Douleurs rhumatismales : limiter La consommation de médicaments

 Lorsque les premières douleurs rhumatismales apparaissent, tout le monde (ou presque !) a recours aux antalgiques. Un comprimé d’aspirine ou de paracétamol et la douleur disparaît. Mais lorsque la douleur s’installe de manière durable ou qu’elle devient très aiguë, il faut augmenter les doses, voire changer de molécules pour obtenir un effet plus rapide et plus durable. Il faut parfois ajouter des anti-inflammatoires aux antalgiques. On entre ainsi rapidement, sans s’en apercevoir, dans un cercle vicieux dont il est ensuite très difficile de s’extraire.
© istock

 
Lorsque les premières douleurs rhumatismales apparaissent, tout le monde (ou presque !) a recours aux antalgiques. Un comprimé d’aspirine ou de paracétamol et la douleur disparaît. Mais lorsque la douleur s’installe de manière durable ou qu’elle devient très aiguë, il faut augmenter les doses, voire changer de molécules pour obtenir un effet plus rapide et plus durable. Il faut parfois ajouter des anti-inflammatoires aux antalgiques. On entre ainsi rapidement, sans s’en apercevoir, dans un cercle vicieux dont il est ensuite très difficile de s’extraire.

Les médicaments antalgiques et anti-inflammatoires ne sont pas anodins. Ils sont assortis d’effets secondaires parfois sérieux (notamment sur le plan digestif). Il vaut donc mieux les réserver aux circonstances exceptionnelles et prendre en charge ses articulations avec des méthodes plus naturelles. D’autant que ces produits, s’ils calment les symptômes, ne s’attaquent pas à la racine du problème. Il n’existe pas aujourd’hui de médicament capable d’inciter le corps à produire du cartilage lorsqu’il a cessé (ou presque) de le faire. La médecine classique se contente se masquer le problème, elle ne sait pas le soigner vraiment.

Au-delà des médicaments antalgiques et anti-inflammatoires, elle a mis au point des techniques invasives qui peuvent se révéler utiles dans les cas extrêmes : injections d’acide hyaluronique dans l’articulation ; mise en place de prothèse articulaire. Mais ces pratiques sont lourdes (anesthésie générale pour les prothèses, injection sous contrôle radiologique...), elles demandent à être effectuées par des praticiens rompus à l’exercice, et surtout elles sont réservées aux personnes souffrant de manière intense et prolongée. Alors, mieux vaut agir en amont et entretenir ses articulations dès les premiers signes (et même avant) de manière à limiter le risque d’avoir à recourir à ces techniques lourdes.

À chacun son programme anti-arthrose
Heureusement, les solutions naturelles existent et elles sont nombreuses. L’alimentation joue un rôle important dans les traitements contre les douleurs articulaires, ainsi que les plantes médicinales, les bains chauds, les compresses glacées, les cataplasmes... Le sport peut devenir un allié, à condition de respecter certaines règles simples. La détoxication est toujours au programme a n de débarrasser les articulations de leurs déchets.

Une bonne hygiène de vie anti-arthrose n’est pas très contraignante. Elle est constituée de bonnes habitudes quotidiennes que l’on peut intégrer sans efforts. Il n’est jamais trop tard pour s’y mettre ! Même si vos articulations donnent déjà des signes d’usure ou d’inflammation, ces gestes simples et naturels vous soulageront, éventuellement en complément des traitements médicamenteux si votre état l’exige. Dans ce cas, ils vous permettront de diminuer progressivement les doses de médicaments et d’éviter certains effets secondaires pénibles. Mais vous avez tout intérêt à vous y prendre avant que les premiers signes apparaissent, surtout si vous faites partie d’une famille où l’arthrose est présente. Car même si ce n’est pas un élément majeur, le terrain familial peut constituer un facteur favorisant.

Essayez de mettre au point votre programme anti-arthrose en associant quelques gestes qui vous semblent correspondre à votre cas et que vous pouvez intégrer sans trop d’efforts dans votre quotidien. Allez-y doucement et prenez votre temps. Intégrez dans votre programme un peu d’exercice physique, quelques rectifications dans la manière dont vous organisez vos repas, quelques gestes qui soulagent la douleur lorsqu’elle apparaît... Puis tenez-vous à ce programme pendant au moins un mois. Vous verrez déjà la différence. Et cette amélioration vous fournira une solide motivation pour continuer !

Marie Borrel


 

Si cet extrait vous a intéressé,
vous pouvez en lire plus
en cliquant sur l'icône ci-dessous 

 Couverture de livre