Lire : le stress aurait un impact sur le diabète


Le stress a un véritable impact sur le diabète, et notamment sur le mien. L’organisme sécrète une hormone appelée cortisol, et en cas de pics de stress, le cortisol peut augmenter et faire varier la glycémie à la hausse. De mon côté, l’impact du stress est énorme, et je m’en suis particulièrement rendu compte lors du deuxième confinement. J’ai été en prise à de véritables crises d’angoisse et j’avais très souvent des glycémies à jeun particulièrement élevées pour quelqu’un sous traitement en ayant mangé une soupe ou une salade et un fruit la veille au soir.
Je suis totalement hypocondriaque, du coup la crise sanitaire n’a fait que multiplier mes craintes par 20 000.

Il fallait donc trouver une solution à ce problème au plus vite. En réalité, j’en ai trouvé deux.
La première et celle qui a eu des résultats immédiats, c’est la cohérence cardiaque ; un concept basé sur des « séances de respiration ». Il faut inspirer profondément par le nez et expirer profondément par la bouche pendant environ 5 minutes L’idéal est de faire au moins 3 séances de 5 minutes par jour pour que cela ait un vrai impact. Au début, il n’est pas vraiment simple de « se mettre dedans » mais au fur et à mesure, il y a un côté un peu hypnotique et véritable- ment apaisant. C’est un moment où l’on déconnecte complètement. Si vous sentez que vous n’y arrivez pas seul, ce qui fut mon cas, n’hésitez à vous aider d’un support. J’utilise essentiellement My Morphée. C’est un appareil très complet associant séances de cohérence cardiaque, de relaxation et de sophrologie. Pour chaque séance choisie, une voix ou un son de référence vous guide dans vos réflexions ou respirations. J’en utilise un autre lors de situation stressante, comme une séance chez le dentiste, qui s’appelle Zen Respire Relax. Il s’agit d’une boîte qui vibre ou s’allume en fonction du rythme des inspirations et expirations. Il existe également un autre appareil, Dodow, que j’utilise lorsque je me réveille la nuit. Il suffit de caler votre respiration à une douce lumière bleue qui s’allume et décroît selon un rythme défini.

La deuxième solution a été le CBD. Cette substance autorisée en France (sans THC) est un des constituants majeurs des cannabinoïdes du chanvre.
Globalement, nous avons en nous ce que l’on appelle un système endocannabinoïde. Il s’agit d’un système de communication à l’intérieur de notre corps, fait d’enzymes, d’acides gras et d’autres molécules qui permettent de maintenir un bon équilibre interne : température corporelle correcte, gestion du poids, de la glycémie ou du rythme cardiaque. Ce système aide aussi à réguler les émotions, les capacités d’apprentissage, contrôler les inflammations, l’appétit. Il peut jouer un rôle également sur le système digestif. L’altération de ce système peut donc provoquer de réels dérèglements.

Les récepteurs à endocannabinoïdes se trouvent à différents endroits du corps. Nous en avons repéré des récepteurs, appelés CB1 (qui seront plus sensibles au THC, interdit en France), dans le système nerveux central, les poumons, les muscles, etc... et d’autres, appelés CB2 (sensibles au CBD tel qu’on le trouve en France sans THC) présents dans les os, la rate et la peau. Nous possédons également des récepteurs CB1 et CB2 dans le foie, la moelle osseuse, le pancréas et le système immunitaire.

Le CBD va donc agir sur la gestion du stress, des émotions, va avoir des vertus anti-inflammatoires. Attention, je vous conseille de commencer par un faible dosage. Cela vous permettra de voir l’effet relaxant que cela a sur vous et de réajuster en fonction. Cette solution est jusqu’à maintenant l’une de celles qui fonctionnent le mieux sur moi.

                                                                                   Annabelle Schachmes

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