Selon la Haute Autorité de la Santé, plus de 2 millions de Français sont touchés par la dénutrition[1]. La prévalence de la dénutrition pour les plus de 60 ans varie de 4 à 10% à domicile, de 15% à 38% en institution et de 30% à70% à l’hôpital[2].
Qu’est-ce que la dénutrition ?
La dénutrition, à ne pas confondre avec la malnutrition, est un apport nutritionnel trop faible ou déséquilibré. Même si la dénutrition concerne principalement les personnes âgées et hospitalisées, tout le monde peut être dénutri, même les personnes en surpoids.
Plusieurs symptômes peuvent alerter d’une dénutrition :
La perte de poids : Une perte de poids ≥ 5% en un mois et ≥ 10% en 6 mois.
Un indice de masse corporelle faible (IMC <21 pour les personnes âgées)
La dénutrition peut avoir de très graves conséquences. Du fait de la carence de certains nutriments, on constate souvent une sarcopénie, c’est-à-dire une fonte de la masse musculaire.
Ces carences causent alors des insuffisances musculaires qui provoquent des chutes qui elles-mêmes mènent à l’hospitalisation des personnes. C’est aussi pendant l’hospitalisation que l’on constate le plus de dénutrition. C’est la spirale de la dénutrition :
Dénutrition > fonte de la masse musculaire > chute > hospitalisation > dénutrition
La dénutrition entraine l’aggravation des pathologies existantes. En effet, elle diminue les défenses immunitaires et augmente le risque de complications médicales. Elle rend difficile des opérations chirurgicales ou des soins lourds. Cela est doublement problématique étant donné que notre état de santé influence notre appétit. Or, lors de maladies, surtout graves, notre appétit baisse. Cette baisse d’appétit entraine elle aussi un cercle vicieux.
Maladie > baisse d’appétit > dénutrition > aggravation de la maladie > baisse d’appétit….
Quelles solutions ?
Le meilleur moyen de lutter contre la dénutrition est d’avoir une alimentation savoureuse, régulière et équilibrée. En effet, sans plaisir, il n’y a pas de bonne alimentation. L’alimentation doit aussi être adaptée. En vieillissant, nos goûts changent, tout comme nos besoins changent. Il est parfois nécessaire d’adapter les recettes, d’ajouter quelques ingrédients pour enrichir les plats ou tout simplement accentuer l’assaisonnement. La texture des aliments est aussi un élément à prendre en compte. Avec l’âge, il peut être plus difficile de mastiquer, de déglutir ou autre.
C’est en ce sens que Paul Tronchon, ingénieur agronome, ancien de l’AP-HP a fondé Saveurs et vie. Avec son équipe de diététiciens, il lutte sur l’ensemble de la France contre la dénutrition en proposant des menus adaptés à chaque profil et assure un suivi grâce à ses livreurs veilleurs.
Pour plus d’informations sur :
La Dénutrition
Les symptômes de la dénutrition
Les moyens de lutter contre la dénutrition
La recherche sur la dénutrition
Les actions de Saveurs et Vie
Le concept de livreurs veilleurs
Le métier de diététicien
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A propos de Saveurs et Vie :
Engagée dans la lutte contre la dénutrition, Saveurs et Vie assure par la livraison de repas personnalisés le maintien à domicile des personnes âgées et/ ou en sortie d’hospitalisation. Depuis 20 ans, l’entreprise propose et livre partout en France de nombreux plats savoureux élaborés par des traiteurs et des diététiciens afin d’être les plus adaptés et nutritifs. Dans sa démarche, Saveurs et Vie :
Développe 7 programmes de recherche ambitieux s’inscrivant chacun dans des programmes nationaux.
Mène de nombreux partenariats avec des villes, hôpitaux, mutuelles, entreprises de services à la personne, Caisses de retraite (Mairie de Paris, DomusVi, RMA, Bien Veiller sur mes parents (La Poste), CNAV…)
Participe à des programmes gouvernementaux comme le Programme National Bien Vieillir.
Membre du Collectif de Lutte contre la Dénutrition
Ses engagements et la qualité de ses services ont classé Saveurs et Vie en tête des services de livraison de repas par le magazine UFC-Que choisir en 2007.
[1] Haute Autorité de Santé, diagnostic de la dénutrition de l’enfant et de l’adulte. 22 novembre 2019.
[2] Haute Autorité de Santé, diagnostic de la dénutrition de la personne âgée, 19 mars 2020