La canicule de 2003 avait été fatale à 15 000 personnes âgées, ce qui avait entraîné une prise de conscience de la population et de la classe politique, même si les effets concrets qui s’en sont suivis sont restés limités.
18 000 personnes sont décédées en 2015 dans l’indifférence générale, comme si la surmortalité des anciens était une fatalité contre laquelle on ne peut rien. L’AD-PA s’inscrit en faux par rapport à cette vision. Un meilleur accompagnement à domicile et en établissement permettrait d’éviter ce type de catastrophe.
Notre société reste très imprégnée d’âgisme, cette discrimination dont les Nations-Unies rappelaient récemment qu’elle devient encore plus universelle que le sexisme ou le racisme.
Il est essentiel de dépasser le mépris dont nos aînés sont les victimes, afin que chaque membre de la société ait une vision plus optimiste de son avenir. En effet, si la jeunesse est l’avenir de la société la vieillesse est l’avenir de chacun de ses membres.