Le commerce de faux médicaments et de produits pharmaceutiques représente un fléau de santé publique et constitue une incroyable manne financière pour les trafiquants. La vente sur Internet, court-circuitant les barrières nationales et les circuits habituels de distribution, a internationalisé ce risque.
Premier instrument juridique de lutte contre la contrefaçon des produits médicaux, MEDICRIME est à ce jour la seule réponse internationale permettant de pallier lʼabsence de législation au niveau international. Elle offre un cadre de coopération internationale et de coordination au niveau national pour appliquer des sanctions pénales et prendre des mesures de prévention et de protection des victimes. Bien qu’initiée par le Conseil de lʼEurope, elle est ouverte à la signature de tous les pays dans le monde depuis octobre 2011. Or, elle ne compte à ce jour que 26 signataires, et seuls 6 pays l’ont ratifiée. En France le projet de loi de ratification est passé en 1ère lecture au Sénat et reste en instance d’adoption par l’Assemblée nationale.
MÉDECINS, PHARMACIENS, VÉTÉRINAIRES
Pour la première fois, LES TROIS ACADÉMIES & LES TROIS ORDRES se mobilisent MARDI 5 AVRIL 2016 de 9h-11h à l’Académie nationale de médecine (16, rue Bonaparte – Paris) en Salle des séances.
A l’issue d’une TABLE RONDE*, animée par le Pr Marc Gentilini, qui réunira les principaux experts du domaine, les représentants au plus haut niveau des six institutions signeront officiellement un MANIFESTE
Avec la participation de :
Et, sous réserve, à ce jour :
Pernette BOURDILLON-ESTÈVE (département SSFFC, OMS) ; Aline PLANÇON (Interpol / chargée de la lutte contre la contrefaçon de produits médicaux et la criminalité pharmaceutique) ; Colonel Christian TOURNIÉ (Ministère de l’Intérieur) ; Dr Jean-Pierre ORAND (Directeur Général – Agence nationale des Médicaments Vétérinaires) ; COMMUN pour demander en particulier la ratification par la France de la Convention MÉDICRIME du Conseil de l’Europe.
Un communiqué de l'académie de médecine