Pour la première fois en France, un anévrysme de l’aorte abdominale a été traité en ambulatoire. C’est à l’hôpital Edouard Herriot que ça c’est passé… Un mois après l’intervention le patient va bien.
C’est une intervention lourde puisqu’il s’agit d’agir sur la plus grosse artère du corps humain… Dans l’anévrysme de l’aorte abdominale, l’artère s’est dilatée progressivement sans symptôme. La rupture est alors fatale dans l’immense majorité des cas. Lorsque que la malformation atteint plus de 50 mm de diamètre il faut donc intervenir.
Deux types de traitement sont possibles :
la chirurgie ouverte classique qui consiste à remplacer l’anévrysme par une prothèse cousue à la main et nécessitant en post opératoire un séjour en soins intensifs et une hospitalisation d’au moins 6 à 10 jours le traitement endovasculaire qui consiste à mettre en place une endoprothèse par l’intérieur des vaisseaux permettant d’exclure l’anévrysme sous anesthésie locale sans incision cutanée.
C’est tout dernièrement, le 30 mars 2016, que l’équipe de chirurgie vasculaire d’HEH a traité, en ambulatoire, un patient présentant un Anévrysme de l’Aorte Abdominale sous rénal par une endoprothèse.
C’est forte d’une double expertise dans le traitement endovasculaire des anévrysmes aortique (+100cas/an) et dans la prise en charge ambulatoire des pathologies artérielles (plus de 200 cas réalisés à ce jour), que l’équipe de l’hôpital Edouard Herriot a proposé le traitement ambulatoire. Le patient est arrivé, le matin de l’intervention. Il a regagné son domicile le soir même accompagné de sa femme et sous la surveillance d’un prestataire de soins.
D’autres prises en charge à la journée sont d’ores et déjà programmées…