Prise en charge des douleurs obstétricales « Enquête 7 jours d'analgésie-anesthésie obstétricales en France »

 

Enquête EPIDOL :
 
Cette étude a pour but de décrire les différentes méthodes réellement appliquées pour l’anesthésie/analgésie obstétricale en France ainsi que leur efficacité dans le cadre de la prise en charge de la douleur au cours des accouchements par voie basse et césariennes.
Évaluer le ressenti des femmes enceintes, connaître les résultats des méthodes analgésiques sur la douleur physique lors d’un accouchement, leurs satisfactions vis-à-vis des méthodes d’analgésie et connaître la proportion d’incidents ou d’effets secondaires, tels sont les objectifs de cette étude mise en place en France et sur les territoires d’Outre-mer.

 

La Fondation APICIL a soutenu la mise en place de cette étude à hauteur de 68 000€ aux côtés de la Fondation de France et du Club Anesthésie Réanimation Obstétricale (CARO).
 

« La Fondation APICIL se réjouit d’accompagner le projet EPIDOL qui permettra de mieux aborder la question de la prise en charge des douleurs des femmes qui accouchent. Les témoignages ont été recueillis dans 60 maternités françaises, l’occasion d’obtenir une large vision de la situation en 2020. »
Nathalie Aulnette,
Directrice de la Fondation APICIL



EPIDOL : recherche et résultats

60 maternités ont participé à l’étude EPIDOL contre les 63 attendues. Au total, 2 011 patientes ont été incluses. Parmi celles-ci, 1 601 ont accouché par voie basse ce qui représente une proportion de 80% de femmes. 20% des femmes ont accouchées par césarienne, soit 399 femmes. Pour 11 patientes, l’information était manquante.


Pour connaître les résultats de l'étude, téléchargez le dossier de presse en pdf.
 

« Depuis presque 20 ans aucune donnée très précise n’avait été mise à la disposition des patientes et des médecins concernant la prise en charge de la douleur au cours de l’accouchement ou de la césarienne en France. Nous avons donc conduit une étude sur le sujet incluant au total 2000 femmes donnant naissance dans tous types de maternité, qu’elle reçoivent ou non une anesthésie au moment de la naissance. Le premier résultat, c’est que les demandes d’analgésie par péridurale proviennent bien à plus de 95% des cas, des femmes et que cette technique ne leur est pas imposée par les soignants. Les résultats sur la douleur sont encore insuffisants malgré le développement de nouvelles techniques. Au bout du compte la satisfaction, qui est curieusement indépendante du résultat sur la douleur, est encore perfectible. Ceci montre que la technicité de la prise en charge de la douleur ne fera pas tout et que nous devons accompagner les futures mamans au moment des naissances et combiner la technique de péridurale avec des médecines douces pour améliorer leur satisfaction. »
Pr Dominique Chassard,
Chef de service anesthésie réanimation groupement Est – HFME-HCL