Les lieux de cultes sont devenus la nouvelle cible des terroristes et, suite aux différentes attaques survenues dans des églises aux États-Unis et en France, la sécurisation du public dans ces établissements est devenue une question primordiale.
De nombreux systèmes ont été mis en place avec l’état d’urgence afin de contrer ce genre d’attaques, mais ce dernier ayant pris fin le 1 Novembre 2017, il a aussitôt été remplacé par la loi anti-terroriste du président Emmanuel Macron qui permet de prévenir la menace terroriste en dehors de la période d’état d’urgence.
Parmi les mesures imposées par cette loi nous pouvons lister la mise en place d’un périmètre de protection avec des mesures d’inspection et de filtrage pour sécuriser un lieu ou un événement, et la fermeture des établissements religieux s’ils risquent de subir une attaque ou qu’ils provoquent des actes de terrorisme ou en font la propagande.
Aux États-Unis, pour se protéger d’une nouvelle attaque, les différents états ont tous adopté des mesures variées : certains autorisent les armes cachées avec l’autorisation de l’église, d’autres ont adopté un système de permis à deux niveaux, etc… Des magasins d’armes proposent même des cours de tir gratuits aux pasteurs ou aux fidèles qui souhaitent mieux protéger leur communauté.
A l’image des écoles qui se sont équipées de systèmes de surveillance, de tourniquets pour contrôler les entrées et sorties du bâtiment, etc… permettant de sécuriser à la fois les étudiants, leurs parents, les professeurs et le personnel, les lieux de cultes pourraient eux aussi faire l’acquisition de ce genre d’équipement.
En pénétrant dans un lieu de culte, les fidèles doivent se sentir en sécurité, mais à quel prix ? Ce qui est certain c’est qu’une profonde réflexion doit être faite à ce sujet afin que la sécurité soit optimale mais sans que cela ne porte atteinte aux grandes valeurs religieuses de ces établissements.
Laurent Fine, directeur Commercial et Marketing de La Barrière Automatique