Les clés de l’alimentation anti-cancer

et maladies inflammatoires, infectieuses, auto-immunes...
Dr Jean-Christophe Charrié, Maryse Groussard, Sophie Bartczak

Editions Terre Vivante
en libraire le 22 septembre

Ce livre est le fruit de la rencontre entre une patiente malade du cancer et écartée des protocoles de soins classiques, et le Dr Jean-Christophe Charrié, porte-parole d’une nouvelle approche médicale prometteuse et riche de 40 ans de succès thérapeutiques et de publications scientifiques récentes (l’endobiogénie).

Ce livre est le fruit de la rencontre entre une patiente malade du cancer et écartée des protocoles de soins classiques, et le Dr Jean-Christophe Charrié, porte-parole d’une nouvelle approche médicale prometteuse et riche de 40 ans de succès thérapeutiques et de publications scientifiques récentes (l’endobiogénie).

Il réunit principes nutritionnels, conseils pratiques et recettes adaptées pour lutter contre le cancer.
Les explications scientifiques, habilement vulgarisées, montrent comment la cellule cancéreuse – et plus largement le processus inflammatoire – se nourrit. Il permet ainsi de comprendre comment l’affamer et donc la freiner, voire stopper le processus : facteurs de risques, aliments interdits ou à favoriser...

Cette médecine exigeante, personnalisée et intégrative a bien sûr recours aux traitements chimiques si nécessaire. Mais elle s’appuie principalement sur l’implication du patient dans son hygiène de vie et son alimentation, ainsi que sur les plantes comme outil thérapeutique de prédilection.

Les 150 recettes concoctées par la patiente au fil des années permettent de mettre en application les principes nutritionnels théoriques préconisés par le Dr Charrié, tout en conservant tradition et gourmandise.

Ce livre est ainsi un véritable outil pour les personnes malades, leurs proches, les personnels soignants ou toute personne souhaitant améliorer la qualité de son alimentation.

Extrait de la préface du Dr Jean-Claude Lapraz
Le docteur Lapraz a largement participé au développement d’une approche physiologique intégrative originale : l’endobiogénie. Il a fondé en 2008 la Société Internationale d’endobiogénie et de physiologie intégrative (SIMEPI) et a formé de nombreux médecins à travers le monde.

« De nos jours, nul ne nie le rôle capital de l’alimentation dans la prévention des maladies et le suivi du devenir des patients porteurs d’affections les plus diverses : cardiovasculaires, rhumatismales, dégénératives, immunitaires et cancéreuses.

Pas un secteur de la médecine n’échappe à la profusion d’ouvrages grand public, ou plus spécialisés, diffusant des conseils alimentaires, souvent contradictoires entre eux, que les malades comme les bien-portants suivent avec une confiance trop souvent aveugle. Comment alors trouver la juste voie entre les livres qui prônent la suppression des laitages et ceux qui, au contraire, encouragent leur consommation sans limite ? Entre les tenants des régimes hyperprotéinés qui conseillent de la viande à chaque repas et ceux de l’alimentation végétarienne, voire vegan ? (...)

Les réponses qui doivent être apportées ne peuvent supporter l’à-peu-près ou le standardisé, car elles conditionnent très directement le devenir de l’individu. Elles doivent non seulement s’inscrire dans la connaissance précise de la nature de l’aliment considéré et de ses effets sur le sujet qui les absorbe, mais aussi dans la compréhension des modalités du fonctionnement physiologique de celui-ci et donc de ses besoins réels. (...)

Cette approche globale du malade, l’endobiogenie, ne peut s’accorder avec une vision éclatée et dissociée de l’individu et de sa maladie. Elle permet de poser un regard neuf sur le patient atteint de cancer. (...)

Le livre du Dr Jean-Christophe Charrié s’inscrit dans la démarche intégrative et endobiogénique.
Sortant des sentiers battus, il répond de façon précise aux nombreuses questions que peut se poser le patient atteint de cancer. Il explique pourquoi des directives alimentaires sont possibles et justifiées au regard des données de la science actuelle. Elles s’appuient sur une approche éclairée des grands mécanismes hormonaux impliqués dans la cancérisation et de leur relation avec l’alimentation. Il ne s’agit pas d’imposer aux patients des avis relevant de principes dictatoriaux mais, dans une visée de responsabilisation face à leur maladie, de les amener à comprendre pourquoi des conseils recommandant de grandes options alimentaires leur sont indiqués. »

L’histoire de Maryse Groussard et de son médecin généraliste, Jean-Christophe Charrié
Il y a 6 ans, alors qu’on lui propose l’ablation complète de son sein, Maryse hésite, consulte les services d’oncologie les plus avancés de France, et décide de refuser l’opération : les deux seules fois où elle a subi une opération ont failli être fatales suite à une allergie aux produits anesthésiants.
Or, dans son cas, pour lutter contre les cellules cancéreuses, l’opération est le seul protocole qu’on lui propose (avant d’envisager d’éventuelles chimiothérapies ou radiothérapies).

