La sclérose en plaques : une réalité bien différente...

Il y a des moments dans la vie, où des choix semblent s’imposer d’eux-mêmes. Ils deviennent alors comme des devoirs. Nous connaissons tous un moment où des événements, des rencontres, des révélations nous arrivent sans vraiment prévenir. C’est comme un ordre divin. C’est ainsi que la sclérose en plaques s’est imposée à moi. Alors que cette maladie m’était jusque-là inconnue, elle allait changer ma vie. C’est peut-être par ces choses simples de la vie que l’évolution personnelle se pratique. J’allais ainsi entrer dans une presque seconde vie, comme accroché à un prisme, prisme formé par cette maladie par lequel la lumière éclairera mes questionnements au fil du temps.
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Il y a des moments dans la vie, où des choix semblent s’imposer d’eux-mêmes. Ils deviennent alors comme des devoirs. Nous connaissons tous un moment où des événements, des rencontres, des révélations nous arrivent sans vraiment prévenir. C’est comme un ordre divin. C’est ainsi que la sclérose en plaques s’est imposée à moi. Alors que cette maladie m’était jusque-là inconnue, elle allait changer ma vie. C’est peut-être par ces choses simples de la vie que l’évolution personnelle se pratique. J’allais ainsi entrer dans une presque seconde vie, comme accroché à un prisme, prisme formé par cette maladie par lequel la lumière éclairera mes questionnements au fil du temps.

D’où provient cette maladie ? Qui en est particulièrement atteint ? À quels dysfonctionnements est-elle reliée ? Quelle population en est frappée ? Où en est la recherche scientifique ? Etc. Tant de questions que je me suis posées, tout comme les patients atteints de cette pathologie que j’ai rencontrés au cours de visites thérapeutiques ou dans ma vie personnelle. Lors de ma longue formation de naturopathe, au fil de ma compréhension et de mes recherches, j’ai tenté d’apporter des réponses à toutes ces questions que j’expose ici, sans tabou.

Si d’aventure il m’est permis de partager mes propres sentiments et ressentis pour le bien de tous et plus particulièrement de tous les sclérosés, j’oublierai d’être « prudent », pour rester honnête avec moi-même, et surtout avec vous, mes lecteurs, sans prétention aucune. Mon objectif personnel à travers ce livre sera de me découvrir moi- même, puisqu’écrire c’est d’abord donner un peu de soi, mais peut-être plus encore se chercher, se comprendre. Tout cela mènera pourquoi pas à apporter une petite lueur, un regard neuf ou je ne sais quoi qui donne un peu d’amour, de bonheur et d’espoir à celles et ceux qui souffrent.

Lors de ce long travail, je chercherai, en premier lieu, à dresser un constat de cette pathologie. Ensuite, je déclinerai les pratiques allopathiques actuelles, puis je puiserai dans les travaux de mes confrères naturopathes pour émettre enfin des hypothèses sur la manière de pallier les handicaps de cette maladie. Je ne sais pas si mon approche particulière de l’acte de guérison guidée par mes propres capacités extra-sensorielles peut permettre la mise en œuvre d’un ou plusieurs processus de guérison, mais restons ici ouverts à ce monde particulier et si fascinant des énergies pour le bien de tous.

« Ce sont les solitaires qui ont le droit d’entrer dans le lien du mariage. »
C’est par cette parabole de l’Évangile de saint Thomas que je me laisserai guider pour ne pas être le servant de quelque groupe de pensée organisé ou non, ou de quelque égrégore ou dogme pour le coup sclérosant. « Ce sont ceux qui pensent par eux-mêmes qui seront » (ce qui pourrait être la traduction de cette parabole) et je ne suis mû que par cette seule volonté d’être. Seul, je serai et je veux être à travers cet ouvrage pour en garder le contrôle, mais surtout pour tenter de relier les extrêmes, c’est-à-dire la science, l’énergétique et toutes les connaissances traditionnelles. Mon ouvrage se positionne ici dans un monde où la devise Selon que vous soyez puissant ou misérable... devient de plus en plus actuelle. Je vais chercher à bousculer les préjugés, les aprioris pour, comme le ferait un cuisinier besogneux dans sa cuisine, inventer, réinventer, expérimenter, analyser et, pourquoi pas, faire le tour du monde. Je me lèverai contre la « honte de notre vie moderne » qu’est l’individua- lisme, pour que chacun comprenne qu’il est acteur comme Sépiste1, comme famille, copains et amis, soignants, voisins, comme l’est aussi chaque citoyen. La sclérose en plaques est pour moi plus qu’une pathologie, c’est un indicateur de notre société de manière générale comme au niveau personnel et collectif.

