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Il faut tout de suite dire que le processus de psychosomatisation correspond à une réaction anormale. Il faut cependant ajouter que cette psychosomatisation ne peut se constater que lorsqu’une émotion identique est vécue fréquemment et que le même message est envoyé aussi fréquemment à la même place. Il va alors y avoir un déséquilibre des énergies au niveau de l’organe qui les reçoit et cela va l’affaiblir. On peut dire que c’est la combinaison de ce déséquilibre des énergies et de cet affaiblissement organique qui va permettre que la maladie s’installe et devienne réelle, car il y a un manque de résistance aux agressions des facteurs pathogènes.
Il faut noter que la maladie, quelle qu’elle soit, prendra des proportions plus importantes si un terrain héréditaire prédispose déjà le sujet à ce type d’affection.
Pour conclure, disons que, dans les cas normaux, ce stimulus spécifique suivi d’un message spécifique doit normalement provoquer une réaction spécifique et amener le sujet à exprimer aux autres sa frustration ou sa satisfaction.
Une telle réaction entre dans un comportement relationnel normal. Généralement, la réaction est d’abord verbale, mais dans certains cas, si celle-ci ne suffit pas, elle peut être plus forte et des actes plus ou moins violents peuvent être posés.
Quand la même émotion est vécue fréquemment et que le sujet n’est pas capable de réagir et d’exprimer ce qu’il ressent, soit verbalement, soit par des actes, c’est à ce moment-là que le phénomène de psychosomatisation se met en place.
Dans ce cas, il y a une charge émotive négative qui n’est pas évacuée. Elle reste alors profondément installée là où elle a été envoyée, c’est à dire dans l’organe récepteur, lors de l’émission du message. Le déséquilibre organique ainsi créé fait que le terrain (organe ou partie du corps) devient propice au développement de la maladie.
Il est alors facile de comprendre que cela peut avoir des conséquences importantes quand le sujet en question vit une très forte frustration.
Dr Gérard Carpentier
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