Maryse se retrouve alors hors du système de soin hospitalier pour faire face à son cancer. Sans cette opération, les chirurgiens oncologues lui prédisent 3 mois de survie.

Commence alors un long dialogue entre Maryse et son médecin généraliste, Jean-Christophe Charrié. Praticien depuis près de 20 ans, il est porte-parole d’une nouvelle médecine prometteuse et riche de 40 ans de succès thérapeutiques et de publications scientifiques récentes : l’endobiogenie* . Il accepte de l’accompagner dans sa lutte contre la maladie et lui prescrit, outre un traitement endobiogénique à base de plantes, une alimentation anti-cancer. Fine cuisinière, elle constitue peu à peu son propre carnet de recettes compatibles avec les préconisations du Dr Charrié.

Six ans après le début de cette aventure, sa maladie est stabilisée et elle partage aujourd’hui ses secrets de cuisine à travers ce livre.

Dr Jean-Christophe Charrié
Médecin généraliste depuis près de 20 ans, Jean-Christophe Charrié est porte-parole de l’endobiogénie, une médecine prometteuse et riche de 40 ans de succès thérapeutiques et de publications scientifiques récentes. Dans son activité de médecin généraliste, il a été également été très tôt sollicité par ses patients sur la question alimentaire, surtout lors de pathologies graves comme le cancer, où toutes les actions participant à une meilleure santé sont encouragées. Grâce à de solides bagages théoriques, des recherches personnelles et en équipe avec les docteurs Christian Duraffourd et Jean-Claude Lapraz, cofondateurs de l’endobiogénie, et de nombreuses observations cliniques, Jean-Christophe Charrié accompagne désormais fréquemment ses ordonnances de consignes alimentaires simples, précises et personnalisées. Il en constate régulièrement les bienfaits.
Parcours professionnel :
• Étudiant en médecine à Poitiers (1er prix national des thèses de médecine générale 1998), activité mixte libérale et hospitalière de 1998 à 2011, seulement libérale ensuite.
• Adhérent de la SFEM (Société Française d’Endobiogénie et Médecine) de 1998 à 2008, membre fondateur et vice-président de la SIMEPI (Société Internationale de Médecine Endobiogénique et de Physiologie Intégrative).
• Enseignant pour le compte de la SFEM puis de la SIMEPI en partenariat avec l’association de patients PHYTO2000 en France et à l’étranger (Tunisie, Mexique).
• A participé en 2000 pour le compte de la SFEM à des missions humanitaires à Madagascar à la demande de la Présidence pour la lutte contre le choléra.
• A formé les médecins de santé publique de Mexico DF de 2009 à 2011 pour le compte du ministère de la Santé.
• A participé à l’initiation de l’enseignement de l’endobiogénie en Lituanie.

Sophie Bartczak
Directrice des rédactions de Plantes et santé, Alternatives santé et Radio Médecine douce, elle assure aussi la rédaction en chef des hors-séries santé du Point.
Après avoir occupé un poste de direction dans l’univers de la formation professionnelle au sein d’un grand groupe, elle choisit de se consacrer à sa passion pour la santé. Elle devient rédactrice en chef du mensuel Alternative Santé (anciennement l’Impatient), puis collabore à divers titres à Plantes et Santé. Elle est l’auteur de Se soigner avec les plantes (éd. Terre Vivante, 2017).

L’alimentation anti-cancer
Les principes d’une alimentation de lutte contre le cancer sont fondamentalement simples et bien moins difficiles à suivre que certains régimes plus stricts et restrictifs. En effet, mes années de pratique m’ont appris à affiner mes conseils et à trouver le juste milieu entre lutte contre la maladie et réalité du patient qui doit les appliquer.

Relativement faciles à mettre en œuvre, ces conseils alimentaires impliquent bien sûr de réviser ses habitudes alimentaires et de courses (marchés, magasins bio ou vente directe plutôt que supermarchés), mais on peut tout à fait garder son mode de vie et ses recettes traditionnelles en les adaptant, tout en découvrant le plaisir d’expérimenter d’autres ingrédients.

