Poursuite de la mobilisation des PSAD et des pharmaciens du maintien à domicile

 

Poursuite de la mobilisation des Prestataires de santé à domicile et des pharmaciens du maintien à domicile en l’absence de propositions concrètes du CEPS.

Lors des auditions du 7 septembre par le Comité Economique des Produits de Santé, l’intersyndicale des PSAD a une nouvelle fois rappelé sa profonde opposition à cet avis de projet qui remet en cause la prise en charge des patients et la pérennité des entreprises et associations qu’elle représente et en a demandé à nouveau la suspension. Elle a également clairement demandé les raisons du choix des secteurs impactés par les baisses ainsi que des précisions sur un éventuel planning d’application si l’avis de projet était maintenu.

Le CEPS s’est montré attentif à la présentation des réalités du métier de la prestation à domicile et à l’impact majeur que le plan proposé pourrait avoir sur la marge de manœuvre du métier, sa capacité d’investissement et l’avenir de ses salariés et a donné quelques éléments de réponses sur le choix et le montant des baisses attendues par cet avis. Le tout s’avère répondre manifestement à une logique purement comptable : l’ONDAM 2016 doit être respecté ce, quelles qu’en soient les conséquences, les spécificités de chaque activité n’ayant pas été prises en compte.

En revanche, aucune solution ou piste de négociation concrète pour 2016 et les répercussions en 2017 n’a été proposée à ce stade par le CEPS. Sans se montrer fermé aux propositions des prestataires, il a indiqué qu’il doit prendre sa décision finale pour la fin du mois de septembre.

Alors que la ministre de la Santé se félicite depuis dimanche que les économies réalisées en 2016 seront supérieures aux attentes, l’intersyndicale a signifié son incompréhension et a indiqué qu’elle ne pouvait pas accepter un projet de baisses massives et brutales au motif précisément qu’il faut faire des économies pour tenir l’ONDAM 2016.

Les acteurs de la prestation de santé à domicile vont donc intensifier leur mobilisation et poursuivre leurs actions. Un certain nombre d’entre eux a d’ores et déjà demandé à être reçu directement par le CEPS.

 

 

L’intersyndicale des prestataires attend maintenant que des propositions concrètes lui soient faites le 13 septembre par le cabinet de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, ainsi que par celui de l’Economie et des Finances. Elle souhaite qu’un calendrier de négociations lui soit proposé afin que des solutions soient trouvées avant la fin septembre.