La Fin d'Alzheimer / Dr Dale Bredesen

« La maladie d’Alzheimer peut être évitée et, dans de nombreux cas, le déclin cognitif qui y est associé peut être inversé. » − Dr Dale Bredesen, université de Californie.

 

la maladie d’Alzheimer et le déclin cognitif

Incurable, la maladie d’Alzheimer ? Ce n’est plus le cas.

« La maladie d’Alzheimer peut être évitée et, dans de nombreux cas, le déclin cognitif qui y est associé peut être inversé. » − Dr Dale Bredesen, université de Californie.

Après des années de recherche, le Dr Dale Bredesen et son équipe de l’université de Californie ont mis au point un programme global qui permet à de nombreux malades souffrant d’Alzheimer et de déficit cognitif de retrouver leur capacité à se souvenir, à penser, à mener de nouveau une vie normale.

En ciblant un à un les multiples facteurs responsables de la maladie, en intervenant sur l’alimentation, le statut hormonal, l'inflammation, les toxiques, l’activité physiqueReCODE donne des résultats impressionnants. 

Sur les 10 premiers patients du Dr Bredesen ayant suivi quelques mois le protocole ReCODE, 9 ont connu des améliorations significatives, souvent spectaculaires. L’étude est parue en 2016 dans Aging.

Depuis, ReCODE a bénéficié à des centaines de patients : plus de la moitié n’ont plus aucun symptôme (VOIR LES TÉMOIGNAGES EN ANNEXE).

Destiné aux patients déjà aux prises avec la maladie d’Alzheimer, aux patients pré-Alzheimer et aux personnes ayant un risque élevé de développer la maladie, ce livre donne toutes les clefs pour inverser le déclin cognitif

La parution de La Fin d’Alzheimer constitue donc pour les patients, leurs proches et les soignants, un événement d’une portée médicale et scientifique considérable. 
 
Un protocole personnalisé

1) À l’aide d’une série de tests et d’examens (évaluant inflammation, statut hormonal, carences micro-nutritionnelles, métaux lourds, performances cognitives, des tests génétiques, IRM...), la personne détermine son « profil de risque » en identifiant précisément quels agresseurs, parmi les 36 potentiellement impliqués, sont à l’origine du déclin cognitif.

2) Pour tous les agresseurs identifiés, on suit les recommandations détaillées de l’auteur – alimentation, activité physique, compléments alimentaires, gestion du stress, détox, entraînement cognitif, etc. – afin de les neutraliser. ReCODE est donc un protocole personnalisé.

Résultat : on met un coup d’arrêt à la destruction des neurones et des synapses. Les résultats sont généralement visibles en 3 à 6 mois. Rapidement, les malades retrouvent les capacités cognitives qu’ils croyaient perdues.

Le + : des témoignages, des cas cliniques et les réponses aux questions les plus fréquentes.

 

3 témoignages de patients revenus d’Alzheimer grâce à ReCODE

Le témoignage d’Eleanor :
« Me souvenir des choses me demandait un effort considérable, qu’il s’agisse des courses à faire au supermarché ou du type de sushis que mes enfants voulaient commander. Depuis que je suis le protocole ReCODE, j’ai beaucoup moins d’efforts à fournir pour me souvenir. Je ne demande plus à mes enfants de me laisser des messages écrits chaque fois qu’ils me demandent de faire quelque chose pour eux. »

 

Le témoignage de Julie :
« Je ne me souvenais plus des noms, je n’arrivais plus à situer certaines personnes au sein même de ma famille. C’était terrifiant et très embarrassant. Je crois que le pire de ce que j’ai vécu a été de devoir coller un post-it sur mon volant pour me rappeler de quel côté de la route il fallait que je conduise. Mais en 3 à 4 mois de protocole, j’ai connu des changements significatifs : désormais je reconnais les gens, je sais à qui est tel ou tel enfant, qui est le mari de qui, je me rappelle des professeurs de mes enfants. Et surtout : je conduis en toute confiance. »

 

Le témoignage de Deborah :
«Les premiers symptômes ont commencé il y a 20 ans mais je ne savais pas qu’il s’agissait des symptômes de la maladie d’Alzheimer : mon vocabulaire s’appauvrissait, je n’arrivais plus à participer aux réunions, à partir du milieu de l’après-midi, j’étais épuisée intellectuellement. Lorsque j’étais jeune, je jouais du piano, et avec la maladie, je n’y parvenais plus. Lorsque je m’asseyais devant un piano, j’étais incapable de jouer. Au bout de deux ans de protocole, je me suis rassise devant un piano et j’ai pu rejouer du piano facilement. »

Voir aussi : http://www.doctoroz.com/episode/controversial-doctor-who-claims-he-can-reverse-alzheimer-s
 

