Déprime hivernale : ils ont testé la biophilie

 

A l'issue d'un mois de novembre sombre et pluvieux, le moral flanche pour certains. Tôt ou tard, les plus sensibles seront touché(e)s par la déprime hivernale. Luminothérapie, vitamine D, yoga, huiles essentielles... les solutions varient au gré des modes. Chez soi ou au bureau, une nouvelle tendance fait de plus en plus d'adeptes : la biophilie.

 

Et si le manque de luminosité n'était pas la véritable cause ?

Le manque de luminosité est souvent cité comme le grand coupable de ce blues hivernal. Mais est-ce la véritable cause ou une simple corrélation ? Les avis divergent sur la question entre les promoteurs de la luminothérapie et les « luminosceptiques ».

 

« Je suis convaincu que la baisse de luminosité n'a qu'un effet indirect sur la déprime hivernale. La cause profonde, c'est la déconnexion totale avec la nature. Si vous pensez qu'on déprime dans l'obscurité, je vous invite à aller admirer un magnifique ciel étoilé ! D'ailleurs c'était quand la dernière fois pour vous ? » interpelle Cyrille Schwartz, un des fervents défenseurs de la biophilie en France.
 

 

Prêcher la parole biophilique en entreprise

Epicurien et amoureux de la terre, cet ancien président de la Semaine du Goût® prêche aussi la parole biophilique au sein des entreprises, là où nous passons la plupart de notre temps. Son crédo auprès des DRH : des salariés plus connectés à la nature, ce sont des salariés moins déprimés et plus motivés. Un discours qui a su convertir des grandes entreprises comme LVMH, l'Oréal, Nuxe, Aéroport de Paris, Novotel...

 

Nul doute que les nombreuses études, chiffres à l'appui, démontrant l'impact positif de la biophilie sur le bonheur et la productivité des salariés l'ont aidé dans sa croisade. Aquaponie, corporate garden, potager... ce que on appelle désormais le « design biophilique » ne cesse de se developper.

 

Pour lutter contre le coup de blues hivernal chez soi ou au bureau, ces nouveaux adeptes de la biophilie donnent un seul mot d'ordre : passer moins de temps devant Netflix et plus de temps à contempler ses plantes vertes. Un brin déprimant, non ?