Grande conférence de Santé : la FFMKR réagit

 

La grande conférence de santé du 11 février a retenu 22 mesures essentielles entre toutes les propositions émises par les différentes organisations au sein des trois groupes de travail.

Concernant les professions paramédicales, deux axes majeurs ont été dégagés : l’innovation dans la formation des professionnels et un meilleur exercice professionnel tout au long de la vie.

Concernant le premier thème, une avancée importante a été annoncée avec l’universitarisation totale de la formation en masso-kinésithérapie pour obtenir l’intégration dans le processus LMD.

Outre l’alignement des bourses sur celles des étudiants de droit commun et le déploiement d’une offre publique de formation au niveau régional, c’est aussi le renforcement des passerelles entrantes en 2e ou 3e année pour les professions de santé qui doit être mis en place.

Ce premier axe prévoit aussi de mieux préparer les étudiants à leur futur exercice professionnel avec le développement de l’inter-professionnalité, de leur formation à la recherche et des accès numériques aux informations concernant leur installation.

Les contributions étudiantes ont été entendues puisque le troisième point de l’innovation dans la formation des professionnels concerne l’encadrement des étudiants avec notamment une responsabilité pédagogique confiée aux universités et l’émergence d’un corps d’enseignants- chercheurs (mais l’ouverture d’une éventuelle CNU ne se fera qu’après un recensement des différentes écoles doctorales existantes).

En ce qui concerne le deuxième thème lié à l’optimisation de l’exercice tout au long de la vie professionnelle, la prévention des risques bio-psycho-sociaux est prévue, au même titre que le développement des pratiques avancées et le décloisonnement hôpital-ville avec la promotion de l’exercice mixte.

La FFMKR ne peut que se réjouir de cette brèche ouverte vers ce système de formation et vers l’inter professionnalité mais s’interroge sur la mise en application dans les faits qui ne doit pas être comme le Grenelle de l’environnement « une montagne qui accouche d’une souris »…