L'âge ovarien de la femme n'est pas celui de la carte d'identité

Une étude de l'Institut Marquès présentée au congrès de la Société Espagnole de Gynécologie et d'Obstétrique (SEGO) permet d'évaluer avec précision la fertilité des femmes en Espagne.

    •    Les femmes qui veulent être mères devraient connaître l’âge réel de leurs ovaires
    •    Institut Marquès et Laboratorios Echevarne présentent une étude sur l'âge ovarien des femmes espagnoles
    •    Des tableaux de dosages des hormones antimüllériennes d’autres continents qui ne sont pas adaptés à la réalité des femmes de notre pays ont été utilisés. Maintenant nous avons ceux de la population espagnole et ils sont déjà disponibles pour toutes les femmes qui veulent connaître leur fertilité
    •    En fonction de l'âge ovarien, la femme peut savoir si elle va avoir des problèmes de fertilité et décider si elle souhaite avancer sa maternité, vitrifier ses ovules ou accepter le fait qu’elle est arrivée tard et qu'elle aura besoin d’avoir recours au don d’ovocytes
La fertilité féminine diminue avec l’âge, une diminution qui se remarque le plus souvent entre 10 et 15 ans avant la ménopause, avec une diminution de la quantité et de la qualité des ovules. Selon l'Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE), le taux de natalité a diminué en France au cours des quatre dernières années et, à leur tour, en Espagne, les femmes ont leur premier enfant chaque fois plus tard.

Le retard dans l’âge de la maternité provoque la nécessité d’une évaluation précise de la réserve ovarienne puisqu’à 35 ans, il reste que 10% des ovules et moins ils en reste, plus leur qualité est dégradée. "L'âge chronologique de la femme, celui qu'elle porte sur sa carte d’identité, ne correspond pas à l'âge réel de ses ovaires. Les femmes qui veulent être mères devraient le savoir pour pouvoir décider si elles souhaitent avancer leur projet de maternité, vitrifier leurs ovules ou accepter le fait qu’elles auront besoin de subir un traitement de procréation médicalement assistée avec les ovules d’une donneuse”, explique la Dr Marisa López-Teijón, Directrice de l’Institut Marquès.

Pourquoi personne ne me l'a dit avant ?
Connaître la réserve ovarienne est nécessaire pour estimer un âge de procréation au-delà de celui chronologique, étant donné que souvent les deux âges ne coïncident pas. Beaucoup de femmes découvrent cela trop tard.
Actuellement, le marqueur clinique choisi est la concentration de l’hormone antimüllérienne (AMH), obtenue par une simple prise de sang. Cette hormone est produite par les cellules des follicules ovariens, elle ne varie pas au cours du cycle menstruel et il n’est pas nécessaire de procéder à une analyse à jeun.

Les résultats de l'analyse sont comparés à ceux établis comme normaux pour chaque âge. Cependant, jusqu'à présent, les valeurs utilisées avaient été analysées suivant des analyses de femmes d'autres continents, de sorte que les résultats obtenus n'étaient pas entièrement fiables, car ils ne s'adaptaient pas à la réalité des femmes européennes. Nous avons maintenant celles de la population espagnole.

Voulez-vous connaître votre réserve ovarienne ?
Pour la première fois, et grâce à une étude réalisée par l'Institut Marquès et Laboratorios Echevarne, présentée à la 35ème Édition Nationale de Formation de la SEGO, il est maintenant possible d'évaluer avec précision la fertilité des femmes en Espagne. "L’utilité clinique de l’hormone antimüllérienne dans la prédiction de l’âge ovarien en Espagne" est le nom de l’étude, dans laquelle ont été incluses les valeurs AMH de femmes espagnoles de 11 communautés autonomes. Dans le grand échantillon, qui comprenait 10.443 femmes âgées de 20 à 45 ans, les niveaux d'hormones antimüllériennes étaient différents entre les communautés autonomes, mais nous ne voyons aucune tendance pouvant expliquer ceci.
Dans ce travail, publié dans "Progrès de l'Obstétrique et de la Gynécologie", magazine officielle de la Société Espagnole de Gynécologie (SEGO), les valeurs de l'hormone antimüllérienne dans la population espagnole sont déterminées en fonction de l'âge chronologique afin d’obtenir une estimation de la réserve ovarienne.

Les résultats démontrent des différences importantes avec ceux publiés antérieurement dans d'autres pays. Cela pourrait être dû au manque de normalisation de la méthodologie utilisée pour sa mesure ou à des facteurs environnementaux ou liés à la race.
L'Institut Marquès a produit des tableaux très utiles et faciles à utiliser qui peuvent être téléchargés par n'importe quelle femme. Ils sont également disponibles pour les gynécologues dans la section stérilité et infertilité (SEISEGO) du site web de la SEGO. Ces tableaux peuvent également être utiles dans le reste des pays européens, car les valeurs sont certainement beaucoup plus proches de leur réalité que celles utilisées jusqu’à présent.

En conclusion, les valeurs de référence d’AMH obtenues permettent aux femmes d'être informées de leur réserve ovarienne réelle et de leur indice de fertilité. Elles peuvent être utilisées pour informer une patiente de ses chances de succès dans la stimulation ovarienne, pour vitrifier des ovocytes ou dans un traitement de Fécondation In Vitro (FIV). Maintenant les personnes intéressées peuvent également accéder à ces tableaux et connaître par elles-mêmes leur âge ovarien réel.
 
 
Pour plus de données chiffrées suite à cette Etude, cliquez ici
 
institutomarques.com/fr/
www.le-blog-de-fertilite.fr/premiere-consultation-de-sterilite/

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À propos de l’Institut Marquès :
L'Institut Marquès est un centre de référence international en matière de Gynécologie, d'Obstétrique et de Procréation Médicalement Assistée de Barcelone, présent à Barcelone, Londres, en Irlande (Dublin et Clane), Italie (à Rome et à Milan) et au Koweït.
Le centre, fort expérimenté dans des cas particulièrement difficiles, aide des personnes de plus de 50 pays à réaliser leur rêve de devenir parents. L'Institut Marquès offre les taux de réussite de grossesse les plus élevés, avec 89% par cycle de FIV avec don d'ovocytes.
Leader en innovation, il développe une ligne de recherche importante sur les avantages de la musique dans les premiers jours de vie, la stimulation fœtale et le rôle du mâle dans les traitements de procréation médicalement assistée.
L'Institut Marquès participe également à l'étude des relations entre toxines chimiques et fertilité, participe à diverses initiatives en faveur de la défense de l'environnement et a lancé en 2018 son projet de responsabilité sociale des entreprises, la "Forêt des Embryons" dans laquelle l’Institut Marquès plante un arbre pour chaque enfant qui aide à naître avec ces traitements. Elle soutient également le manifeste de Citizens for Science in Pesticide Regulation, une coalition de citoyens formée de membres de la société civile, d'institutions, de scientifiques et juristes qui plaident en faveur d'une réforme de l'utilisation des pesticides dans l'Union Européenne.