Les différences notables avec les autres régimes anti-cancer
Dans de nombreux régimes anti-cancer actuellement proposés, les vertus des aliments choisis ou exclus ne sont pas considérées de manière suffisamment globale, mais à partir de telle ou telle molécule ayant démontré des propriétés anti-cancéreuses ou symptomatiques intéressantes. Il est ainsi par exemple fréquemment conseillé de mâcher du gingembre pour lutter contre les nausées induites par les chimiothérapies. S’il est vrai que le gingembre comporte une molécule anti-nausée très efficace, la globalité du gingembre favorise la multiplication cellulaire, ce que l’on doit éviter en cas de cancer. Le thé vert présente, lui, une activité anti-oxydante importante qui peut paraître intéressante, mais le fait que le thé ne soit pas fermenté (ce qui lui ferait perdre son activité anti-radicalaire) le rend également plus toxique pour le foie ! Ainsi, surconsommer du thé vert alors que le patient subit des traitements lourds pour le foie ne me paraît pas judicieux.

Adopter une nouvelle alimentation sur la durée
Retenez que le plus important est de réussir à respecter mes conseils sur la durée. En effet, en phase aiguë de maladie, je demande à mes patients d’appliquer strictement ces principes. Les 150 recettes de Maryse vous seront alors très utiles pour vous accompagner durant toute cette période. Lorsque le risque de cancer s’éloigne – on est en rémission ou en phase chronique –, il est alors possible d’être moins rigoureux et de s’autoriser quelques écarts.
Mais je le dis encore une fois, c’est la répétition d’une habitude alimentaire qui lui donne son effet positif ou négatif sur la santé. Ce n’est pas une semaine de bonne alimentation qui vous mettra sur la voie du mieux-être. Il vous faut changer vos habitudes actuelles, qui ont contribué à vous conduire à la maladie, et prendre de nouvelles habitudes doit vous mener, entre autres, vers la guérison, ou déjà le mieux- être.

L’alimentation peut à la fois nourrir la maladie et nous soigner
Tout ne dépend pas de l’alimentation. Néanmoins, nous sommes construits de ce que nous mangeons. Quand on veut éviter de nourrir le cancer, mais qu’on doit nourrir aussi l’organisme, nous nous trouvons forcément face à une dualité nécessitant le compromis. En effet, les cellules cancéreuses font aussi partie de nous. Et cette partie malade, développant le cancer, a besoin de nutriments pour exister. Dans le même temps, la partie saine lutte contre la maladie et a elle aussi besoin de nutriments pour s’armer et lutter.

Les meilleurs légumes anti-cancer
Asperges (pour nettoyer l’organisme)
Puissant diurétique. Privilégier les asperges vertes ou violettes riches en flavonoïdes protecteurs contre le cancer.

Aubergines (contre l’anémie)
Nutritives, riches en fibres (digestion de qualité et action légèrement laxative) et fluidifiantes du sang, les aubergines sont aussi très intéressantes pour lutter contre l’anémie, qui est un effet secon- daire fréquent des traitements.
Avocat (contre l’inflammation, le cancer et il protège foie et cerveau)
Anti-inflammatoire et anti-cancer, l’avocat est riche en graisses de très bonne qualité, ainsi qu’en fibres intéressantes et antioxydantes. Il est utile pour protéger et réparer le foie et le cerveau suite aux traitements.

Bettes (anti-cancer)
Comme tous les légumes pigmentés, c’est un protecteur contre le cancer. En plus des cardes, consommez aussi les feuilles.

Carottes (cicatrisent l’intestin)
Les carottes ne donnent pas que les cuisses roses, elles apaisent et cicatrisent surtout les intestins et l’estomac enflammés. Elles sont anti-diarrhéiques et laxatives à la fois. Lors des traitements agressifs pour les muqueuses intestinales et gastriques, elles sont des alliées de choix, avec en prime une action anti-anémique et un soutien de l’immunité. Elles protègent aussi des infections urinaires.
Astuce : Si vous avez quelques vieilles carottes peu appétissantes, elles pourront améliorer la cuisson des légumineuses afin de les rendre plus digestes (moins de gaz). Il suffit de les mettre à cuire avec les légumineuses, puis de les retirer (et de les jeter) en fin de cuisson.

Céleri (anti-inflammatoire)
En plus de son action anti-inflammatoire, le céleri permet de lutter contre les calculs urinaires.
Céleri-rave (draine et tonifie)
En plus d’agir contre les brûlures et aigreurs d’estomac, le céleri-rave ravive l’appétit, nettoie l’organisme en drainant reins, foie et poumons et soutient les surrénales (immunité, antistress et regain d’énergie).

