Médecine traditionnelle chinoise et diagnostics


Le diagnostic traditionnel a permis aussi de prévoir et de suivre l’évolution d’une maladie longtemps avant l’apparition de la technologie médicale. Il n’est pas rare de voir en Chine des « maîtres du pouls » déceler une maladie bien avant que n’apparaissent des signes positifs à l’analyse. Ainsi la médecine traditionnelle chinoise et l’Ayurvéda sont des arts thérapeutiques, mais de plus se prétendent sciences. Plusieurs questions peuvent alors être posées.

Les résultats thérapeutiques sont-ils cliniquement probants ? La théorie de ces méthodes est-elle confirmée par la science ?

On peut répondre à la première question grâce aux nombreuses statistiques réalisées (surtout en Chine) durant la dernière décade. Ces expériences furent menées sur des centaines de milliers de patients, tant dans le domaine de l’acupuncture que dans celui de la phytothérapie et des Oigong. On connaît maintenant la probabilité de guérison de tel ou tel point d’acupuncture dans nombre de maladies chroniques et aiguës. Notons que ce pourcentage est souvent supérieur à celui obtenu par les moyens classiques de l’universitaire américain T. Kaptchuk :
« On peut maintenant affirmer que la médecine traditionnelle chinoise fonctionne cliniquement. »
Par exemple, dans l’ulcère de l’estomac, les taux de guérison sont d’environ 81 % en employant les méthodes d’exercices traditionnels chinois. Malheureusement, ces statistiques, qui rempliraient des bibliothèques entières, sont rarement publiées en langue française mais souvent en langue anglaise, ce qui fait prendre aux pays francophones un retard considérable dans ce domaine.

En ce qui concerne la véracité scientifique des médecines énergétiques, on peut dire que les recherches battent leur plein et sont orientées vers les sujets suivants :
• L’explication scientifique du Qi en tant que courant biologique indépendant du système nerveux.
• La propagation de ce Qi selon des trajets spécifiques (les « méridiens » si mal nommés).
• La réalité objective des points d’acupuncture et leur mesure (magnétisme, micro-courants, variations thermiques, etc.)
• L’étude des propriétés pharmacodynamiques des plantes médicinales.
• La réalité du Qi émis à distance (en particulier l’étude des changements moléculaires provoqués par l’émission de Qi à distance).

Cependant, ne considérer les médecines traditionnelles que comme des adjuvants aux thérapeutiques classiques occidentales serait une grave erreur. Citons le Dr Jean-Claude de Timovsky pionnier de ces médecines en France :
« ... Nos médecines matérialistes et analytiques, en étudiant et en découpant le corps humain en divers systèmes organiques auxquels correspondent des spécialités (cardiologie, endocrinologie, psychiatrie...) ont fait perdre cette science unitaire des êtres vivants... nous notons que les universitaires les voient dans leur aspect purement matériel ; au moment où nous écrivons ces lignes, au cours d’une interview, un professeur célèbre (il y a trois ans encore purement dermatologue) se faisait le chantre des médecines douces. Mais elles ne consistent pas, ainsi qu’il le laisse entendre, à échanger les antibiotiques chimiques contre des huiles essentielles ; c’est beaucoup plus une question de mentalité et d’esprit qu’il faut changer... »

Gérard Edde 

                        
                                                                              

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