FRANCE 5 - ENQUÊTE DE SANTÉ - Accidents vasculaires cérébraux, les bons réflexes

Mardi 7 juin à 20h45 en direct

Avec 150 000 nouveaux cas et 60 000 décès par an,
les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) représentent la troisième cause de mortalité après les cancers et les infarctus du myocarde et la première chez les femmes. L’AVC est une course contre la montre où chaque minute compte. Pourtant des inégalités existent dans la prise en charge de cette urgence médicale.
​© Nathalie Guyon/©FTV

 

Avec 150 000 nouveaux cas et 60 000 décès par an,
les Accidents Vasculaires Cérébraux (AVC) représentent la troisième cause de mortalité après les cancers et les infarctus du myocarde et la première chez les femmes. L’AVC est une course contre la montre où chaque minute compte. Pourtant des inégalités existent dans la prise en charge de cette urgence médicale.

La France compte actuellement 135 unités neuro-vasculaires (UNV) spécialisées dans le diagnostic et traitement de ces accidents. Mais, seuls 37% des patients victimes d’AVC y sont hospitalisés. De plus, ces UNV sont mal réparties sur le territoire. Mieux vaut être victime d’un AVC en Ile-de-France qu’en région Paca, en Alsace qu’en Champagne-Ardenne.  Pourquoi de telles différences ?

Actuellement, seulement 10% des victimes d’infarctus cérébral bénéficient d’une thrombolyse (traitement permettant de dissoudre un caillot sanguin quand il est administré moins de 4h30 après les premiers symptômes) alors que 30% des patients pourraient en bénéficier. Problème de filière ? Absence de prévention ?

Tout le monde sait qu’une douleur dans la poitrine qui irradie dans le bras est le signe d’une attaque cardiaque. Mais rares sont les Français qui connaissent les signaux d’alerte de l’AVC.  Pourtant la connaissance des premiers symptômes permet d’agir vite et de sauver des vies.

Première cause de handicap acquis chez l’adulte, les Accidents Vasculaires Cérébraux entraînent des séquelles lourdes pour les patients et coûtent très cher à la société (le coût total est évalué à 8,4 milliards d’Euros par an). La fréquence et la gravité de l’AVC en font un enjeu majeur de santé publique.

Le documentaire de Marie Bonhommet « Avc : le temps est compté » sera suivi d’un débat en direct animé par Marina Carrère d’Encausse, Michel Cymes et Benoît Thevenet.

 
Présentation : Marina Carrère d’Encausse : Michel Cymès : Benoît Thevenet

Titre documentaire : Avc : le temps est compté - Réalisation documentaire  : Marie Bonhommet- Format : 52 min
Débat en direct  : 48 min

Production : Pulsations avec la participation de France Télévisions