© istock
Interroger les fantasmes des femmes, c’est interroger ce qu’elles veulent, ce qu’elles aiment, ce à quoi elles rêvent, ce qui les inspire. Connaître leurs fantasmes, c’est peut-être comprendre, et savoir enfin, comment naît le désir de ces femmes, comment il surgit et comment il s’exprime. Un savoir que beaucoup d’hommes aimeraient posséder, et que beaucoup de femmes, qui se demandent ce qu’il en est de leur désir, aimeraient maîtriser.
Car ce que veulent les femmes, les hommes depuis toujours se le demandent. Qu’est-ce qu’elles réclament d’eux ? Qu’est-ce qu’elles imaginent ? Quelles sont leurs attentes, leurs fantasmes ? Comment doivent-ils s’y prendre, comment doivent-ils les prendre ?
Pour tenter de répondre à ces questions, il s’agirait d’abord de définir la féminité, de savoir ce que c’est une femme. Avant d’interroger ce qu’elle veut et ce qu’elle fantasme, qui est-elle, celle qui veut ?
Quelquefois, dans certains pays, elle n’est rien, ou pas grand-chose. Mais ce pas grand-chose est à ce point menaçant qu’il faut le dissimuler sous des voiles et l’éviter en public. Une contradiction que les plus habiles défenseurs de cette négation des femmes n’ont pas réussi à lever. Car il est paradoxal d’entourer de tant de précautions ce « pas grand-chose » et de craindre à ce point sa proximité.
Heureusement, il est d’autres pays et d’autres époques où la femme est beaucoup. Elle est beaucoup de qualités, de particularités, on parle de sa nature, de ce qui naturellement la fait femme. Sans que, pour autant, la réponse à la question « que veulent-elles ? » n’ait été trouvée. Ou plutôt si, des tas de réponses ont été proposées. On a trouvé des tas de choses que les femmes voulaient. Mais aucune de ces réponses n’a convenu à toutes, et aucun homme n’a trouvé la formule magique qui, à coup sûr, comblerait la femme qu’il voudrait allonger sous lui.
Sophie Cadalen
Si cet extrait vous a intéressé,
vous pouvez en lire plus
en cliquant sur l'icône ci-dessous :