Etude / A Paris, les habitants des territoires défavorisés plus vulnérables aux effets de la pollution atmosphérique


 

Dans une nouvelle étude parue dans la revue Plos One, des chercheurs de l'EHESP et de l’Inserm ont analysé les causes de 79107 décès survenus à Paris chez les habitants de plus de 35 ans entre 2004 et 2009. Leur objectif était d'explorer si une combinaison de caractéristiques de voisinage (profil socio-économique et exposition quotidienne à la pollution) modifiait ou non le risque de mortalité lors des épisodes de pollution comme, par exemple, ceux que la France a connus au début de l'été 2015 lors de la canicule. Le choix de la ville de Paris ne s'est pas fait au hasard puisque la capitale est caractérisée par des concentrations moyennes de pollution qui varient énormément selon les lieux ainsi que par une variété de quartiers accueillant des population aux profils socio-économiques variés.

 


Deux cartographies des quartiers de Paris ont été réalisées. Sur la première, on peut voir la répartition des populations selon le statut socioéconomique des quartiers de résidence (unités appelées IRIS). La seconde répertorie les concentrations moyennes annuelles de dioxyde d'azote sur la période d’étude (NO2). A Paris, le NO2 dans l’air extérieur est principalement associé au chauffage des bâtiments et au trafic automobile.

 

 

Plus d'infos sur : www.ehesp.fr