L’intuition est pour certains un acte anti-scientifique ; pour ma part, voici un outil parfaitement adapté pour contrer les dérives de cette « technique médicale » agrémentée de son cortège de travers qui forgent ce monde de plus en plus consumériste. La raison, qui est l’antithèse de cette intuition tant décriée par certains, limite nos champs de compréhension en nous enfermant dans les mathématiques, les sciences humaines, la physique, la biologie ou même dans la philosophie. Aujourd’hui, il est temps de s’affranchir de toutes ces limites. Le sort de l’humanité n’est pas le thème de cet ouvrage ; pour autant, je pense que la SEP2 est un véritable challenge pour elle.

Voici, là, le véritable problème de cette maladie rangée dans les « maladies de civilisation », et pour cause ! Comme une plante indicatrice, le sclérosé a quelque chose à nous dire. Nous apprendrons à respecter, à écouter, à créer et bien sûr à nous frotter à tout ce milieu de la thérapie holistique pour aborder un nouveau paradigme que je pressens si nécessaire à notre bien-être. La rationalité en usage dans notre monde moderne nous oblige à rester à côté de pans entiers de la réalité. La science de l’Homme ne sait apprécier que la réalité de l’instant, et seulement celle-là. Je vous propose de nous laisser porter à travers cet ouvrage par ce que certains considèrent comme l’invisible, le spirituel, le sacré.

Le voyage que je propose à travers la sclérose en plaques nous guidera vers une réalité bien différente de celle que nos scientifiques reconnus nous servent. Pourtant, chacun sait que dans tout groupe existent des individualités qui dérangent ; nommons ici Beljanski3, Benveniste4, Reich5 ou Priore6 tout comme Maître Philippe7, ce guérisseur lyonnais, pour ne citer qu’eux parmi tant d’autres. Ils ont revendiqué des voies « dérangeantes », souvent en se mettant en danger. C’est avec une grande humilité que je les salue ici pour leur courage à affronter la « bête honorable » qu’est cette société que nous osons qualifier de moderne. De trop nombreux chercheurs ont été trop vite rangés dans le clan des maudits, des pestiférés ou des hérétiques parce que non inféodés aux mandarins égotiques de la science officielle, sous le regard des « politiquement corrects ». Ceux que j’appelle les « pétainistes » car ils voient, comprennent et acceptent sans mot dire.

Cet ouvrage, je l’ai écrit afin qu’il puisse être lu de deux manières. La première, et la plus conseillée, est de le lire dans son sens traditionnel, du début à la fin. La deuxième s’adresse aux lecteurs recherchant d’abord des « conseils pratiques8 ». Il suffira alors de se reporter à la fin de ce livre pour en prendre connaissance et ensuite, si le besoin s’en fait sentir, de se reporter aux chapitres indiqués entre parenthèses pour obtenir des explications. Chaque conseil étant détaillé et argumenté, chacun pourra alors en mesurer la pertinence et l’appliquera en toute connaissance de cause. En plus, je me permettrai d’émettre quelques hypothèses concernant soit la thérapie, soit les phénomènes qu’il me semble bon de rapprocher de cette pathologie qui nous rassemble ici : la sclérose en plaques.
Il va de soi que ce livre s’inscrit dans le respect de chacun quant à ses croyances religieuses ou ses dogmes scientifiques. J’ai cherché à faire appel à la raison, mais mon livre parle aussi au cœur. Avec distance et avec l’état des connaissances les plus fiables, je me suis attaché à ne transmettre ni une idéologie, ni des visions partielles ou partiales mais une étude transversale de cette grave maladie qu’est la SEP.
 


Michel Lemaire


 

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Michel Lemaire est olfactothérapeute (école Gilles Fournil), magnétiseur et maturopathe (école AVCN), auteur et conférencier. Il enseigne a Dijon.
Le blog de Michel Lemaire : spu.over-blog.com