Ce jeudi 13 septembre, le ministre de l'Education nationale adressera aux recteurs la circulaire pour lancer la mise en place (dès cette année) de trois séances d'éducation sexuelle pour les élèves de primaire, collèges et lycées et notamment pour préciser les contours de ces cours.
Ennocence se félicite de l'application de cette mesure, pour laquelle elle ne cesse de militer depuis la création de l'association en 2015. Mais la véritable question demeure : l'après ? les prochaines étapes de ce projet ? Car si l'initiative est tout à fait louable, elle ne pose cependant pas la question de l'exposition non voulue des enfants à la pornographie en ligne, via notamment les plateformes de streaming illégal. Exposition qui n'est jamais prise en compte dans l'ensemble de mesures prises par les pouvoirs publics pour lutter contre l'exposition des mineurs à la pornographie.
L'association Ennocence, qui sensibilise le gouvernement et les institutions concernées sur cette thématique, s'interroge donc : éducation à la sexualité dans les écoles OUI, mais pas au détriment d'une éducation des parents à un meilleur encadrement de la navigation sur le web de leurs enfants, ni d'une véritable évolution du cadre légal des plateformes de streaming illégal diffusant ces contenus.
Pour un décryptage de l'application de cette mesure et pour aborder plus largement le sujet de l'exposition des enfants aux contenus choquants en ligne, nous vous proposons d'échanger avec Mr Gordon Choisel, président de l'association Ennocence.