De plus en plus de français pensent que les femmes sont aussi douées que les hommes pour travailler dans la Tech


Paris – 28 février 2023

A l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes le 8 mars prochain, Ironhack, l'un des principaux organismes de formation spécialisé dans les métiers du numérique, a voulu savoir si la place des femmes dans la Tech avait évolué depuis un an. Une analyse de deux enquêtes qui montre que le plafond de verre dans les nouvelles technologies se fissure mais que beaucoup reste encore à faire.


« Si les femmes n’avaient que 17% de représentativité dans l’univers de la Tech en 2022, il semble que les mentalités évoluent dans le bon sens et que l’égalité progresse. Mais ces changements restent lents, notamment dû au manque de role models dans ce secteur. Il faut encore agir et s’investir pour faire en sorte que les femmes prennent une place plus importante dans le secteur des nouvelles technologies et du numérique.

En tant qu’école et entreprise tech engagée sur les questions de diversité et d’inclusion (55% de nos étudiants et 50% de nos collaborateurs au niveau mondial sont des femmes), nous nous engageons à mettre en avant plus de parcours de femmes. Dès mars 2023, nous lançons donc une série d'événements et de témoignages afin d'inspirer davantage de femmes à sauter le pas et sensibiliser, femmes et hommes, sur ce sujet pour pouvoir un jour arriver à la parité », a commenté Manon Pellat, General Manager chez Ironhack.  



L’égalité entre les femmes et les hommes dans la Tech progresse…

En 2022, déjà 59 % des Français déclaraient que les femmes peuvent être aussi douées que les hommes dans les métiers liés au numérique. En 2023, ils sont plus de 63 % à le dire !

Les raisons qui étaient évoquées en 2022 pour expliquer cette inégalité sont de moins en moins présentes à l’esprit des Français. Ainsi, 74 % pensaient que les femmes ne sont pas élevées ou éduquées pour s'intéresser à ces métiers contre 68 % aujourd’hui. De même, 69 % déclarent encore qu’il y a beaucoup plus d'hommes qui postulent et donc moins de place pour les femmes contre 71 % en 2022.

Enfin, si 55 % estimaient que les femmes ne se sentent pas légitimes pour ces métiers, ils ne sont plus que 51 % à l’avouer.

 
Mais une progression très lente !

Pour quelles raisons 37 % des Français pensent encore que les femmes ne sont pas capables de travailler dans le secteur de la Tech ?  

-          Pour 72 %, les hommes sont naturellement plus doués pour l'informatique conte 76 % en 2022 ;

-          57 % pensent toujours que ce sont des métiers plus compliqués pour les femmes versus 64 % en 2022 ;

-          Le facteur culturel qui tourne davantage les hommes vers le numérique reste très présent en 2023 avec 51 % contre 52 % en 2022 ;

-          Enfin, 46 % estiment encore que les femmes préfèrent d'autres métiers comme c’était le cas pour 47 % l’année dernière.

 

Un réflexe métier plus fort

En 2023, plus de Français inciteraient leur fille à s’orienter vers le secteur des nouvelles technologies.

En effet, ils étaient plus de 58 % en 2022 à y être réticents et ils ne sont plus que 51 % dans ce cas.

De plus, les Français qui préféraient orienter leur enfant vers un métier plus facile chutent et passent de 61 % en 2022 à 54 % en 2023.

Beaucoup craignent encore que les métiers du numérique soient trop recherchés et donc bouchés à l’emploi : 59 % en 2022 et 57 % cette année.

Même constat pour le budget consacré aux études dans la tech que 58 % considéraient très élevés et 44 % qui pensaient que le cursus étaient trop long. Ils sont respectivement en 2023, 56 % et 41 %. Enfin, 39 % pensent aujourd’hui que ce sont des secteurs très anxiogènes et difficiles pour les femmes tout comme les 41 % en 2022.

 

Le changement, c’est… demain !

Presqu’un français sur deux (49 %) serait susceptible d’orienter sa fille vers un métier dans la Tech, soit une belle évolution de 7 points en seulement un an. Beaucoup de facteurs ont permis ce changement de mentalités :

-          L’essor du numérique est particulièrement positif pour 79 % des Français (contre 74 % en 2022) ;

-          Les salaires plus intéressants séduisent 71 % des personnes interrogées (versus 68 % en 2022) ;

-          74 % pensent que la place des femmes dans la Tech va augmenter à l'avenir contre 61 % l’année dernière ;

-          Ces métiers sont considérés de manière plus valorisante : 45 % en 2022 et 51 % en 2023 ;

-          Plus de personnes ; 49 % en 2023 ; sont conscientes des multiples débouchés ; 37 % en 2022.


*Méthodologie : comparatif de deux enquêtes, l’une réalisée auprès de 3 616 personnes en février 2023 et 3 872 personnes en mars 2022. Personnes réparties sur l'ensemble du territoire français, sondées via un questionnaire en ligne, sur le panel propriétaire BuzzPress France (27 000 personnes). Toutes les informations mises en avant par les personnes interrogées sont déclaratives. Les réponses sont compilées et pondérées en fonction de quotas préétablis visant à assurer la représentativité de l'échantillon et afin d’obtenir une représentativité de la population visée.

Toutes les pondérations s'appuient sur des données administratives et sur les données collectées par l’INSEE.


Ironhack est une tech school dont la mission est de permettre au plus grand nombre de faire une reconversion en se formant aux métiers de la Tech. Elle propose des formations intensives ou en alternance, en présentiel ou 100% en ligne en Développement Web, UX/UI Design, Data Analyse et Cybersécurité. Depuis sa création en 2013, Ironhack a ouvert de nombreux campus en Europe, Amérique latine et Etats Unis, notamment à Madrid, Barcelone, Lisbonne, Miami, Paris, Mexico, Berlin, Amsterdam, Londres et Sao Paulo. Depuis, l’école compte plus de 10 000 étudiants formés dans 70 pays et compte aujourd’hui plus de 600 entreprises partenaires telles que ManoMano, Capgemini, Ubisoft ou Cdiscount. Dans les 6 mois suivant l’obtention du diplôme, 85% des étudiants trouvent un emploi.

L’école de Paris, qui a ouvert ses portes en 2017, forme de façon intensive des demandeurs d’emploi et des personnes en reconversion professionnelle (+1400 personnes depuis 2017).