QUELQUES EXPÉRIMENTATIONS D’HIER ET D’AUJOURD’HUI QUI ONT TENTÉ DE PROUVER L’EXISTENCE DU FLUIDE MAGNÉTIQUE HUMAIN DANS L’HISTOIRE DU MAGNÉTISME

L’HISTOIRE DU MAGNÉTISME© Editions Trajectoire

De tout temps, les passionnés de magnétisme humain ont, par de nombreux et divers moyens, tenté de montrer et de prouver la réalité de ce qui peut être appelé communément « le fluide magnétique » aux vertus guérisseuses ou soulageantes.
Ce fut le cas par exemple de la mise au point des petits cylindres de Thore ou des assemblages en papier du comte de Tromelin.

 | Comment faire tourner chez soi des petits moulins en papier ou en aluminium avec la seule énergie de ses mains |

Pour ces derniers, pour les avoir personnellement reconstitués et testés, il s’agit pour la première étape de découper une bande de papier d’environ 35 cm de longueur sur 25 cm de largeur et de rejoindre, en les collant, les extrémités sur toute leur longueur de façon à former avec cette feuille une forme cylindrique.
Le cylindre ainsi formé, vous devez ensuite, pour la seconde étape, effectuer deux petits trous qui se feront face d’un diamètre d’environ 5 millimètres à une distance d’un centimètre de la partie supérieure du cylindre de façon à y faire passer dans le sens de la largeur une paille en plastique.

Celle-ci en effet se manie assez bien et permet de faire passer facilement ensuite une fine aiguille que vous placerez à la verticale en perçant la paille en son centre dans le milieu de cette paille.
Cette étape réalisée, il vous suffit ensuite de prendre une petite bouteille d’eau (la bouteille peut être vide) avec un bouchon à la surface plane qui servira de support pour recevoir et placer en équilibre la petite aiguille qui se trouve maintenant servir de support à la paille et au cylindre de papier.
Le cylindre de papier ainsi constitué ne doit pas toucher sur sa longueur la bouteille pour éviter tout frottement qui provoque- rait une résistance et empêcherait ensuite le moulin de papier d’effectuer ses mouvements de rotation, sous l’influence de l’énergie de vos mains.
En fonction de la longueur de votre petite bouteille d’eau, vous pouvez « régler » la hauteur de la paille placée en transversale à plus ou moins 1 centimètre de la partie supérieure du cylindre.
La construction finale étant que votre cylindre de papier soit, dans sa partie inférieure, placé moins haut que le bas de votre bouteille afin que celui-ci ne frotte pas sur la table où il est posé, ce qui l’empêcherait de tourner.
Le cylindre ainsi constitué et placé doit être en équilibre et permettre de tourner librement en reposant simplement sur la pointe de l’aiguille.
Vous placez ensuite une de vos mains (la droite ou la gauche) en bas du cylindre, à une distance de 1 ou 2 centimètres, le tranchant de la main reposant sur le support où vous allez réaliser votre expérience.
L’ensemble de vos doigts étant réunis, vous pourrez alors observer de manière étonnante qu’au bout de quelques secondes, le cylindre se met en mouvement et effectue sur lui-même des rotations régulières.
J’ai déjà pu mesurer la vitesse des rotations jusqu’à 30 tours à la minute, soit un demi-tour par seconde, ce qui est énorme sous la seule influence de l’énergie de la main.

| Variante de cette expérience
Prenez une aiguille, une bougie chauffe-plat, une feuille de papier de 5 cm de longueur environ sur 1 cm de large.
Plantez verticalement l’aiguille non pas du côté « pointu », mais du côté du chas dans la bougie chauffe-plat et en son centre.
Pliez ensuite sur toute la longueur votre bande de papier « bord à bord ».
La pliure forme alors une sorte de « gouttière ». Dépliez alors la feuille sur la longueur de façon à ce qu’elle représente à présent une forme de petit « toit », et placez en son centre et en équilibre cette feuille légèrement dépliée sur la pointe de l’aiguille.
Une fois la feuille placée en équilibre, vous placerez alors une de vos mains en formant comme un « bol » avec celle-ci de façon à entourer à une distance d’environ 3 ou 4 centimètres et la bougie chauffe-plat et le moulin en équilibre. Attendez ainsi quelques secondes, et, là aussi, vous verrez ce petit moulin en papier se mettre à tourner, parfois beaucoup plus rapidement, jusqu’à 45 tours/minute. En effet, comme il y a moins de poids de papier qu’avec le modèle précédent, il y a moins de résistance du grain de papier sur la pointe de l’aiguille, et la vitesse est donc supérieure sous l’influence de l’énergie de votre main.

| Tentatives d’explication : l’argument de la thermie manuelle |
Ce qu’il y a d’étonnant avec cette expérimentation, que tout un chacun peut réaliser, est que le moulin présente une tendance à effectuer une rotation à droite lorsque vous mettez la main gauche, et une tendance inverse à tourner à gauche, lorsque vous mettez la main droite.
Pour avoir réalisé ces démonstrations de rotation des moulins en papier devant des scientifiques universitaires lors d’une conférence, un de ceux-ci m’a fait remarquer que le mouvement de rotation était sans nul doute dû à la thermie que ma main dégageait en formant des micro-courants autour de la surface du petit moulin.