Champignons (contre l’anémie et la fatigue)
Ce végétal bien à part est très riche en oligo-éléments et vitamine B, tout en apportant beaucoup de protéines (Jean Valnet parlait de viande végétale). Tout cela avec peu de calories. Je vous conseille d’en consommer très régulièrement, au moins une à deux fois par semaine et de façon quasi obligatoire lors d’un repas sans protéines animales (poissons, viande, œufs). Les champignons vous permettront de lutter efficacement contre l’anémie, la fatigue et la déminéralisation. Préférez les champi- gnons d’élevage en cave bio plutôt que ceux de forêt, car ces végétaux concentrent la radioactivité. Donc en cas de cancer, pas de cueillette !

Choux et navets (calmer la thyroïde)
Très nutritifs, les choux et les navets (comme toutes les crucifères) freinent la réactivité thyroïdienne et sont de ce fait intéressants sur le terrain cancérinique (une thyroïde trop active jouant le rôle de starter dans cette pathologie).

Les conseils de Maryse pour bien s’alimenter en toutes circonstances
Au restaurant
Alors qu’on aimait bien aller au restaurant, cela est devenu exceptionnel. Les odeurs dégagées par les plats m’écœurent. On prend vite l’habitude de s’alimenter différemment ! Lorsque je suis tentée par des interdits, je digère et dors mal. Le choix est alors vite fait ! Lorsque je vais au restaurant, j’évite par exemple les asiatiques (beaucoup de soja), les currys (souvent riches en crème) et bien des plats cuisinés avec de l’huile d’arachide. Cependant, depuis quelque temps, j’observe que les restaurateurs s’adaptent et que les choses changent en bien. On trouve de plus en plus de restaurants bio ou sans gluten par exemple. Cela reste encore tout de même difficile de garder sa ligne de conduite. Même chez les végétariens, ce n’est pas évident, car il y a beaucoup de soja ou de gingembre que je dois exclure. Au final, j’opte souvent pour des salades, même si, quand elles ne sont pas bio, je les digère mal et ne me sens pas très bien après !

Comment faire ses courses ?
• Tout d’abord, prévoir les menus à la semaine, tout au moins en début de régime. Sinon, on s’aperçoit vite qu’il nous manque toujours quelque chose !
• Vérifier le contenu du réfrigérateur.
• Avoir toujours à portée de main un bloc-notes, sur le frigo par exemple, derrière la porte de la cuisine... pour y inscrire ses courses au fur et à mesure des besoins; dès que l’on prend le dernier paquet d’un ingrédient dans la réserve, on le note pour ne pas être pris au dépourvu !
• Regarnir les placards en denrées de base, cela ne se fait pas si naturellement lorsqu’on doit changer ses habitudes alimentaires ; il faut réorganiser la façon de s’approvisionner aussi bien au marché qu’au supermarché !

10 LES CLÉS DE L’ALIMENTATION ANTI-CANCER
Décortiquer les étiquettes
Au début, il m’a fallu décortiquer toutes les étiquettes pour débusquer les indésirables. C’était très contraignant. J’ai vite compris qu’il fallait bannir tous les plats cuisinés, même en bio ! En effet, on y trouve des lentilles cuisinées contenant du sucre, du soja et de l’huile de tournesol. Idem pour les conserves de petits pois que je ne trouve jamais sans sucre et que je consomme uniquement frais ou surgelés bio. Même les ratatouilles toutes prêtes contiennent du sucre et de l’huile de tournesol. Bref, je prépare tout moi-même, en remplaçant par exemple l’huile de tournesol et le sucre par de la crème de riz, du lait de riz ou du lait d’amande. Je consomme aussi pas mal de jus de légumes ou de jus de fruits maison.

Je ne fais plus les courses comme avant
Avant, c’était la grande surface et le marché une fois par semaine. Aujourd’hui, j’ai changé de fournisseurs et m’approvisionne uniquement auprès de producteurs bio (dont un ou deux pour la volaille) et je n’achète quasiment plus rien en supermarché. Je trouve en magasin bio mes farines, riz et pâtes notamment. J’y ai aussi découvert de nouveaux ingrédients, comme les flocons de millet, le boulgour, la petite semoule, les lentilles vertes ou corail que je n’aimais pourtant pas avant et que j’ai appris à cuisiner différemment. De même pour les légumes secs.


Editions Terre Vivante
en libraire le 22 septembre