Ma passion pour la mer, sa flore, sa faune, ses éléments et mes vacances sur le littoral atlantique ne suffiraient pas à justifier ces lignes ou les livres dans lesquels j’ai vanté les bienfaits des cures marines.
Durant mon enfance, j’ai ainsi connu ces petites boîtes bleues où était mentionnée l’expression « plasma de Quinton ». J’ai découvert, des années plus tard, que « Quinton » était un nom propre. Je prolongeais ainsi mes vacances et leurs bienfaits en absorbant régulièrement des ampoules d’eau de mer que je choisissais plus ou moins salées, au rythme fluctuant de mon dynamisme ou de mon humeur...
Comme je connaissais bien le produit, j’ai décidé d’en parler pour le réhabiliter, constatant qu’il sombrait dans l’oubli comme un trésor absorbé par les sables mouvants.
J’ai découvert que les livres contemporains traitant du sujet étaient rares. De plus, la médecine et les médecins n’en parlaient pas, prescrivaient rarement ce produit, et offraient des sourires moqueurs quant j’entreprenais de les interroger.
Ma première question fut simple : Qui consomme du Quinton ? C’est en cherchant dans cette direction que j’ai découvert avec surprise que l’eau de mer en ampoule se vendait très bien sans publicité. J’appris aussi d’autres choses. Le laboratoire français s’était expatrié en Espagne et le produit était vendu en pharmacie et en maisons spécialisées en diététique. La qualité des différentes ampoules d’eau de mer était différente, d’un laboratoire à l’autre, et le laboratoire espagnol d’Alicante était le seul à produire du Quinton identique à celui de son « inventeur »... Mieux encore, la réglementation européenne en ce domaine avait été bénéfique à la qualité de cette eau de mer buvable, et applicable sur la peau, pouvant aussi être pulvérisée dans le nez, et introduite dans les yeux. Certains l’injectent en sous-cutané (intradermique) pour l’usage vétérinaire. Nous verrons dans ce livre que la réglementation n’autorise pas sa vente en version « injectable » depuis 1982, malgré cette qualité identique qui permit aux vétérinaires de l’injecter en sous-cutané. D’autres, plus audacieux, s’y emploient – sous leur responsabilité –, toujours en sous-cutané, pour traiter les hernies discales, en regonflant les disques intervertébraux déshydratés. Technique efficace, non dangereuse, non douloureuse, mais... non autorisée, pratiquée par un non-médecin.
Pour tout dire, j’ai été particulièrement fier de découvrir René Quinton, biologiste, non-médecin, chercheur et « trouveur ». Il faisait l’unanimité parmi les plus grands esprits de son époque qui le considéraient comme un pair : Darwin dans le domaine des sciences naturelles, Claude Bernard pour sa définition du milieu intérieur, Pasteur enfin, en matière de thérapeutique. Pourtant, la comparaison s’arrête là relativement à Pasteur, car l’un et l’autre ont eu des vies contraires. Pasteur a peiné à imposer ses idées, parce que non-médecin. Mais une fois qu’il fut reconnu, la planète entière a connu son nom.
Quant à René Quinton, non-médecin, mondialement célèbre à l’âge de 30 ans, il sombra ensuite dans l’oubli, après avoir été biologiste, pionnier de l’aviation et héros de guerre.
Qui était donc René Quinton ? Sa découverte de l’eau de mer buvable peut-elle encore sauver, guérir, soulager, prévenir les maladies ?
Comme Quinton, j’ai cherché et j’ai trouvé un trésor thérapeutique. Suivez-moi dans cette aventure de vie pour votre santé...
Jean-Claude Secondé
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