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Dr Dale Bredesen : « Alzheimer n’est pas une fatalité. C’est une maladie du mode de vie. On la prévient et on l’inverse en agissant sur le mode de vie. »

Alzheimer est la seule maladie, parmi les 10 premières causes de mortalité, contre laquelle il n’existe aucun traitement efficace. Comment expliquez-vous que les progrès de la science n’ont jusqu’à présent, entraîné aucun progrès médical ?
Dr Dale Bredesen : Tout simplement parce que la façon actuelle d’aborder la maladie d’Alzheimer n’est pas la bonne. Tout d’abord, les médicaments contre Alzheimer ne se concentrent que sur un seul aspect de la maladie, or il s’agit d’une maladie bien plus complexe : 36 facteurs contribuent à Alzheimer. Imaginez donc que vous ayez un toit percé de 36 trous et que votre médicament est capable de réparer l’un d’eux – alors oui, votre médicament a agi, il a bel et bien bouché un trou… mais il vous en reste encore 35 qui laissent passer la pluie et à l’intérieur de votre maison, la situation n’a pratiquement pas changé.
Par ailleurs, des expériences, menées sur des rats de laboratoires, suggèrent que la maladie d’Alzheimer est causée par l’accumulation dans le cerveau de plaques d’une substance gluante constituée de protéine bêta-amyloïde qui détruisent les synapses. Depuis les années 1980, ce que l’on appelle l’hypothèse amyloïde est considérée par la plupart des neurobiologistes comme un dogme intangible. Sauf que toutes les substances actives conçues pour détruire cette fameuse protéine bêta-amyloïde ont donné des résultats plus que frustrants.
 
Qu’est-ce qui fait que le protocole ReCODE est différent ?
Les recherches qui ont mené au protocole ReCODE remettent en cause le credo central de la maladie d’Alzheimer, en montrant que cette maladie dévastatrice est en réalité un mécanisme de défense de la part du cerveau qui inclut la production de bêta-amyloïde. Cette protéine vouée aux gémonies depuis des décennies, celle dont tout le monde essaie de se débarrasser, est partie intégrante d’une réponse protectrice. Il n’est donc pas étonnant que les tentatives de la supprimer n’aient pas été très efficaces pour traiter la maladie.

Alzheimer serait donc le résultat d’un mécanisme de protection du cerveau. Contre quelles menaces se défend-il ?
Le cerveau produit la protéine bêta-amyloïde pour tenter de se protéger contre trois menaces : 1) l’inflammation (qui peut être due à des intolérances alimentaires, des infections chroniques….), 2) les carences en nutriments, hormones et autres composés indispensables au fonctionnement du cerveau, 3) les substances toxique (métaux lourds, toxines…). Résultat : l’accumulation de protéine bêta-amyloïde forme des plaques dans le cerveau, entre les neurones et bloque les espaces permettant leur communication : les synapses.

Comment avez-vous mis au point votre protocole ?
Une fois que l’on admet que la maladie d’Alzheimer est la conséquence d’une lutte du cerveau pour se défendre contre l’inflammation ou contre un afflux de toxiques, la méthode optimale de traitement de la maladie devient évidente : identifier et supprimer les menaces – il y en 36 au total –qui amènent le cerveau à produire la bêta-amyloïde, originellement protectrice et supprimer la bêta-amyloïde déjà produite. Enfin, reconstruire les synapses détruites par la maladie.

Comment concrètement évite-t-on au cerveau ces menaces ?
Cela commence par des analyses médicales afin d’identifier pour chaque patient la nature de ses agresseurs. Selon les résultats, le protocole est personnalisé et vise, par des modifications du mode de vie, à faire en sorte que le cerveau ne soit pas amené à produire la protéine bêta-amyloïde. Pour faire une analogie, lorsque les équipes de sécurité d’un aéroport empêchent des terroristes de monter dans un avion, les passagers n’auront pas à les combattre en plein vol au corps à corps. De même, il est recommandé de confiner les neuroterroristes loin, très loin de notre cerveau. Aussi, il est nécessaire d’agir sur l’alimentation, le stress, l’activité physique... afin que le cerveau n’ait pas à se protéger. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’en suivant le protocole ReCODE, chacune des valeurs sanguines (établies lors des analyses médicales) en dessous des taux optimaux, peut revenir à un niveau normal, voire optimal. La maladie d’Alzheimer n’est pas une fatalité.

 


A propos de l'auteur

Neurologue, le Dr Dale Bredesen a consacré plus de 30 années à la recherche sur les maladies dégénératives. Après avoir travaillé dans le laboratoire du prix Nobel Stanley Prusiner, il a occupé des fonctions professorales à l’université de Californie (Los Angeles et San Diego). Il a dirigé le programme de recherches sur le vieillissement de l’Institut Burnham avant de fonder l’Institut Buck de recherches sur le vieillissement.