Je l’ai donc invité à réaliser lui-même cette expérience, et lui ai suggéré de changer de main afin qu’il observe le sens de rotation opposé qui allait se produire.
Lorsque le changement d’orientation se produisit, je lui demandai alors s’il pensait toujours que c’était la chaleur de la main qui produisait la rotation.
Il resta perplexe et ne put pas me donner une réponse, car, en effet, le mouvement de rotation opposé ne pouvait pas se produire uniquement avec un effet de thermie de la main.
Ces mouvements rotatifs opposés ressemblaient plutôt à des mouvements corrélés à l’influence d’un champ où les particules électriques contenues dans le papier et dans les mains s’organi- saient en charges (+) et (-) et mettaient ainsi en évidence la règle des lois d’attraction ou de répulsion de « Coulomb ».
Cette même règle était aussi vérifiable, rappelez-vous à l’école, lorsque vous vous amusiez à frotter une règle en plastique sur un tissu en acrylique et qu’ensuite celle-ci attirait des petits bouts de papier. Le principe est le même et démontre bien l’action à distance du champ électrostatique d’une matière sur une autre. L’électricité statique signifie précisément qu’elle est « statique », qu’elle ne « bouge » pas par opposition à l’électri- cité en mouvement dit « alternatif ».


Nous voyons bien, avec l’expérience de la règle en plastique, que même si l’électricité est statique, elle n’en reste pas moins de l’électricité et est capable de soulever des matières de plusieurs grammes. « Statique » ne signifie pas « sans force », c’est-à-dire sans capacités d’attraction ou de répulsion.
Un de mes amis, ingénieur en électromagnétisme, est spécialisé dans la fabrication d’appareils de mesure de détection fine des vibrations et dépositaire d’un brevet exclusif d’une technologie « électromagnétique » qui repose sur la prévention, par l’analyse fine des vibrations que subissent les éoliennes (par la force du vent) et qui sont quelquefois responsables de « cassures » des supports, engendrant des centaines de milliers d’euros de pertes pour l’utilisateur. La mesure de ces vibrations anticipe les cassures possibles et préserve la sécurité des éoliennes. Je lui ai présenté cette expérimentation à mon domicile et il me montra son étonnement et sa surprise quand il vit le petit moulin en papier posé sur une aiguille et une bougie chauffe-plat se mettre en mouvement lorsque j’approchais ma main.
Il m’avança alors lui aussi, après un temps de réflexion, l’argument de la thermie manuelle.


Je lui montrai alors le changement d’orientation du moulin en plaçant mon autre main près de celui-ci, et, là aussi, je le vis un peu étonné et surpris. Il me confia alors qu’à la vue de ce qu’il observait et constatait avec ces petits moulins, par la seule observation visuelle du changement d’orientation de ceux-ci, cette expérimentation présentait les caractéristiques que seul le magnétisme selon lui pouvait produire du point de vue de la physique.
Quelques années plus tard, afin de contredire la théorie de la thermie de la main créatrice de micro-courants, je réalisai la même expérience en reprenant le modèle du petit moulin en équilibre sur l’épingle plantée dans la paraffine de la bougie chauffe-plat que je plaçai au centre d’un cylindre en plastique transparent de 14 cm de diamètre et de 17 cm de hauteur. Les extrémités du moulin étaient donc situées à 1 cm du bord du cylindre. Dès que j’approchais ma main, celui-ci se mettait immédiatement à osciller, et parfois, lorsque je mettais en mouvement mes doigts de bas en haut, le moulin suivait ostensiblement cette direction. Il n’y avait donc aucun doute possible, et l’argument de la thermie créatrice de micro-courant était invalidé.
Je l’ai depuis fait réaliser à d’autres personnes avec succès et je peux le montrer sans problème à qui veut le voir.


De même, lorsque j’approche un câble électrique sous tension de 220 volts, il se produit exactement le même mouvement. Pourtant, l’électricité de mon corps est loin, très loin des valeurs des 220 volts qui proviennent du câble. Mais le même phénomène apparaît. J’ai également montré ce phénomène à des personnes expérimentées qui n’ont pas pu m’apporter d’explications.

 

Arnault RICHARD de CHICOURT

 

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