Diététique : les fantastiques découvertes de ces dernières années
« Que peut-il bien y avoir de nouveau à raconter sur la minceur, on a déjà tout dit ! » Vous êtes effectivement en droit de vous interroger. Et pourtant, que de découvertes fantastiques ces dernières années ! Maintenant, on sait par exemple...
> ... que les calories ne font pas tout, loin s’en faut : la charge et l’index glycémiques comptent largement autant.
> ... que les fibres d’un aliment piègent une partie de ses propres calories.
> ... que le comblement sensoriel, autrement dit le plaisir procuré par un repas, active (ou ralentit, selon !) les signaux de rassasiement. C’est particulièrement vrai pour ce qui est de la texture et de la température à laquelle il est servi.
> ... que la pollution atmosphérique entrave les délicats mécanismes de nos hormones minceur.
> ... qu’une perturbation de la flore intestinale peut empêcher un régime de fonctionner.
> ... que lorsqu’on consomme plus d’oméga 3, on mincit, alors que lorsqu’on avale plus d’oméga 6, on grossit.
On pourrait continuer des heures à lister toutes ces découvertes passionnantes. Car, cela n’aura échappé à personne, la minceur est devenu un marché colossal : chaque année charrie son lot de méthodes plus ou moins farfelues et de produits brûle-graisses au prix exorbitant, souvent totalement inefficaces dans le meilleur des cas. D’autant qu’en 2006, une barre symbolique a été franchie : on décompte davantage d’êtres humains trop gros que de personnes affamées. Oui, on est aujourd’hui plus souvent sur-nourris/mal-nourris que sous-nourris. Une véritable épidémie mondiale. Quel gâchis ! Seule l’Asie de l’Est résiste au fléau interplanétaire de l’obésité.
Mais l’avantage de l’inconvénient, si l’on peut dire, c’est qu’un budget non moins colossal est consacré à la recherche scientifique de ce marché « antikilos », et que des chercheurs du monde entier planchent sur le sujet. Forcément, de ce bouillonnement planétaire, de vraies solutions émergent, des études sérieuses rendent vraiment service, on affine les recommandations, bref : à condition de savoir faire le tri dans la masse éléphantesque d’informations minceur, on en apprend des choses !
Quels aliments et combien ?
Voici la double question obsessionnelle que se posent 100 % des candidats à la minceur. Et qui mérite quelque développement...
Quels aliments fait référence à la qualité : c’est très important. Avant, à l’ère du « tout calorique », on ne l’évoquait même pas. Aujourd’hui, on ne parle plus que de cela « les bons gras, les bonnes protéines, les bonnes vitamines... » en ayant quelque peu perdu de vue que « le volume ça compte aussi ».
Combien se rapporte à la quantité : c’est évidemment essentiel aussi. Des scientifiques ont même réussi à quantifier l’impact que le volume des portions pouvait avoir sur la silhouette !
La main à la pâte
Récemment, lors d’un « dîner de filles », la conversation tournait autour de trois d’entre nous, félicitées par les autres : « Ça alors, comment avez-vous fait pour min- cir autant depuis notre dernier dîner ensemble, il y a un mois ? Et en plus vous avez l’air en super-forme ! » Réponse en chœur des intéressées, qui ne s’étaient pas concertées : « On s’est mises à cuisiner ! » Simple, de toute évidence efficace, et appelant quelques précisions. « Se mettre à cuisiner », pour elles, ne signifie pas « se mettre aux fourneaux pendant des heures » mais plutôt acheter les aliments « minceur » (oui mais lesquels ?), en rem- plir ses placards, frigo et congélo, et bricoler avec tout ça des petits plats express sans plus se poser de questions à propos des calories, de ceci ou de cela. Bref : retrouver les gestes simples de « la cuisine », mais adaptés à nos vies de fous, sans 10 secondes perdues à des tâches peu gratifiantes, comme éplucher les fèves ou laisser tremper les pois chiches pendant des heures, changer d’eau, etc. D’autres l’ont fait pour nous, pourquoi s’en priver ? En revanche, pour ce qui est de l’ajout de matières grasses, des épices, du sucre, on reprend la main, merci !
Au programme, il s’agit juste de s’amuser à ouvrir une boîte, mélanger son contenu avec un yaourt, une pin- cée d’épices et voir ce que ça donne. Eh bien ça donne 1 à 2 kg en moins par semaine (si, c’est vrai !) et un mieux-être flagrant. Accessoirement, aussi, un mari ravi, des enfants enchantés de participer et de donner leur avis : « Pourquoi tu mets du cumin et pas du basilic ? », une activité créative à faire « en famille », de nouveaux sujets de discussion : « Comment vous trouvez la cannelle avec les pois chiche, alors ? »
Mariage de passion
C’est exactement ce que l’on vous propose dans ce livre. Piocher parmi les 75 meilleurs aliments minceur et les assembler pour des mariages de passion (mmmmm !) et de raison (- 5 kg sur la balance), le tout en moins de temps qu’il n’en faut pour faire réchauffer un pauvre plat cuisiné tout prêt, nul, sans charme, laissant vos sens (et donc votre estomac) sur leur faim, et cher pour couronner le tout ! Car oui, un « détail » : manger mieux, manger minceur, « faire la cuisine », c’est aussi réaliser de sacrées économies. En budget « Caddie » et en budget « cure minceur » une fois le printemps annoncé !
C’est juré : toutes les recettes de ce livre sont simplissimes, d’ailleurs pouvons-nous vraiment les appeler des recettes ? Le secret réside dans ce fait consternant : votre serviteur, auteur de ce livre, est hélas absolument nulle en cuisine et dispose d’environ 15 minutes maximum pour imaginer et préparer chaque repas. Avec ces deux contraintes supplémentaires : combler des papilles gustatives très exigeantes et garder des relations amicales – ou au moins courtoises – avec son banquier, peu enthousiaste à l’idée d’un découvert permanent sous prétexte de « manger bien ». Si vous aussi vous êtes gourmand, pressé, désireux de mincir ou de garder la ligne tout en faisant des économies, ce livre est pour vous.
Anne Dufour
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