujourd’hui, minoritaires, les femmes sont pourtant très convoitées sur le marché de l’informatique et du numérique. Elles sont bien souvent considérées comme étant de meilleures managers comparées à leurs homologues masculins !
Comprenant rapidement les avantages des ingénieures de la gente féminine, le MIT, la célèbre université spécialisée dans les domaines des sciences et de la technologie, eu très tôt une politique d’ouverture à la mixité puisqu’entre 1965 et 1985, la proportion de femmes sur ses bancs est passée de 5 % à près de 30 %.
De par l’évolution de notre société, nous pouvons supposer une croissance de ces statistiques depuis les années 1980. Pourtant, la réalité est toute autre. Au contraire, alors qu’en 1965 on trouvait 30 % de femmes en programmation aux États-Unis et que 35 % des emplois d’informaticiens en France étaient occupés par des femmes en 1982, aujourd’hui les postes dans l’IT ne sont plus occupés qu’à 27% par des femmes.
Écoles d’ingénieurs, universités et entreprises travaillent aujourd’hui partout à travers le monde sur la parité et mettent tout en œuvre pour attirer de plus en plus de femmes dans leurs effectifs.
De nos jours, moins d’un étudiant sur trois est une femme dans les écoles d’ingénieurs. Cependant, les établissements cherchent constamment à les attirer dans leurs rangs grâce à des actions de sensibilisation et de promotion de leurs diplômées. Et pour cause, il est prouvé que les entreprises les plus performantes sont simplement celles avec le plus de femmes au sein de leur comité de direction.
Et ces entreprises le leur rendent bien : les ingénieures féminines sont majoritairement épanouies dans ce domaine. Les femmes dans l’IT ne se plaignent que très peu de discrimination, contrairement à bien d’autres secteurs. Les informaticiennes disposent, selon elles, d’une très belle évolution de carrière et estiment que leurs conditions de travail sont satisfaisantes. Il est notable que les femmes savent d’ailleurs utiliser leurs différences dans ces professions pour mettre en avant leur plus-value pour leurs employeurs et collaborateurs.
Pour les étudiantes qui douteraient encore qu’il fait bon travailler dans ce domaine, il est à noter que le secteur de l’informatique et du numérique est un secteur extrêmement porteur avec plus de 300 000 emplois à pourvoir en France aujourd’hui. Avec tous ces arguments, quels seraient les derniers points étant encore des freins pour faire des études dans l’IT quand on est une jeune femme ?
Blandine Delaporte
Cyberévangeliste
Check Point Software Technologies